Hincmar

Navarre. La grâce de Dieu, il la reçoit au moment de son sacre qui se déroule en générale dans la cathédrale de Reims. C’est une cérémonie très importante, qui a une longue histoire. Rémy 1er évêque de Reims avait baptisé Clovis, plus tard l’évêque Hincmar y a procédé au sacre que Charles Le Chauve avec l’huile sainte apporté par la colombe du saint esprit et conservé ensuite dans un petit récipient appelé la sainte ampoule. Cette 1ère première onction se modèle sur les représentations nouvelles et

chapitre. Les plus anciens publiés on été publié par Theodule qui était évêque d’Orléans, parmi les capitules important on peut aussi citer les capitules publiés par l’archevêque Hincmar de Reims (il a été le conseiller de louis le pieux puis il est devenu conseiller de charles le chauve => fils de louis le pieux) Hincmar promulgue des décisions qui ensuite seront appliqué dans son diocèse. B. rôle des capitules episcopaux C'est une législation de nature administrative les évêques mettent par

vie pour le diocèse. Deux grands évêques : • -Théodulf évêque d’Orléans, issu d’Espagne. Il appartient à l’élite intellectuelle européenne qui entoure Charlemagne. Il a pris de grands statuts épiscopaux valables pour le diocèse d’Orléans. • - Hincmar de Reims (2éme moitié du IXe siècle). Il rappel est obligations chrétiennes. La dîme est le prélèvement opéré par le Clergé sur les produits de la terre et sur les produits de l’élevage. Il rappel de rayer la dîme dans les statuts épiscopaux. Un diocèse

chrétien promet d'empêcher l'injustice, et de combattre les ennemis de Dieux, de faire régner la justice et la miséricorde?". Parfois le roi va signer un écrit pour confirmer ces trois points. Cette promesse date du déclin carolingien, écrite par Hincmar de Reims qui sacre Charles de Chauve. Elle sera la même jusqu'à Charles 10 1830. Le but est triple : pour limiter le déclin royal, freiner l'emprise des grands, et associer étroitement l'épiscopat au pouvoir et au gouvernement royal. plus tard on

il laisse son fils (Louis le Pieux, ayant lui même 4 fils qui contesteront son pouvoir et son projet de division de l’empire, d’ou le fait que les juristes de l’époque vont recommencer à redefinir la royauté ministerielle tel Jonas d’orléans et Hincmar de Reims, deux evêques réaffirmant avec beaucoup de vigueur la théorie de la royauté ministerielle, idée que la fonction est un ministère confié par Dieu et n’ayant pas à rendre compte au pape lais à Dieu. Le glissement du pouvoir en faveur du pape

et évêques sont payés en terre. -Difficultés extérieures: l'empire carolingien est attaqué par les Normands, et le pouvoir n'est pas en mesure de résister. Les rois qui succèdent à Charlemagne ont une personnalité politique bien moins forte. Hincmar, archevêque de Reims, donne à l'église un grand pouvoir. Il réussit une rechristianisation de la Gaule en lançant le culte des saints. A) La res publica menacée Le but du pouvoir politique est de maintenir la cohésion sociale: essayer de faire

rattacher plus étroitement au roi. 25/64 PARTIE 1 L’Église est donc omniprésente, que ce soit dans la société ou dans le monde politique. Cela s’accompagne à la soumission de l’Église au roi, ce qui gênera certains évêques à forte personnalité, comme Hincmar. Ils vont critiquer cette soumission, et vont considérer que l’Église a perdu son indépendance. Ils vont appeler l’Église à retrouver son indépendance. Ces critiques ne vont pas faire beaucoup de bruit lorsque le pouvoir royal était puissant, mais

religieux (serment, couronne). Les étapes sont les suivantes : Un serment prononcé par le roi au bénéfice de son Eglise et de son royaume. Le serment n’apparaît qu’au siècle suivant, en 877 avec Louis II dit le Bègue à l’instigation de l’évêque Hincmar de Reims. L’acclamation : la foule acclame le roi, le reconnaît comme roi. La consécration, c’est-à-dire l’onction d’huile sainte. Le couronnement qui se traduit par le dépôt de la couronne sur la tête du roi. Il s’agit d’une couronne fermée car

religieux (serment, couronne). Les étapes sont les suivantes : Un serment prononcé par le roi au bénéfice de son Eglise et de son royaume. Le serment n’apparaît qu’au siècle suivant, en 877 avec Louis II dit le Bègue à l’instigation de l’évêque Hincmar de Reims. L’acclamation : la foule acclame le roi, le reconnaît comme roi. La consécration, c’est-à-dire l’onction d’huile sainte. Le couronnement qui se traduit par le dépôt de la couronne sur la tête du roi. Il s’agit d’une couronne fermée car

défauts. Au fond le droit canonique avait gagné en quantité mais pas en qualité et n’avait jamais fait l’objet d’une approche doctrinale digne de ce nom même s’il existait quelques canonistes réputés par exemple Yves de Chartres (au XIème siècle) ou Hincmar de Reims (époque carolingienne). Ces canonistes de renom étaient des individus isolés et il n’y avait pas de véritables sciences juridiques canoniques. Au contraire, au cours de la période que nous allons étudier maintenant le droit canonique va faire