Gwynplaine

personnages) Les romanciers utilisent le registre pathétique pour nous faire ressentir une partie de la souffrance de leurs personnages. Dans Eugénie Grandet, Balzac évoque ainsi une « une créature femelle»(l.6) en parlant de Nanon. Le personnage de Gwynplaine peut de même émouvoir le lecteur par sa souffrance, face aux moqueries dont-elle est victime. Les romanciers non pas choisit le point de vue interne par hasard il se révèle en outre précieux pour pousser le lecteur a entrée dans les pensées du personnage

même thème, défendre une même idée, est le changement de point de vue. Le pronom personnel « je » du discours est toujours présent mais n’a plus la même valeur dans ces deux autres texte ; il devient le « je » du poète, le « je » de Gwynplaine tout en restant le « je » de l’homme, de Victor Hugo. Cette subtilité permet de consolider son engagement à la cause, permet de montrer ce qu’il veut sous des points de vues apparemment différents tout en gardant la même idée fondamentale

supprime les barrières qu’on dresse pour se protéger (Il permet une prise de distance, notamment en cas de conflit (Il soulage physiquement le stress ( Victor HUGO « L’homme qui rit » - Extrait – (1868) ( Réaction des lords au discours de Gwynplaine (Rire contagieux, collectif, contre une personne (Rire d’exclusion (Rire qui est sans cesse relancé par des sarcasmes – complicité dans le groupe de rieurs – impossible de contrôle cette assemblé qui rit (Rire cruel : s’exerce contre une personne

qu'il en frt, Gwynplaineétait admirableme'nt des hommes.Par quelle par la providenceà la tristesse d*y"ituitte était un don fait providence Dieu ? Nous providence? Y a-t-il une providence Dernon cornme il y a une posonsla questionsansla résoudre. Il Gwynplaine était un saltimbagque. se faisait voir en public. Pasd'effet comparableau rien les Il guérissait hypocondries' qu'en semontrant.[...] sien. C'est en riant que Gwynplainefaisait rire. Et pourtantil ne riait pas. Sa face riait, sa pensee non. L'espècede

qui domine et exploite les serfs de son fief 2 14FRTEMLR1-bis 3/7 Texte B : Victor Hugo, L’Homme qui rit. Enfant d’origine noble, Gwynplaine a été enlevé par des voleurs qui en ont fait un monstre de foire. Le narrateur présente au lecteur ce personnage singulier. 5 10 15 La nature avait été prodigue1 de ses bienfaits envers Gwynplaine. Elle lui avait donné une bouche s'ouvrant jusqu'aux oreilles, des oreilles se repliant jusque sur les yeux, un nez informe fait pour l'oscillation

personnages n'appartiennent pas directement à un univers merveilleux ou idéalisé : ils sont présentés dans leur dimension physique, dans la réalité d'un corps parfois vieilli comme c'est le cas pour le personnage de Balzac ou celui de Proust, mutilé comme Gwynplaine ou déformé par l'effort comme Goujet. Les descriptions sont précises et détaillées. Elles reposent souvent sur des énumérations, présentant les différentes parties du corps, comme dans le dernier texte avec « des aspects de nuque, de joue, de front »

personnage à être introduit → IMPORTANCE, d'autant plus qu'il donne son nom au premier chapitre de l'œuvre, et ouvre & clôt le roman = effet de bouclage, fil continu. → condamné à la SOLITUDE : il est à nouveau seul. Rôle d'ADJUVANT vis-à-vis de Gwynplaine. Personnage BIZARRE, « ours », dont on découvre peu à peu l'HUMANITÉ. II. SIGNIFICATION SOCIO-POLITIQUE DU PERSONNAGE. U. = MISANTHROPE & PHILANTHROPE « Philosophe » = modèle de l'INTELLECTUEL ENGAGÉ, rôle social, modèle de l'ÉLITE qui investit

Hugo, LHomme qui rit, 1869. Laction se droule en Angleterre, la fin du XVIle sicle. Enfant, Gwynplaine a t enlev par des voleurs qui lont atrocement dfigur pour en faire un monstre de foire ses joues ont t incises de la bouche aux oreilles, de faon donner lillusion dun sourire permanent. Devenu adulte, il se produit dans une troupe de comdiens. Quoi quil en ft, Gwynplaine tait admirablement russi. Gwynplaine tait un don fait par la providence la tristesse des hommes. Par quelle providence Y a-t-il

succès l‘emporte jusqu‘à Londres. Tout lui sourit : l’amour, les femmes, la richesse. Quand un message dans une bouteille le réhabilite comme pair d’Angleterre. Sa revanche est complète. Mais chaque ascension porte en elle un vertige. Celui de Gwynplaine sera fatal et entraînera avec lui ses compagnons d’infortune. Page 2 Note d’intention « A la fois roman d’aventure, exposé historique et social, drame injouable et poème visionnaire, ce roman est le plus fou de tous les romans de Hugo. »

1869. [L'action se déroule en Angleterre, à la fin du XVIle siècle. Enfant, Gwynplaine a été enlevé par des voleurs qui l'ont atrocement défiguré pour en faire un monstre défaire : ses joues ont été incisées de la bouche aux oreilles, de façon à donner l'illusion d'un sourire permanent. Devenu adulte, il se produit dans une troupe de comédiens.] Quoi qu'il en fût, Gwynplaine était admirablement réussi. Gwynplaine était un don fait par la providence à la tristesse des hommes. Par quelle providence