Hincmar

d’origine divine, le Saint Chrême, sera par la suite l’un des éléments essentiels du sacre des rois de France. Le récit de cette intervention divine s’est transmis oralement depuis le règne de Clovis, puis est mis en forme par l’archevêque de Reims, Hincmar au IXème siècle, dans le troisième volume de ses Scriptores rerum Merovingicarum. Cette légende de la sainte ampoule marque le caractère sacré, dès ses débuts, de la monarchie franque, et son lien particulier avec l'Eglise et la religion. Depuis Clovis

donc se faire sacrer. Peu à peu fixation des règles. C’est notamment Hincmar, archevêque de Reims qui introduit dans la coutume la promesse. Adalbéron de Reims, va permettre à Hugues Capet de devenir roi, les archevêques de Reims vont sacrer les rois, peu à peu devient un privilège réel, consacré par une bulle de 1089. I. Le rituel A. La promesse Engagement moral et non juridique, introduite en 869, par Hincmar. Son contenu se fixe vite, à partir du sacre de Louis le bègue le contenu

Les ecclésiastiques ont un rôle de premier plan dans la vie sociale, politique et culturelle : Grégoire de Tours, Rémi de Reims, Florus de Lyon, Éloi à l’époque mérovingienne ; Alcuin de Tours, Jonas d’Orléans, les archevêques Agobard de Lyon et Hincmar de Reims sous les Carolingiens. Le 6e siècle voit l’essor du monachisme occidental, avec les Bénédictins (Benoît de Nursie), le développement d’une législation autonome (conciles), l’enrichissement doctrinal issu des Pères de l’Église (Jérôme, Ambroise

comme un personnage d'église qui doit exercé son pouvoir conformément à la doctrine chrétienne. La pratique du Conseils qui est un devoir entre chrétiens justifie les admonitiones (=demandes) que lui adresse les évêques et les grands du royaume. Hincmar de Reims (archevêque de 806-882) élabore la théodicée de la couronne carolingienne. Il considère «que le roi règne sur le peuple de Dieu rassemblé sous une autorité unique chargée de promouvoir les idéaux chrétiens». Théodicée= théologie développée

les rois comme Charles le Chauve s’y réfère. On remarquera que ce recueil de capitulaire est un faux, Il est probable que ce faux recueil de capitulaire (à la même période on trouve de faux édits du pape) émane autour de l’archevêque de Renne : Hincmar On ne s’en rendra compte que ce ne sont des faux que au 15e siècle. Ces collections ont une raison : défendre l’église contre les laïques, et renforcer au sein de l’église du pouvoir des archevêques. Ces faux apparaissent comme un progrès

système que nous défendons. On peut signaler quelques divergences sur tel ou tel Saint, mais il y a uniformité de croyance sur la question générale. Nous ne reproduirons donc pas ici les témoignages de Paul Warnefride, Paschase Radbert, Raban-Maur, Hincmar, saint Adon, Usuard, Flodoard, Abbon, Yves de Chartres, Anselme de Laon, Pierre le Vénérable, Ordéric Vital, Innocent III, Albert le Grand, Vincent de Beauvais, saint Thomas d'Aquin, saint Bonaventure, etc., ni les assertions des martyrologes et des

exprimé cette idée (Évêque Isidore de Séville, pape Grégoire le Grand) Obligation pour les princes et détenteurs du pouvoirs politique d'être utile au peuple. Idée trouve son aboutissement dans certains auteurs comme Alcuin, Jonas d'Orléans (évêque), Hincmar de Reims (archevêque) c'est lui qui a formalisé la promesse du sacre en 869 Dans ce ministère royale on trouve les idées de missions de justice, de maintien de la paix, la protection de l’Église et des sujets, la fonction religieuse du Roi dont la

prêtres que les évêques se sont mis à légiférer. Les plus anciens capitules (capitula=chapitre), séries de règles organisé en chapitres. Les premiers étaient par Théodulf d'Orleans (798-818). Mais les plus célébrés sont par un archevêque de Reims Hincmar (le conseiller de Charles le Chauve). B) le rôle et le contenu de ses capitules épiscopales formellement ces capitules se présentent un peu comme des capitulaires. Des règles ordonnées par un évêque à l'usage interne de son diocèse. Ces capitules

et vaincue sur ce coup là, elle est obligée de constater l’échec de la royauté aristocratique. Puisqu’elle ne peut plus empêcher la mise en place de ce régime, elle va y participer. b) La promesse du Sacre. Pour contrôler la royauté, Hincmar de Reims fait introduire la promesse du Sacre, prêtée pour la première fois par Louis le Bègue en 877. C’est une promesse qui consiste en une question posée par l’archevêque consécrateur et une réponse du roi. L’archevêque demande au roi de procurer

diplômes il s’occupe des archives, des seaux. Les assemblées (les plaids) défini le champ de mai. Par rapport aux chevaux, de l’armée a cheval, période de mai plus propice aux chevaux. Il y a la possibilité discutée de deux assemblées. Révélé par Hincmar archevêque de Reims dans l’ouvrage le « De ordini palatii » ce qui signifie de l’organisation du palais. D’après lui il y aurai eu deux assemblée une en automne qui aurai était préparatoire réunissant quelques grands sur demande royal. C’est une forme