Gusdorf

socialisation et d'humanisation, un individu donne à voir un visage de l'humain que caricature au contraire celui que l'on qualifie d'inculte, de barbare ou de sauvage. La culture est « la promotion de l'humanité dans le monde et dans l'homme » (Gusdorf) et Alain note la parenté des idées de culture, culte et coultre. Comme le paysan travaille patiemment son champ pour faire lever le bon grain, il semble que l'homme ne donne pas spontanément ses meilleurs fruits. Lui aussi a besoin d'être cultivé

Goulet-Cazé, L'ascèse cynique, Vrin • Mireille Maffre-Emperaire, Le loisir, Ellipses 8 - Sculpter sa propre statue (07/01/08) • Cahiers de L'Herne n°65, Henry D. Thoreau, L'Herne • Georges Gusdorf, Lignes de vie 1, tome 1 : Les écritures du moi, Odile Jacob • Georges Gusdorf, Lignes de vie 2, tome 2 : Auto-bio-graphie, Odile Jacob • John Burroughs, Construire sa maison, éd. Premières pierres • John Burroughs, L'art de voir les choses, Fédérop • John Burroughs, Les

le seul moyen de l'encadrer et de limiter au mieux ses conséquences les plus dramatiques. I. La guerre comme mal absolu A) Le Léviathan ou la nécessité d'échapper à la guerre de tous contre tous (Hobbes) B) La guerre désespère de l'humain (Gusdorf) C) La guerre doit être bannie par la raison pratique (Kant) II. La guerre comme nécessité inéluctable A) La guerre, expression culturelle d'une violence humaine naturelle (Freud, Céline) B) La guerre comme condition d'existence d'une nation

qui est humain, c'est-à-dire par exemple, la parole, le respect et la rationalité. « La philosophie, dans son ensemble, refuse de valider le droit du plus fort ; elle pourrait se définir comme le passage de la violence à la raison. » dit Georges Gusdorf. La raison et la violence, au niveau de la définition s’oppose. C- L’insuffisance de convaincre l’autre incite à la violence : L’homme violent cherche à imposer son discours tandis que l’homme raisonnable cherche à constituer, avec les autres

héritage, de conduire les enfants devant les nouvelles bornes installées entre les champs et de les gifler violemment pour fixer à jamais ces emplacements dans leur souvenir. Les enfants n'oublient plus jamais ces lieux, car, comme l'écrit Georges Gusdorf qui relate cette tradition, « l'étonnement et la révolte pour une correction injustifiée se perpétuent dans le souvenir comme une épreuve de certaines valeurs essentielles ». De même on fixera à jamais le souvenir des lieux qui furent le théâtre

linguistique », Jean Dubois, Larousse, 1973. « Parole et musique/ Aux origines du dialogue humain », colloque annuel 2008/ Collège de France. Sous la direction de Stanislas Dehaene et de Christine Petit, Odile Jacob. « La parole », Georges Gusdorf, PUF, 2007. « Chant », Klaus Blasquiz, Zurfluh, 2008 « Pourquoi aime-t-on la MUSIQUE ? Oreille, émotion, évolution », Silvia BENCIVELLI, Belin « Espace musicaux, espace sociaux », Françoise Escale. « La musique et ses effets : La musicothérapie »

incarnée dans la prison qu’est le corps. c. L’ambiguïté de la parole • La duplicité de la parole théâtrale Selon Gusdorf « par destination, messagère de la parole » (à propos de la parole). Dès qu’il y a la possibilité de parler, l’hypocrisie apparait. La parole devient suspecte, elle est dévaluée. « La parole est la monnaie de l’être, mais trop souvent fausse monnaie » GUSDORF. Le théâtre de Marivaux est un théâtre des dévoilements : passion, intérêt, travestissement. La vérité se révèle à

son engagement en harmonie avec le projet collectif de “son” organisation. La nature interdisciplinaire des connaissances, seule capable, selon nous, de former des hommes “qui ne se cantonnent pas dans le splendide isolement de la technicité” (Gusdorf 1977) et de “former des programmes qui dénoncent la tyrannie des idées dominantes”. Selon Morel, la formation en sciences humaines pertinente pour l’entreprise est insuffisante. Une insertion plus franche devrait pouvoir compléter la connaissance

Connaître les pièges du langage, penser la parole pour transcender l'opinion, telle est bien la volonté de tout écrivain. « L'homme de parole est celui qui, dans un moment troublé, s'efforce de contribuer à la réalisation de la vérité », écrit Georges Gusdorf dans La Parole. A quelles conditions donc la parole est-elle susceptible de ne pas amoindrir la pensée ? a- si elle sait s'éloigner du langage stéréotypé, "parler contre les paroles". ex : la rhétorique si particulière des Romances sans paroles trouve

façon que la découverte du nouveau monde par C. Colomb. Cette idée qu'il y a un inconnu intérieur qu'il faut explorer est plus présente chez Stendhal que chez Rousseau.Cette exploration de soi comme un nouveau monde est sur quoi insiste le texte de Gusdorf (→ poly. + voir tableau de Caspar David Friedrich). L'un des programmes de l'exploration romantique est donc le « moi », les personnages s'examine et amène le lecteur à explorer ses tourments (René de Chateaubriand, Adolphe de B. Constant … ) → Constat