Grévy 6 Février 1879

le nouvel homme fort du Gouvernement provisoire, Jules Favre, Trochu ayant été démis de ses fonctions quelques jours auparavant, àaccepter la reddition du Paris et une convention d’armistice humiliante pour la France (28 janvier 1871). Dès le 29 février, le Gouvernement provisoire = décret organisation de l’élection d’une Assemblée nationale (constituante) et cette élection a lieu dès le 8/02/1871. Elle se réunit à Bordeaux et désigne, le 17/02, Adolphe Thiers, « chef du pouvoir exécutif de la République

et il a tjrs la possibilité de la dissoudre. Or, le 5 janvier 1879, les élection sénatoriales ont lieu et donnent au sénat une majorité républicaine pas très forte mais suffisante pour que l’idée de dissolution du président s’évanouisse. Mac Mahon est alors désarmé. Et constatant qu’il n’a plus de soutient du Sénat qu’il lui faut absolument, il se démet le 30 JANVIER 1879 (4ans après l’amendement WALON) de ses fonctions et le 6 FEVRIER les deux chambres se réunissent pour former l’assemblée nationale

Chapitre 1 : La république sous les républicains 1871-1879. L’aventure de Napoléon finit le 2 septembre 1870, bataille de Sedan. Dès le 4 est formé un gouvernement de défense nationale formé par des insurgés républicains. Le gouvernement est confié au général Trochu. Le 4 septembre : proclamation de la République. Un homme va beaucoup compter : Léon Gambetta, il est à la tête du ministère de l’intérieur. Le gouvernement ne peut empêcher l’encerclement militaire de Paris par les troupes de Bismarck

1871, le gouvernement est contraint de signer l’armistice avec la Prusse. Il doit permettre la libre élection d’une assemblée, car Bismarck ne veut conclure la paix qu’avec un gouvernement doté d’une légitimité incontestable. Les élections de février 1871 donnent une large majorité aux royalistes (environ 400 sièges). Les républicains sont à peu près 250. Les bonapartistes, laminés, n’obtiennent qu’une vingtaine d’élus. Ces résultats, en apparence surprenants, compte tenu de la poussée républicaine

ans ; il s’agit d’un septennat personnel à l’initiative des monarchistes, en attendant la mort du comte de Chambord, légitime héritier du trône français mais impossible à hisser au pouvoir. La promulgation des 3 lois constitutionnelles (24 et 25 Février et 16 Juillet 1875) marquera la naissance de la IIIe République. Celle-ci durera environ 75 ans avant que le Régime de Vichy ne s’installe et ne laisse place à la IVe République. Nous sommes en effet à la fin de la guerre et un référendum est proposé

souveraine, il faudra se soumettre ou se démettre». Cette phrase culte prononcée par Gambetta scellera le destin de la IIIè république. Dans un contexte mouvementé et incertain en 1870, après la défaite de Sedan, une incertitude politique reigne. En février 1871, des élections sont organisées en France pour élire une assemblée nationale pour cinq ans qui sera à majorité monarchiste dû à leur volonté d’arrêter la guerre contrairement aux républicains. Paradoxalement, de cette assemblée monarchiste nait

 LE REGIME POLITIQUE SOUS LA IIIE REPUBLIQUE. « La république est le gouvernement qui nous divise le moins. » avait dit Adolphe Thiers dans son discours du 13 Février 1850 On désigne par régime politique le mode d’organisation des pouvoirs publics : soit le mode de désignation, les compétences, les définitions des rapports entre les différents pouvoirs. Le régime politique sous la IIIe République se caractérise par un régime parlementaire. Un régime parlementaire est un régime politique fondé

constitution de la 3ème république. Il y aura seulement une suite de 3 lois dites constitutionnelles qui seront le fruit des compromis successifs passés entre le centre droit & le centre gauche. D'abord, celle du 24 février 1875 dite loi constitutionnelle sur le Sénat, celle du 25 février 1875 dite loi constitutionnelle sur l'organisation du pouvoir public qui traite de la présidence de la république & de la chambre des députés, enfin celle du 16 juillet 1875 dite loi constitutionnelle sur les rapports

gouvernement provisoire 6 février: Gambetta démissionne de son poste de ministre de l'Intérieur. Composition de l'Assemblée nationale 8 février : élection de l'Assemblée nationale), victoire écrasante des conservateurs. 12 février : Réunion de l'Assemblée à Bordeaux. 17 février : l'Assemblée nomme Louis Adolphe Thiers, chef du pouvoir exécutif de la République française. Jules Grévy préside l'Assemblée. 24 février: A Paris, 4 000 délégués de

parlementaire, je n’entrerai jamais en lutte contre la volonté nationale exprimée par ses organes constitutionnels. » est l’un des extraits du message que Monsieur le Président de la République Jules Grévy fait lire aux députés le 06 février 1879. Ce message prendra par la suite le nom emblématique de Constitution Grévy, du fait qu’il va illustrer un tournant dans la façon dont la République qui durera de 1875 à 1940 sera gouvernée. En effet, suite à la défaite de Napoléon III à Sedan face à la Prusse le 04