Hobbes Pouvoir Commun

une telle connaissance correspondra aussi bien à déterminer ce face à quoi peut être organisé une lutte elle-même volontaire. (((problème) face à la multiplicité des sources de contrainte: lesquelles peuvent être légitime et profitable au point de pouvoir induire une soumission volontaire?))) L'obéissance paraît ne prendre véritablement sens que dans régime de contrainte: cela n'aurait en effet pas grand sens de parler « d'obéissance » dans un contexte où l'action serait totalement volontaire. C'est

PRECIPITENT LA FORMATION DE L’ETAT NATIONAL MODERNE SUR LES DECOMBRES DE LA CHRETIENTE MEDIEVALE. LA PHILOSOPHIE POLITIQUE, A PARTIR DE MACHIAVEL OU DE HOBBES, PREND ACTE DE CETTE TRANSFORMATION. 1.1. La genèse du concept moderne d’État accompagne la naissance d’une entité politique nouvelle, entre la fin du Moyen Âge et la Révolution française. Le type de pouvoir qu’il est convenu d’appeler « l’État moderne », et qui s’oppose nettement aux monarchies traditionnelles de l’Europe médiévale, est apparu progressivement

forces, selon les règles mathématiques où la puissance physique détermine celui qui l’emporte et, à la fois, une expression manifestant que le plus fort détient un pouvoir de faire ou/et d’instaurer le droit (c’est-à-dire d’instituer un ensemble de règles s’imposant aux autres, soit aux plus faibles). Mais, est-ce à dire que le fort a ce pouvoir en vertu de sa force ? On ne peut s’empêcher alors de penser à la fable du loup et de l’agneau « la raison du plus fort est toujours la meilleure » (et une lecture

peut-être y a-t-il un autre sens du mot « loi » ? Les lois sont-elles seulement les lois instituées par un Etat ? Et une loi instituée par l’Etat, pour être légale, est-elle toujours légitime ? Position de la problématique à partir de la réponse du sens commun à notre question : N’y a-t-il pas des cas, soit actuels soit historiques, dans lesquels cela paraît avoir un sens de parler de désobéissance à la loi, sans qu’on soit pour autant considéré comme un délinquant ? Cf. droit de révolte (d’ailleurs, on

- Cours de philosophie L’État Les enjeux de la notion – une première définition Au sens le plus large, l’État est la manière d’être des personnes vivant en société. Cette définition, bien que présentant l’avantage de pouvoir désigner une grande variété de formations sociales, ne permet pas de comprendre ce qui, précisément, distingue l’État de la société elle-même. Cette dernière se maintient et évolue en suivant des règles qui s’imposent aux individus. D’où émanent ces

L'Etat - Cours de philosophie L’État Les enjeux de la notion – une première définition Au sens le plus large, l’État est la manière d’être des personnes vivant en société. Cette définition, bien que présentant l’avantage de pouvoir désigner une grande variété de formations sociales, ne permet pas de comprendre ce qui, précisément, distingue l’État de la société elle-même. Cette dernière se maintient et évolue en suivant des règles qui s’imposent aux individus. D’où émanent ces

de son statut légal... En ce sens, il s'agit d'un désir personnel, dont la source est le rapport à soi. Hobbes ne parle pas de désir de reconnaissance. Pourtant, on 2 Némirovsky Clément L3 humanités peut trouver dans le Léviathan une réflexion anthropologique intéressante, dans l'exposé d'un état de nature antérieur à la société, sur l'individu et ses aspirations primordiales ; Hobbes expose et explique une opposition entre le rapport à soi et le rapport aux autres. Il explique cette tension

Histoire du droit 1er semestre Introduction : Élément d'histoire de la philosophie du droit Sur quels présupposés philosophiques reposent nos idées actuelles de loi, de justice, de droit ? Le droit utilise un vocabulaire qui est commun à plusieurs disciplines : on parle de loi, les scientifiques aussi, on parle de justice, comme les moralistes, les philosophes ou encore les théologies. Tout cela s'explique car le droit emprunte à d'autres et pourtour a sa logique propre, son autonomie.

située dans la conscience qui est définie par des normes objectives et rationnelles. Dans l’esprit des lois, Montesquieu fait une critique de la traite des noirs parce qu’elle est acceptée. Il est aristocrate et donc ne remet pas en cause les idées communes. Il s’est enrichi par le commerce triangulaire. Il est dans un milieu où cela aurait dû devenir « normal » pourtant il pense autrement, ça le choque. Il a un esprit critique, il n’est pas conformiste, il a son propre jugement. L’abolition de l’esclavage

époque où le droit n'existait pas. Il nomme cette époque "état de nature". Cette expérience de pensée ne constitue pas une idée très originale en 1750 : cette approche était déjà celle de Hobbes un siècle plus tôt, et d'autres philosophes britanniques comme John Locke y avaient également recouru. Là cependant où Hobbes voyait dans l'état de nature une situation de guerre permanente de chacun contre chacun, et où Locke le conçoit comme une sorte de coexistence pacifique entre individus globalement indifférents