Hincmar

théocratie royale carolingienne. On considère désormais que le roi carolingien a une mission, un ministère particulier. Il doit corriger les erreurs, pacifier la société et il doit venger les crimes. Selon les théologiens de l’époque, notamment l’évêque Hincmar (Reims) qui dit que les actes doivent être absolument conformes à l’enseignement chrétien. Le roi doit protéger l’Eglise, conduire le peuple chrétien vers son salut. Dans le système gouvernemental carolingien, on ne doit plus séparer le domaine politique

Tours et est conseiller principal de Charlemagne. Selon lui le roi est « vengeur des crimes correcteur des erreurs et pacificateur. D'autres penseur : Jonace d'Orléans , Agobard de Lyon qui sont les conseillers de Louis le Pieu fils de Charlemagne et Hincmar de Reims qui est le conseiller de Charles le chauve fils de Louis le Pieu. On superpose à l'ancienne conception germanique de protection générale des sujets , l'idée que cette protection doit s'exercer selon les valeurs chrétiennes : piété , justice

canoniques étaient véhiculés par des collections canoniques qui étaient incomplètes et défectueuses. Il n’avait pas fait l’objet d’une approche doctrinale. Les textes s’empilent. Au cours du Haut Moyen-Âge, on compte quelques esprits brillants dont Hincmar de Reims et Yves de Chartres mais il n’y a pas de sciences canoniques au cours du Haut Moyen-Âge. Le droit canonique va faire un bond immense du milieu du 12e siècle jusqu’à la deuxième moitié du 14e siècle. On parle d’âge d’or du droit canonique :

la même que celle confiée à l’évêque. Le sacre produit le même effet que le sacrement de l’ordre, sauf que le sacre est exclusif : une seule personne peut y prétendre. 1er : Alcuin: un clerc issu d’une grande famille, conseiller de Charlemagne. Hincmar : évêque de Reims. Il a vécu au 9ème siècle (806-882). Il a été le juriste le plus célèbre et le plus savant de l’Occident. Il a été conseiller auprès du roi carolingien Charles le Chauve, qui était le petit-fils de Charlemagne. Il essaye de définir

évêques : Jaunasse d’Orléans, pour lui il existe 3 ordres dans la société, les laïcs, les moines et les clercs, il explique que les laïcs gouvernent le peuple, les rois ne remplissent leur mission que suivant l’organisation des évêques. Il y a également Hincmar de Reims, grand théoricien de la monarchie selon l’église, pour lui le roi est au sommet de la hiérarchie temporelle, au dessus du roi temporel se trouve le roi des rois, le roi doit se conformer au roi des rois, la politique du roi temporel est orienté

canoniques étaient véhiculés par des collections canoniques qui étaient incomplètes et défectueuses. Il n’avait pas fait l’objet d’une approche doctrinale. Les textes s’empilent. Au cours du Haut Moyen-Âge, on compte quelques esprits brillants dont Hincmar de Reims et Yves de Chartres mais il n’y a pas de sciences canoniques au cours du Haut Moyen-Âge. Le droit canonique va faire un bond immense du milieu du 12e siècle jusqu’à la deuxième moitié du 14e siècle. On parle d’âge d’or du droit canonique :

dans un autre comté. Ce n’est qu’après ces engagement que Charles le Chauve fut sacré à Orléans, et dû plusieurs fois renouveler sa promesse de respecter les engagements de Coulaines. Ultime précaution prise par les Grands, ici archevêque de Reins Hincmar, les engagement de Coulaines vont être incorporés au rituel du sacre. Ce n’est qu’après avoir fait cette promesse que le roi était sacré. Les engagement de Quierzy-sur-Oise de 877 En 877, à la fin du règne de Charles le Chauve, on constate

dès lors qu'ils prennent une décision et bien ces décisions doivent être conformes au concept de la morale chrétienne à la fois dans leur vie privée et dans leur vie publique. Partant de cette obligation certains ecclésiastiques : Jonas d'Orléans, Hincmar de Reims ou encore Agobard de Lyon. Ces théoriciens ecclésiastiques vont développer cette conception et vont considérer que les ecclésiastiques sont aptes à juger de la conduite des rois, avant Dieu et qu'ils sont aptes à prendre des mesures si ceux-ci

parties du corps du roi (le front en signe d’intelligence, la nuque en signe d’humilité, sur les épaules en signe de force et de puissance. Cette onction est signalée par une huile sainte : saint chrême. Légende sur l »huile sainte formulée par HINCMAR : l’huile sainte aurait été utilisée par l’évêque Rémi pour le baptême de Clovis et serait conservée dans une ampoule d’origine céleste. Lors du baptême de Clovis, le diacre qui aurai du apportée l’Huile sainte n’arrive pas à fendre la foule pour

caractère consensuel marqué puisque l’Eglise affirme qu’on ne peut pas marier 2 individus sans leurs consentements. Cette exigence existe dès la formation du droit canonique, mais ce principe tarde à se fixer. C’est-à-dire qu’au IXème siècle avec Hincmar , on rajoute une 2nd condition. Le mariage n’est véritablement un sacrement que s’il opère l’union charnelle. Sans consommation, un mariage n’est pas parfait. Cette construction doctrinale est reprise dans la doctrine de Gratien, on trouve que le