Hobbes étant Donné

cette liberté dont nous parle Rousseau ? Elle s’oppose d’abord au monde de l’instinct. L’instinct est donné à l’animal, il ne le choisit pas, il est inné. C’est une règle naturelle à laquelle il ne saurait se soustraire : l’animal est dans l’instinct, ne le réfléchit pas, ne s'en distancie pas, le vit. L’homme au contraire est agent libre. Il est intéressant de voir la définition que rousseau donne de la liberté. Il la définit comme écart vis-à-vis de la règle. La liberté est d’abords désobéissance

propre existence. Dans un même temps, le concept de sujet induit nécessairement une appartenance d’une structure plus grande que sa seule existence. Un sujet implique donc de fait un agglomérat duquel il est issu, par lequel il subsiste. L’identité étant a contrario intrinsèquement persistante, elle détient son autonomie propre. Les questionnements relatifs aux délimitations entre l’identité avec ses aspirations propres, et celle du groupe dans lequel elle existe prennent tout leur sens : comment

puisse à sa guise user de la violence ne pourrait être sérieusement écarté. Avant tout, il faut dire qu’il existe différentes manières de diriger le peuple, qu’elles soient légitimes ou non. On nommera entre autres l’anarchie qui se définit comme étant un gouvernement où l’autorité politique est nulle, le totalitarisme où le pouvoir réside dans les mains d’un seul homme qui abuse de son autorité en légiférant un droit de prise de pouvoir, qui se rapproche d’ailleurs du despotisme. Les philosophes

assurer plus efficacement leur sécurité. Cela a nécéssité de renoncer, en faveur du pouvoir de l´Etat, à l´égalité, à la liberté et aux actions dont les individus avaient disposé dans l´Etat de nature. Une hypothèse voisine a été déjà évoquée par Thomas Hobbes dans Léviathan: Traité de la matiere, de la forme et du pouvoir ecclésiastique et civil (1651), ou il insiste sur le fait qu´à la base d´un Etat, il y avait un contrat conclu entre les individus et supposant un transfert de leur libertés et pouvoirs

HOBBES - La nature humaine 2. Dans ce chapitre, il sera convenable de considérer dans quel état de sécurité cette nature qui est la nôtre nous a placés, et quelle probabilité elle nous a laissée de continuer et de nous préserver contre la violence des uns et des autres. Et, premièrement, si nous considérons combien peu de supériorité il y a quant à la force ou quant à la connaissance entre les hommes d'âge mûr, et avec quelle grande facilité celui qui est le plus faible en force ou en esprit

Rousseau désormais célèbre commence à travailler en 1753 sur la nouvelle question posée par l'Académie de Dijon : "Quelle est l'origine de l'inégalité parmi les hommes et si elle est autorisée par la loi naturelle ?". Il précise sa pensée et lui donne un fondement philosophique et documenté. Il écrit une dédicace élogieuse à la République de Genève dont il est fier d'être citoyen. Ce n'est donc pas toute société que Rousseau rejette. Convaincu que "la première source du mal est l'inégalité", persuadé

Partie1: Le droit désigne tout ce que nous pouvons faire. En l'absence d'Etat et de loi, les hommes pourraient alors accéder par tous les moyens à ce qu'ils recherchent. La quête du bonheur étant l'objectif principal de l'homme dans sa vie, il serait prêt à détruire celle d'un autre pour la sienne. Selon Hobbes dans Léviathan, «tant que le souverain n'a pas prescrit ce qui est juste et ce qui ne l'est pas, les hommes ont droit à toute chose.». Le fait que tous aient droit à toute chose est la cause

besoins ou des désirs des individus ; ce qui les emmenaient à perdre leur libre-arbitre. A l'opposé dans 1984, l'auteur exploite un monde dans lequel l’état dirige par la terreur et la surveillance des individus, sa doctrine étant basé sur le célèbre « Big Brother is watching you » en référence au dictateur de l’œuvre. Ainsi cet auteur du 20ème siècle nous présente les dérives possibles d'un état sous deux angles bien distincts : le premier, la manipulation des individus par

sorte un ordre donné au citoyen en lui demandant de rester totalement passif face à l'État dont il est sujet. Ainsi l'État ne risque t-il pas de remettre en question les libertés du citoyen ? Par ailleurs si nous ne devons pas tout attendre de l'État ; faut-il admettre que l’essentiel est ailleurs ? Alors l’homme tel qu’il pourrait exister hors de l'État, n’est-il pas un simple animal, obéissant à ses instincts ? D’une part il semblerait donc qu’il faille tout attendre de l'État, étant une nécessité

homme, que ce soit dans le cadre de l‘esclavage consenti ou non. Bien sur Locke donne également une alternative à ce procédé : en effet il suggère qu’en désobéissant à son maître le fautif peut également refuser sa condition en se donnant lui même la mort. Mais la question reste à savoir si l’homme, qui ne peut consentir à son asservissement, comme Locke l’a dit lui-même, peut consentir à son suicide, la pensée étant sans nul doute éminemment plus facile que l’action. Dans un deuxième paragraphe