Hémistiche

larmes (adj devient verbe, action), qui contaminent le paysage (riverains = rive-rhin) - Associations négatives : v5 et 6. Opposition fleuris/se figeaient ; opposition hémistiche positif « cerisiers de mai » et négatif « les pétales tombés » ; opposition qui se retrouve dans les sonorités (dureté des dentales du premier hémistiche et douceur des fricatives du second.) - Gradation : vergers fleuris…pétales tombés...pétales flétris : gradation d’autant plus saisissante que les deux derniers éléments

nous remontons aux sonorités déjà utilisées, le verbe tuer est déjà inclus dans « fas-tueuse », « majes-tueuse » et le mot « sta-tue »). Ce jeu sur les sons et les sens donne de Baudelaire une image de victime. Quatrième étape,la fuite (premier hémistiche du vers 9) : Dans un sonnet, le vers 9, qui débute le premier tercet, est souvent symbolique du poème entier. Ici, sa construction est hachée par les points de suspension. Cette passante, associée à un orage violent (le mot « ouragan » était déjà

stances pathétiques. Soudaine métamorphose : Rodrigue n’est plus dans l’hésitation ni l’atermoiement, il est tout fougue et détermination : • il attaque énergiquement le comte, en un hémistiche fortement scandé qui marque sa résolution : A moi, Comte, deux mots (v.397) Trois accents pour un hémistiche, c’est le rythme que reprendra Hugo dans son théâtre où il s’inspire souvent de Corneille (le nom Don Ruy Gomez, le sous-titre de Marion De Lorme, « Un duel sous Richelieu ». • il talonne

effet de contre-balancement. Notons que le phrasé ressemble aux discours antiques, très à la mode à l'époque. Ainsi Agrippa d'Aubigné dit quelque chose et immédiatement il développe son idée en introduisant une comparaison qui s'étend du second hémistiche du vers 1475 au vers 1477. - pour le fond, penchons-nous sur la comparaison. L'image du soldat qui se met à l'affût (= « s'affûter » v.1476 ici) est une image forte, liée au combat mais également à la position de défense, épier, guetter, donc

fin des hémistiches). D'autre part ce premier mouvement est saturé de marques de la première personne : pronom personnel je, me Le vers 4, mis en avant par l'exclamation emphatique, « ah ! » résume la confusion des vers précédents et le dilemme tout entier : « ne puis-je savoir si j'aime ou si je hais ! » elle est incapable d'analyser ses sentiments, sentiment d'impuissance avec la question intero-négative « ne puis-je savoir ? » antithèse poétique concentrée dans le même hémistiche, « si j'aime

spirituel, que l’on peut deviner dans la progression intrinsèque du poème, mais qui devient claire et évidente à la lumière de cette structure. De plus le vers « Des arbres singuliers et des fruits savoureux » présente une régularité rythmique 6+6, un hémistiche pour chaque objet dont il est question, qui rend matérielle l’harmonie et la respiration que cherche de trouver métaphysiquement Baudelaire tout comme l’assonance en ‘oua’ et ‘a’ dans « Je vois un port rempli de voiles et de mâts ». Toujours dans

; tous deux sont respectivement compléments de détermination des noms «courbe» et «tour», que rapproche une assonance en «ou» ; tous deux introduisent un nom commun qui désigne une partie du corps, et occupent en outre la cinquième syllabe d’un hémistiche. Voilà qui suggère une osmose parfaite entre les deux amants. Les deux premiers vers montrent des rimes plates, très souples, en «eur». D’autres appositions constituent le vers 3. «La courbe des yeux» est, l’idée de sa rotondité étant poursuivie

au thème épicurien de la fuite du temps et du "Carpe Diem". Il s’adresse aux vivants, à travers le pronom « vous » qui contraste avec le pronom plus impersonnel « on ». La modalité exclamative de ce premier hémistiche apporte un souffle de vie nouveau mais contraste avec le second hémistiche qui évoque le froid et la mort. De même, l’allitération en « v » symbolise la vie alors que l’allitération en « f » semble suggérer l’air froid. Les «  ifs » sont des arbres que l’on trouve dans les cimetières

pronom indéfini « tous » qui se retrouve prisonnier au centre du vers : espoir donné par le 1er hémistiche (« Ils ne mouraient pas tous »), réduit à néant par le second. « frappés » à la rime : violence. - Chiasme avec le croisement : mouraient tous tous frappés - anadiplose : répétition en début de second hémistiche du dernier mot du premier ; effet d’insistance. Universalité v. 8-14 : nombreux termes négatifs :

donc comme le poète voit, c'est parce qu'il éprouve de l'affection pour ce mendiant. b. Le poète voyant - la pensée : "Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre" au vers 15 : mise en valeur par la position dans le vers : début du deuxième hémistiche (= moitié d'un alexandrin) - le songe : "Je songeais que cet homme était plein de prières" au vers 24 : mis en valeur par la position en début du vers. Le mendiant est devenu un saint. Relation surnaturelle entre la pauvreté et la dignité. - le