Immanence Et Transcendance

peu qu’on porte sur lui un regard illuminé, apte à en révéler l’humble vérité. Ce culte paradoxal du quotidien est inspiré par des arrière-pensées théologiques : celles-ci suivent les voies obscures de la théologie négative, qui réconcilie immanence et transcendance, sacré et profane, en jouant à la fois sur les deux tableaux. On tente alors de repérer à même le monde les traces qui indiquent, comme en rêve, la possibilité de s’en évader tout en y restant, en cultivant l’espoir d’y faire son salut en

leur présence serait une évidence. Pour Derrida cette relation dépend d’une logique réprimé/caché ; il déconstruit la pensée occidentale en pointant, accentualisant sa bipolarisation => présence/absence, culture/nature, phénomène/essence, immanence/transcendance. Derrida considère que nous ne sommes pas organisés par une logique bipolaire, mais par une logique de la différence : le sens est toujours différé car nous ajoutons toujours nous-mêmes une signification => le concept/ l’idée pure de l’arbre

citée devant les juges ordinaires. Elle est au-dessus de toutes choses. L’inviolabilité et la transcendance de cette volonté sont donc proclamées. On sait que le grand thème du procès était au contraire l’inviolabilité de la personne royale. La lutte entre la grâce et la justice trouve son illustration la plus provocante en 1789 où s’opposent alors, jusqu’à la mort, deux conceptions de la transcendance. Au reste, Saint-Just aperçoit parfaitement la grandeur de l’enjeu : « L’esprit avec lequel on

objectivement l'appartenance de classe et l'antagonisme social, une idéologie de la liberté de commerce et du gouvernement représentatif comme formes politiques de la domination (Engels, Marx) • Le fait social Il se définit par sa transcendance à l'égard de l'individu ; il désigne ce qui, dans les conduites individuelles, relève d'une contrainte collective. Le tout social n'est pas réductible à la somme de ses parties ni les faits sociaux explicables à partir des individus. Il faut traiter

187-247]. 3) LA THÉORIE SOCIO-HISTORIQUE De la critique littéraire à la théorie littéraire, il y a une tentative de réduction de la transcendance de la littérature, que celle-ci soit culturelle (historique) ou artistique (littéraire), à l'immanence; mais il arrive que ce soit une réduction de la transcendance spirituelle à une transcendance matérielle. En outre, il y a une entreprise de définition de la littérature comme phénomène(socio-historique) et comme langage (sémiotique). Par

Descartes, l'être humain est une "chose pensante". 2) Transcendance (Transzendenz) et immanence a) Transcendance. Significations possibles. – L'extériorité. – Le fait que les objets comportent plus que ce que nous percevons. Par exemple on ne peut pas voir toutes les faces d'un cube à la fois. D'un point de vue plus général, on ne voit pas les cellules des êtres vivants, à plus forte raison les atomes de la matière. b) Immanence. C'est l'intériorité. 3) Intuition (Anschauung)

se poseront en cosmoscrator, maître du monde, comme le Soleil est le maître du cosmos, car, sans lui, le monde serait voué au chaos. On aura lʼoccasion de revenir sur lʼimage solaire du prince. Pour les platoniciens enfin, la transcendance divine sʼoppose à son immanence telle quʼelle apparaît dans le stoïcisme : le démiurge construit le monde – le monde sensible – en observant un modèle supérieur – qui est aussi intelligible  : on a donc plusieurs hiérarchies dont celle qui oppose intelligible

l’infini), ou si elle impliquait la présence d’un terme dans un autre (chaque terme se scindant alors en une pluralité de parties), de même la participation de l’être à l’un n’offre pas de réelle intelligibilité si l’on accorde à l’un une transcendance ou une immanence absolues. La manière dont l’un et les multiples êtres peuvent participer repose donc sur la façon dont est pensée leur différence. La concevoir comme exclusion et séparation, ou comme inessentielle et numérique ne permet pas l’activité

sa portée proprement ontologique, (non)–être de la question « Les problèmes concernent l'éternel déguisement, les questions, l'éternel déplacement. » névropathes et psychopathes « le pseudos est ici devenu le pathos du Vrai » l'insistance , la transcendance, sous la forme discrète de la différence et de la répétition « Les problèmes et les questions appartiennent donc à l'inconscient, mais aussi bien l'inconscient est par nature différentiel et itératif, sériel, problématique et questionnant. » la

. . . 88 Bibliographie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 X Repères pour l’éthique professionnelle des enseignants CHAPITRE 5 L’éducation à la sensibilité éthique : un pont entre immanence et compétence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Diane Léger et Jeanne-Marie Rugira 93 Penser la compétence éthique dans l’enseignement : quelle posture ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .