Grotesques

censure de Charles X, Hugo écrit Hernani en Février 1830 au Théâtre Français. Hernani est une pièce en 5 actes dont le nom reste attaché à la fois à la fameuse bataille et au nouveau genre théâtrale désigné par Hugo, Le drame Romantique (=mélange grotesque sublime et l’unité d’action seulement est respecté). Nous sommes en présence de la 1ere scène de la pièce que nous appelons la scène d’exposition dont nous allons en étudier la totalité. La scène se déroule à Saragosse, chez Don Ruy Gomez, qu’on

première scène de l’acte un, sa ponctuation est très précise et permet au lecteur de se rendre compte de l’impact de la discussion entre Van Buck et Valentin. En plus, certains auteurs, façonnent leurs personnages pour qu’ils deviennent à la limite du grotesque, comme on a pu le voir dans Le roi se meurt. Dans cette pièce, cela a permit au dramaturge de montrer à quelle point la scène est absurde. Mais pourtant sous ces exagérations et cette absurdité de la scène le réel est bien présent sur scène. Les

littéraire qui prône de laisser largement place à l'expression des sentiments et des sensations en abolissant les règles strictes de la littérature classique. Il propose de jouer sur les contrastes, sur l'opposition du beau et du laid, du sublime et du grotesque. Il préconise la liberté et le naturel en art. Le Romantisme s'exerce dans les romans, la poésie, ainsi que le théâtre. | MargueriteYourcenar (1903-1987) Comment Wang-Fô fut sauvé des eaux Archives du Nord Alexis ou le traité du vain combat

pièce des considérations prosaïques propres à la comédie. (qui manque d’élégance, qui est vulgaire ou banal) Dans la préface de Cromwell, Victor Hugo dit que dans le drame, le grotesque doit côtoyer le sublime pour souligner par contraste sa beauté. Et c’est ce qu’il fait dans Ruy Blas puisque Don César est un personnage grotesque. Hugo le montre par les quatre types de comique dans l’acte IV : Les jurons de don César (« chiens d’alguazils » v. 1627 ; « sacripant» v. 1592) et les jeux de mots évoqués

C) Absence de compassion et refus du pathétique « Affreux » = terme le plus fort dans le lexique de la laideur Rien pour le registre de la souffrance, ou de vocabulaire affectif Le tableaux peint par Baudelaire accentue les traits grotesques mais la répugnance qu'il éprouve se double en réalité d'une fascination par ces figures II) Un approche originale du mystère des aveugles A) Une posture étrange « Mannequins », « vaguement », « singuliers », « on ne sait où » Posture

concilier l'âme d'un roi et l'habit d'un laquais (Ruy Blas) ? Comment l'être problématique peut-il se réconcilier avec lui-­même sinon dans la trouble identité d'un bouffon tragique (Lorenzo ou Triboulet) ? III-Le grotesque, voie de la totalité et de la liberté Par le grotesque, Hugo a tenté une autre voie - celle d'une « contre-culture » qui, partant d'un trivial assumé et revendiqué, ne s'est pas refusé d'exprimer la grandeur. Il n'y a pas dépassement de la contradiction entre le bas et le

ni aimer, ni épouser. Les phrases nominales sèches composées uniquement de l’adverbe « jamais » (V.5, à l’intérieur de l’alexandrin disloqué) condamne l’amour de Ruy Blas pour la Reine. b)La bipolarité du personnage, tiraillé entre grotesque et sublime Le grotesque, dans ce passage, tel que le définit Hugo, est bien présent. Il est représenté par la pulsion de mort de Ruy Blas qui veut se suicider : « il prend la fiole posée sur la table ». Il est présent aussi dans la froideur de la reine qui

dans un lyrisme quasi-poétique et soutenu par une succession d’exemples littéraires concrets, allant de la Bible au à La Divine Comédie de Dante, affiche le besoin d’une totalité marquée par sa dualité, où, à la fin du mouvement, sont « mêlés […] grotesque et […] sublime ». Enfin la troisième partie explicite totalement la thèse hugolienne : le drame est un genre hybride qui reflète la vérité du cœur humain et de la vie. Il s’agit de dénoncer un classicisme prétentieux en décalage avec son temps qui

en se racontant une histoire, son histoire. Une histoire a la foi presque finie et à peine avancée, où Hamm reprend les mêmes scénarios (81). Humanité voué à la redite, à la répétition et à la l’inachèvement, tragique et grotesque à la fois. III Une humanité tragique et grotesque, risible 1 Le piège « Vous êtes sur terre c’est sans remède. » explique le personnage de l’histoire de Hamm (73/91). Personnages enfermés dans leur cadre de vie figurent le piège de l’existence : Hamm ne peut sortir

la pièce, pour être finalement mise de côté, pratiquement oubliée à la fin. Ainsi pour Antoine Adam, Dom Juan est une parodie une imitation caricaturale et exagérée, qui transposerait le sujet de la pièce sur un mode comique. Le rire serait donc grotesque et secondaire. On peut alors se demander, dans quelle mesure le cheminement de la pièce depuis la farce innocente jusqu’à la « comédie sérieuse » peut-elle amener le spectateur à ne retenir que son aspect inquiétant plutôt que son aspect comique