Gombrich

LA CARICATURE Introduction : E. Gombrich dans les années 50 commence son livre en indiquant en première phrase de son livre : « l’art n’existe pas, il n’y a que des artistes. » Il y a beaucoup de raisons pour apprécier l’art mais il y en a également pour ne pas l’apprécier. Rubens Douceur, jeunesse peinture du fils de Rubens, il veut nous le faire admirer Dürer très proche de Luther (1514) à l’époque de la réforme. Laideur, jeunesse, vie de labeur peinture de la mère de Dürer qu’il représente

pp. 163 – 235. − HIBBARD Howard, Le Bernin, Editions Macula, Paris, 1984, [1965], p. 29-43. − WALLACE Robert & Rédacteurs des éditions Time-Life, Le Bernin et son temps 1598-1680, éditions time-life le monde des arts, Pays-Bas, 1973, − GOMBRICH Ernst H., Histoire de l'Art, éditions Phaidon, Paris, 1950 (2008), p. 438, 440, 447-448, 452, 472. Articles − POSEQ Avigdor, « On Physionomic Communication in Bernini » in Artibus et Historiae, Vol. 27, No. 54, Cracovie, 2006, p. 161-190.

peu probable qu’ils aient cherché à convertir ou à élever le niveau de moralité de la société (…) la plupart de ces tableaux se proposaient de plaire et de divertir. Sinon comment les peintres auraient-ils pu s’attendre à gagner leur vie ? (Ernest Gombrich, Réflexions sur l'histoire de l'art. Contient : La peinture de genre hollandaise, 1992, p. 182-191). Cette bibliographie sélective a été réalisée à l’occasion de trois expositions parisiennes : « L’âge d’or hollandais, de Rembrandt à Vermeer », présentée

écrit Jean Louis Prat. (Catalogue de l’exposition du FRAC). Dans les sculptures de Laurens la rugosité de la matière accroche la lumière et joue des brillances du matériau sous l’éclairage. En cela elles se rapprochent de l’œuvre de Moore. Pour Ernst Gombrich «Moore ne part pas d’un modèle. Il part d’un bloc de pierre. Il veut en « faire quelque chose ». Non en l’écartelant délibérément, mais en tâtonnant, en cherchant, pourrait-on dire, le « vouloir » de la pierre. S’il en sort la suggestion d’une figure

etc., qui finit par brosser le portrait de la légendaire licorne. Un autre exemple: l’historien Ernst Gombrich, dans le chapitre dédié à l’influence du stéréotype culturel dans l’art, présente une gravure du rhinocéros exécutée d’après nature par un explorateur anglais (James Bruce). La vision du graveur semble plus influencée par le dessin de Dürer que par l’apparence de l’animal réel. Gombrich affirme que la gravure de Dürer a largement altéré la représentation réelle de l’animal jusqu’au XVIIIe

Modigliani (1884-1920). On retient surtout sa dispute avec l’artiste Barnett Newmann en 1961. De même, on lui reproche que sa méthode ne s’applique pas aux œuvres abstraites et le fait qu’elle nécessite d’autres sources pour interpréter le tableau. Ernst Gombrich (1909-2001) ne voit en elle qu’une version raffinée de la vieille « histoire des idées » (Geistesgeschichte), ou encore Otto Pächt (1902-1988) pour qui elle risque de transformer en « texte » le message visuel spécifique des œuvres d’art.

profit maximal à court terme (avec l'Audimat pour la télévision, le succès de vente pour le livre - et, bien évidemment, le journal -, le nombre d'années pour le film) me paraissent incompatibles avec l'idée de culture. Quand, comme disait Ernst Gombrich, les «conditions écologiques de l'art» sont détruites, l'art et la culture ne tardent pas à mourir.  Pour preuve, je pourrais me contenter de mentionner ce qu'il est advenu du cinéma italien, qui fut un des meilleurs du monde et qui ne survit plus

inexistantes. Gombrich nous rappelle qu’il faut deux conditions pour déclencher le mécanisme de la projection : « L’une est que le spectateur ne puisse avoir de doute sur la façon dont il lui sera possible de combler les lacunes ; en second lieu, il devra disposer d’un écran, une surface vide et mal définie sur laquelle il sera à même projeter l’image inattendue. » 1 Les artistes de l’Antiquité avaient une parfaite 1 Gombrich (1987), p.261

vision qui ressortira au final, et non la vison réaliste qu'il devrait nous donner. De plus la réalité n'est pas la même selon les époques, une période peut représenter la nature d'une manière plus symbolique qu'une autre. C'est ce que nous confirme Gombrich au sujet de l'art égyptien : « Les peintres égyptiens avaient une manière très différente de la notre de représenter la réalité , conséquence sans doute des buts assignés à leur peinture. (…) Le devoir de l'artiste était de conserver chaque chose

architectural». Une organisation spatiale ne devient pas un lieu tant qu'elle n'est pas mise en œuvre à travers une forme construite. Analyse des formes primaires « La simplicité est préalable pour pouvoir apprendre à voir et à s'apercevoir » Gombrich Certains se demanderont le pourquoi de l'étude des formes primaires. La raison en est simple : les formes géométriques constituent des symboles qui forment un langage bien plus ancien que les mots. Le langage symbolique est celui de la nature et