Immanence

réalité omniprésente d'un passage au-delà: les choses ne sont pas posées là, dans une suffisance et une immanence figée, mais elles semblent appartenir à un mouvement plus global, à une totalité en partie présente dans leurs apparences mais en partie absente car n'étant pas entièrement visible en celles-ci. Tout se tient-il pourrait s'interroger le poète, au seuil d'une plus vaste présence, entre immanence et transcendance? Il aperçoit la fleur-pervenche comme un signe "parlant d'absence au passant"[36]

humain est une "chose pensante". 2) Transcendance (Transzendenz) et immanence a) Transcendance. Significations possibles. – L'extériorité. – Le fait que les objets comportent plus que ce que nous percevons. Par exemple on ne peut pas voir toutes les faces d'un cube à la fois. D'un point de vue plus général, on ne voit pas les cellules des êtres vivants, à plus forte raison les atomes de la matière. b) Immanence. C'est l'intériorité. 3) Intuition (Anschauung) a) Définition

cosmoscrator, maître du monde, comme le Soleil est le maître du cosmos, car, sans lui, le monde serait voué au chaos. On aura lʼoccasion de revenir sur lʼimage solaire du prince. Pour les platoniciens enfin, la transcendance divine sʼoppose à son immanence telle quʼelle apparaît dans le stoïcisme : le démiurge construit le monde – le monde sensible – en observant un modèle supérieur – qui est aussi intelligible  : on a donc plusieurs hiérarchies dont celle qui oppose intelligible et sensible, cosmos

[…] a permis l'élaboration d'une structure expressive formelle composée de quatre éléments autour desquels se sont développés et ordonnés les différents opérateurs de tout discours sur l'expressivité corporelle : une dynamique, une différence, une immanence, une perception » (ibid.). Dans tous les cas cependant l'expression corporelle demeure fondée sur un dédoublement dynamique et un double. 40La voix est, de ce point de vue, la charnière expressive de cette déchirure entre corps et langage, langage

le renouvellement de l’ordre social (individuel et institutionnel) en dehors des sphères d’autonomie délimitées par le sacré. Ainsi, la civilisation est resté dans le domaine profane. Face à ce désordre naissent les religions monothéistes de la immanence et de la sensualité, et de la transcendance et de l’intellect[14]. En conclusion, le seul rapport possible est un rapport de subordination de l’homme à Dieu, de la nature aux hommes. Les choses sensibles n’ont pas d’importance, seul le langage est

si elle impliquait la présence d’un terme dans un autre (chaque terme se scindant alors en une pluralité de parties), de même la participation de l’être à l’un n’offre pas de réelle intelligibilité si l’on accorde à l’un une transcendance ou une immanence absolues. La manière dont l’un et les multiples êtres peuvent participer repose donc sur la façon dont est pensée leur différence. La concevoir comme exclusion et séparation, ou comme inessentielle et numérique ne permet pas l’activité du philosophe

 Henry et R. French, Paris, Interéditions, 1985, p. 112. 5 ° ° ° Une pyramide qui ne soit pas synonyme de tyrannie, une transcendance qui soit affranchie du dogmatisme. Un réseau de mondes enchevêtrés qui ne soit pas synonyme de chaos, une immanence qui soit affranchie de l'insignifiance. Notre monde ? 6 Introduction Kelsen, Hart et Ross, quelques-uns des meilleurs interprètes de la pensée juridique encore dominante aujourd'hui dans le sens commun des juristes, ont écrit l'essentiel

Athéisme 1L’athéisme n’est pas que celui qui nie l’existence de Dieu. C’est une partie de la définition de l’athéisme mais elle ne regroupe pas toutes les questions. L’athéisme est une position attachée à des thèses philosophiques. L’âge classique regroupe différentes définitions de l’athéisme. Ralph Cudworth dans un traité de 1678, distingue quatre formes d’athéisme :- hylopathien. Ceux qui pensent que la matière sent. La matière inerte produit les formes.Anaximandre. Thèse en opposition avec la

HEGEL (Georg W, Esthétique, Textes choisis, Paris, PUF, 1998 49. ↑ T. Adorno, Théorie esthétique, Paris, 1989, pp.159. 50. ↑ GENETTE (Gérard), L' Œuvre de l'art, Paris, Seuil, coll poétique, 1994. 51. ↑ GENETTE (Gérard), L’œuvre de l’art. Immanence et transcendance, 1994. 52. ↑ cf. La Crise de la culture, Paris, Gallimard, 1972 (1re éd. 1961). 53. ↑ SARTRE (J-P), L’imaginaire 54. ↑ Danto (Arthur ), La transfiguration du banal, Seuil 1989 ; L’Assujettissement philosophique de l’art

n’y a pas d’arrière monde. Le seul être qui soit est le réel. De même, la pensée est la vie, et non quelque chose d’extérieur à la vie; seuls les ignorants et les fous séparent penser et exister, dit Spinoza. Précisons la signification de cette immanence et cette transcendance chez Spinoza : La philosophie de Spinoza est généralement considérée comme le type d’une philosophie de l’immanence. Récusant aussi bien la notion de création que celle de finalité, Spinoza abandonne toute idée de transcendance