Hobbes étant Donné

prêtent, comme entité collective, tant à une définition conjoncturelle qu’à une définition structurelle. I. Le rejet des communautés, comme constitutif des droits de l’homme. Avant même d’affronter la question d’une possible intégration des données collectives dans les droits de l’homme, il faut rappeler le cheminement (ou un des cheminements possibles[1]) qui permit l’émergence des droits de l’homme, et indiquer combien le rejet des collectivités « intermédiaires » (entre les individus et l’instance

politique se distingue de la morale, car elle correspond à une nécessité sociale, celle de la vie en société. Elle peut répondre à deux nécessités : - Subvenir à ses besoins : c’est une nécessité d’ordre économique ; car l’autarcie semble impossible étant donné la rareté des ressources : pour Platon, la division de travail est à l’origine de toute société. - Se protéger contre les ennemis et les agresseurs : c’est une conséquence de la première nécessité, car la richesse attire les convoitises. * L’explication

humains selon des schémas qui font l'économie de nombreux postulats problématiques. Ne faudrait-il pas alors affiner notre représentation de l'intérêt pour ne pas tomber dans une négation absurde de l'évidence morale? Proposition de plan : D'après Hobbes, la morale en tant que telle n'existe pas, et seul prévaut partout l'intérêt. La morale n'est que le résultat des lois naturelles. Dans le chapitre XIV du Léviathan il écrit que « Une LOI DE NATURE est un précepte ou une règle générale trouvée

détermine l'action sociale humaine, sur le plan collectif. Pour cela nous nous concentrerons sur la dimension intersubjectiviste de la reconnaissance, le niveau épistémique (reconnaître comme identifier) et le niveau pratique (reconnaître ses actes) étant moins pertinents pour traiter la problématique. L'enjeu est de déterminer, à travers une confrontation de différentes conceptions et modèles de la reconnaissance, si le désir d'être reconnu doit être réprimé, ou entendu et satisfait au détriment de

colatéraux). Il y aurait alors, à la source de l'obéissance, une évaluation dépréciative, que celle-ci soit pessimiste ou réaliste, de ses propres forces, face à l'adversité qui s'oppose à la volonté. L'obéissance peut alors être considérée comme étant le produit d'une faiblesse, d'un manque de force qui se traduirait, dans l'état d'obéissance, presque directement en une faiblesse de la volonté. On obéirait comme à un « moindre mal », à ce face à quoi on aurait pas les moyens « raisonnables » de

», cette question ne pouvait même pas être soulevée, tant la réponse à lui apporter était évidente. Le lien social avait un unique substrat, quel qu’il soit : par exemple, l’adhésion à un modèle politique (la polis grecque, l’Etat-« Léviathan » de Hobbes) ou à un système de convictions religieuses (le christianisme comme foyer de sens unifiant, malgré les différends politiques, l’Europe médiévale). Or le propre des sociétés contemporaines est qu’elles n’ont plus un centre de gravité indiscutable :

l’exercice de la force. La réduction à néant des formes d’opposition, de résistance est une exigence. L’État doit parvenir à s’assurer l’obéissance des individus et pour cela il doit imposer le droit du plus fort.  Les fondements de l’État : Pour Hobbes, l’État est le résultat d’un consentement (un contrat social) d’individus qui, désireux de mettre fin à la  guerre de tous contre tous qui définit l’état de nature, acceptent de se défaire de leurs droits naturels et de les transférer à un souverain

Question 2 Pour commencer, pour Hobbes la solidarité de l'état c'est lorsque qu'une multitude d'homme réussi a s'entendre sur le choix d'un seul homme à réussi à s'entendre sur le choix d'un seul homme ou une assemblée d'homme grâce aux moyens des conventions pour devenir celui ou ceux qui autorisera toutes les actions et les jugements. Car tout avis contraire à cette majorité ( c'est à dire la multitude d'hommes) doit être d'accord avec elle. Parce que dans le cas contraire il ferait le contraire

comme moi-même, est plus ou moins libre, et sa liberté, entendue comme puissance d’agir, ne peut manquer d’entrer en conflit avec la mienne. Autrui est le premier obstacle par les contraintes de la loi en collectivité. On peut définir autrui comme étant celui qui n’est pas moi, celui qui diffère de moi et le suivre ou l’écouter reviendrait à ne pas être tout à fait moi-même. Vivre avec autrui m’impose de ne pas faire tout ce que je veux. On peut prendre l’exemple de la limitation de vitesse. Je ne

les rapports d'autorité concernant les affaires communes et les rapports privés entre des individus que la notion moderne d'État s'est formée. L'idée d'État repose sur l'existence d'un pouvoir et d'une personnalité juridique qui s'affirment comme étant au-dessus des volontés particulières de ceux qui commandent. L'État n'apparaît que lorsqu'une entité politique se distingue clairement de la société qu'elle prétend gouverner. On distinguera donc l'État qui a pour fonction de maintenir l'unité de la