Grégoire IX

les seigneurs contrôlent les paroisses de leurs campagne, etc. Cette dérive est appelée « la simonie ». Le clergé se trouve en fait confronté à l'influence, jugée trop importante, des laïcs dans ses affaires. Pour redresser la situation, le pape Grégoire VII entreprend la réforme grégorienne. Il accroît la discipline au sein des hommes d'église (célibat obligatoire, etc.), condamne la simonie et entend donner, aux yeux de la société médiévale, un véritable prestige. Cette réforme s'axe également

armées méridionales. Aussi, au printemps 1227, Raimon VII et ses alliés avaient repris plusieurs places fortes aux Français. On sait peu de choses sur cette guérilla si ce n'est qu'elle cessa brusquement en 1229 par une décision du pape Grégoire IX. Grégoire IX poussait désormais à la paix et suggérait même le mariage entre le plus jeune frère du roi, Alphonse de Poitiers et la fille unique de Raimon VII, Jeanne de Toulouse. Le comte de Toulouse n'eut pas d'autre choix que celui d'accepter le

l’Église impériale, contrôlée par le roi est son meilleur soutien. En France, une collaboration étroite se met en place au niveau local. Partout souffle un vent de réforme monastique, puis canoniale qui débouche sur la « Réforme grégorienne » du nom de Grégoire VII (pape de 1073 à 1085). L’organisation politique et idéologique de l’Église est alors remise en cause, par une papauté qui entend s’imposer à la tête de la structure ecclésiastique et qui provoque la « Querelle du Sacerdoce et de l’Empire ».

Chronologie Lois Ordonnances et décrets 1230 : Décrétales de Grégoire IX Etablissement touchant l’usure 1254 : Ordonnance de réformation de St Louis 1306 : Ordonnance touchant les monnaies 1403 et 1407 : Ordonnance de Charles VI sur l’instantanéité de la succession 1454 : Ordonnance de Montils-lès-Tours 1463 : Ordonnance d’Amboise 1510 : Lettre ordonnant la révision et l’approbation des coutumes 1539 : Ordonnance de Villers-Cotterêts 1566 : ordonnance de Moulins sur la réforme de

à la résistance des communes lombardes et tarde à accomplir son vœux. la papauté cherche à desserrer l'étau que fait peser l'empereur du Saint-Empire sur ses État pontificaux en éloignant l'ambitieux souverain. Frédéric est donc excommunié par Grégoire IX en 1227 pour ne pas avoir honoré sa promesse de lancer la sixième croisade. Il embarque pour la Syrie l'année suivante alors que son excommunication n'est pas levée. Sa brève croisade se termine en négociations et par un simulacre de bataille avec

Intervient en Italie à partir de 1046, car il y a 3 papes en même temps, beaucoup d'intrigues pour les élections pontificales. On a en 1046 : Benoît IX qui a 12 ans, pape imposé par sa famille, neveu de la grande famille des Tusculum Sylvestre III, de la famille adverse, Crescenti, il a des renforts armés, va faire peur au jeune Benoît. Grégoire VI, parrain de Benoît qui a acheté sa dignité papale. Henri III est appelé, descend avec ses troupes, dépose les 3 papes, annule leur trois charges,

Wisigoths Première rédaction de la loi salique (lex salica) Clovis roi chez les Francs rhénans Mort de Clovis et premier fractionnement du royaume Compilations de l'empereur d'Orient Justinien (529-534 : Institutes, Code et Digeste ; 535-565 : Novelles) Grégoire de Tours, Histoire des Francs (Historia Francorum) 558-561 613-629 614 629-638 657 657-673 670-675 687 691 695 711 715 720 722 724 732 737-743 743-751 750 751 754 768 771 774 778 789 796-804 800 802 806 814-840 817 829 834 839 842 843 845 847

paroisses rurales sont les fiefs des seigneurs. – Le nicolaïsme c’est-à-dire le désordre des mœurs (mariage et concubinage des clercs astreints au célibat). B La réforme grégorienne Commencé par les papes Léon IX et Nicolas II, le redressement de l’Église est poursuivi par Grégoire VII (1073-1085). • La réforme grégorienne est d’abord morale et disciplinaire : obligation du célibat et interdiction du concubinage des prêtres, condamnation de la simonie. • La libération de la tutelle des laïcs

byzantin Michel VII, en donnant au Saint-Siège (= Vatican -> Pape) des espoirs quant à la réconciliation des deux Eglises (L’Eglise d’Occident (Chrétiens) et l’Eglise d’Orient (Orthodoxes), s’étaient séparées lors du Schisme de 1054), demanda au pape Grégoire VII des secours occidentaux. Il est possible que, malgré tout ce qui séparait l’Eglise d’Orient et l’Eglise d’Occident, le Saint-Siège ait mis sur pied les croisades dans un esprit de solidarité avec l’Eglise d’Orient contre les infidèles (les

par la suite. 1.Les origines de l'idée de croisade Il est possible que les circonstances économiques (on a parlé de la surpopulation de l'Occident), politiques ou psychologiques aient contribué au déclenchement des croisades. Mais, depuis le IX siècle, la défense des chrétiens menacés par les infidèles était considérée comme une œuvre salutaire: le pape Jean VIII avait accordé l'absolution aux guerriers qui mouraient en défendant les chrétiens contre les Sarrasins en Italie. En 1063, Alexandre