Gilpin

minimal peut retarder ce processus). 2) Dans l’analyse que William Wohlforth propose de la guerre froide, le rôle clef revient plutôt à la perception que les décideurs ont des changements de configuration de puissance. Se fondant sur le réalisme de Gilpin, Wohlforth s’intéresse à la compétition hégémonique et aux dynamiques de puissance. Ce n’est pas tant la puissance relative qui 27 importe pour comprendre la guerre et le changement dans la politique étrangère, que la perception d’un essor ou

mesure où aucune puissance ne va renoncer aux questions relatives à la distribution des richesses, au développement industriel, à l’autonomie économique, à la sécurité, etc. au profit de la mondialisation de l’économie. Et d’ailleurs comme le signale Gilpin (2000 et 2001), si l’on considère les deux forces motrices de l’économie globale, c’est-à-dire l’efficacité économique et les ambitions nationales, la seconde force demeure la plus importante. Partant de l’importance des facteurs politiques, on peut

serait qu’il soit assimilé à une « quelconque théorie réaliste qui sera toujours incapable d’enfermer sa subtilité dans des concepts fixes et définitifs » 178. Ce qui est le cas, par exemple, du concept de puissance, jugé par le néoréaliste Robert Gilpin comme « l’un des plus incommodes dans le champ des relations internationales » 179. C’est que, définie systématiquement en termes de Chapitre introductif 53 ressources, souvent maladroitement, la « puissance » est surtout relation. Ce

RI a reçu une audience moins grande (supplantée par le courant de l’interdépendance et de la coopération, infra, §5) pour s’imposer à nouveau au début des années 80 sous l’étiquette néoréalisme (cf les travaux de K. Waltz, J. Gerard Ruggie, Robert Gilpin). L’approche néoréaliste prend en considération le développement de la coexistence pacifique, les évolutions contemporaines de la société internationale, perçue comme un ensemble interdépendant. La notion d’intérêt national ne se confond plus nécessairement

George, Alexander, 136, 152, 153, 489. George, Alice, 612, 614-619, 623, 683. Geppert, Ingrid, 696. Gilpatric, Roswell, sous-secrétaire à la Défense, membre de l’ExComm, 204, 206, 211, 251, 374, 376, 381, 387, 405, 406, 408, 416, 417, 422, 547, 591. Gilpin, Robert, 68, 69. Glenn, John, astronaute, 555. Goldwater, Barry, 100. Golf, classe de sous-marin soviétique lanceur d’engins stratégiques, 205, 320. Golub, Philip, 142. Gomez, Maximo, 273. González, Reinol, 304. Goodwin, Richard, 257, 258, 435, 547

de l’île. De même, la Guerre froide fut pensée comme l’opposition de Sparte et d’Athènes, d’un monde fermé et militariste contre un monde démocratique, commercial, terre où fleurissent les arts et la pensée libre. Du moins, les analystes, Robert Gilpin et Kenneth Waltz, conseillers du président américain Truman voyaient la situation ainsi. Encore en 1947, le secrétaire d’Etat George Marshall montre l’importance de la comparaison historique : « Je doute qu’on puisse penser sérieusement et avec des