Gorgias Socrate Calliclès

plus importantes, ou encore d’obtenir l’éloge et l’admiration de ses concitoyens (à l’issue d’un discours épidictique). C’est une des raisons pour lesquelles Polos (dans le Gorgias de Platon) estime la rhétorique : il voit là un gage d’impunité, et ainsi un stratagème pour mener la vie du tyran (vie que lui-même et Calliclès considère comme supérieure, car elle permet la satisfaction sans fin des désirs, sans risque de représailles ou de poursuites juridiques). L’art de la manipulation du langage

l'expression de notre puissance (Spinoza) B.2. Le désir est joie (Spinoza) B.3. Le désir est créateur B.4. La cristallisation (Stendhal) IV. Comment atteindre le bonheur ? A. Satisfaire nos désirs : l'hédonisme A.1. Satisfaire tous nos désirs (Calliclès) A.2. Satisfaire certains désirs seulement (Epicure) B. Modifier nos désirs : le stoïcisme B.1. Modifier nos désirs B.2. Se satisfaire de notre action B.3. Etre prêt au malheur C. Supprimer nos désirs : le pessimisme D. Transformer nos désirs :

Socrate, qui est considéré comme l'initiateur de la philosophie, refusait, lors de ses entretiens avec les Athéniens, de donner son opinion en réponse aux questions qu'il avait pourtant souvent posées lui-même ! Il se contentait de ruiner celles des autres sans jamais porter lui-même le moindre jugement. Socrate avait-il de bonnes raisons d'agir ainsi ? Chercher à le savoir nous amènera à nous demander si l'on peut répondre philosophiquement à une question en donnant son opinion.

sociale prête à perplexité, c’est classiquement risquer l’étonnement de ses contemporains, voire la raillerie, parfois même, Socrate en est l’exemple, l’hostilité. Socrate détournait les jeunes gens des carrières sérieuses que leurs parents ambitionnaient pour eux. Mais par sa mort même, par son refus obstiné de transiger sur ce qu’il jugeait essentiel, sa probité, Socrate ne prouve-t-il pas le sérieux qu’il mettait dans cette activité ? Etait-ce là une preuve du sérieux de la Philosophie ou la suprême

permet de séduire, de convaincre et d’acquérir pouvoir et fortune. 6) Socrate et les écoles socratiques Le philosophe contre les sophistes On peut considérer la philosophie, telle qu’elle est conçue et pratiquée par Socrate (dont on ne connaît les propos qu’à travers les dialogues de son disciple Platon) et Platon, comme une forme de réaction contre les sophistes. A la différence de ces maitres de sagesse et de rhétorique, Socrate (470-399 av. J.-C.) faisait profession de ne rien savoir et questionnait

personne ne s’entend sur sa définition. Ex. frappant = dispute entre Calliclès et Socrate dans le Gorgias Norme, L’idée de justice Norme de justice = Le fait Socrate : mieux vaut subir l’injustice que de la commettre parce que quand on la commet, on efface l’idée même de justice et on sombre dans la barbarie. Il ne règne que le fait, la loi du plus fort N.B. : la justice athénienne lui donnera raison puisque met à mort Socrate Quoiqu’il en soit, personne ne s’entend. Au contraire, « la force

est l'expression de notre puissance (Spinoza) 2.Le désir est joie (Spinoza) 3.Le désir est créateur 4.La cristallisation (Stendhal) 4.Comment atteindre le bonheur ? 1.Satisfaire nos désirs : l'hédonisme 1.Satisfaire tous nos désirs (Calliclès) 2.Satisfaire certains désirs seulement (Epicure) 2.Modifier nos désirs : le stoïcisme 1.Modifier nos désirs 2.Se satisfaire de notre action 3.Etre prêt au malheur 3.Supprimer nos désirs : le pessimisme 4.Transformer nos désirs : la

société : La force du nombre : Dans le Gorgias de Platon, il y a Calliclès qui soutient la thèse qu’il faut absolument que les forts dominent les faibles selon la loi de la nature. Alors que dans la cité grecque c’est l’inverse. Mais Socrate répond que les faibles en s’unissant sont plus forts que les forts (même si Socrate n’est pas un démocrate). Calliclès va répondre à Socrate, je n’entends pas par la force la force physique mais la force morale. A quoi Socrate va répondre : l’homme qui satisfait

malheur, comme le pensent les stoïciens, ou encore les bouddhistes. On pense donc ici que le bonheur n’est pas un éat idéal mais seulement il se limite au fait d’éviter le plus de malheurs possible en supprimant nos désirs comme l’avance Socrate dans le Gorgias écrit par Platon.               Dans un premier temps le désir semble donc une chose que l’on doit réprimer de manière rapide et efficace afin de pouvoir vivre en société et dans la tranquillité (ataraxie). Il peut conduire souvent au malheur

désirs. Eux seuls étaient capables de m’instruire. J’y cédais ". Quelle est la meilleure des morales ? Celle qui vous conseille d’aller à l’encontre de la morale, de placer l’épanouissement vital au-dessus des règles morales !     Dans le Gorgias de Platon, Calliclès, l'homme-vital par excellence n’a pas d’hésitations : " Voici ce qui est beau et juste suivant la nature je te le dis en toute franchise, c’est que, pour bien vivre, il faut laisser prendre à ses passions tout l’accroissement possible,