Indication Scénique

-  les noms des personnages présents en scène, au début de chaque scène, -  le nom du personnage qui prend la parole au début de chaque réplique. Et aussi :  -  les  indications  scéniques  (déplacements,  gestes,  jeux  de  physionomie,  ton, silences, etc.). Les indications scéniques s’adressent  au metteur en scène qui est  chargé  de  monter  la  pièce  et  à  l’acteur  qui  doit  jouer  le  rôle.  Elles permettent aussi au lecteur d’imaginer la représentation

La pièce de théâtre est une suite de dialogues, sans narrateur. Il peut s’agir de comédie, de tragédie ou (au XIXème) de drame. Ce texte est fait pour être joué, vu et entendu. Il faut donc être attentif à toutes les indications dans le texte -registres de langue, répartition de la parole, types de phrases- permettant de comprendre les intentions et sentiments des personnages ou les didascalies permettant de mieux comprendre certains points comme le lieu, le temps, le ton. I Composition d’une pièce

un public. L’écriture dramatique, outre ses caractéristiques communes avec les autres genres permet au lecteur donc d’imaginer sa mise en scène. Le texte théâtral se limite aux paroles prononcées par les protagonistes auxquelles s’ajoutent des indications sue le contexte spatio-temporel et sur les déplacements et les gestes des personnages. a) La double énonciation : les personnages se parlent entre eux, mais, alors qu’ils font mine de ne pas s’adresser au public, ils renseignent celui-ci sur l’action

Aparté = Ce qu'un acteur prononce et qui est censé n'être entendu que par les spectateurs et non par les autres personnages de la pièce de théâtre Dialogue/Monologue Didascalies Didascalies externes = indications scéniques en italique dans le texte Didascalies internes = indications de mise en scène que l'on peut déduire à partir des paroles des personnages. Double énonciation = elle est toujours présente au théâtre, c'est le fait, pour le personnage, de parler à un autre personnage de la

Racine. En quoi les commentaires de JL Barrault complètent-ils le texte de Racine ? Nous verrons d’abord en quoi le texte du metteur en scène s’engouffre dans celui de l’auteur, puis nous étudierons les gestes et le décor, avant d’évoquer le jeu scénique. Tout d’abord, nous allons étudier en quoi le texte du metteur en scène s’engouffre dans celui de l’auteur comme dans un texte troue. Nous pouvons affirmer que JL Barrault dit ce que Racine ne dit pas (didascalies en plus, le texte du metteur

Cependant, Roxane ne se doute absolument pas que celui qu'elle croit être poète n'est autre que Cyrano... elle est ainsi dupée. Le climat de cette scène est lié au mensonge et à la duperie dont use Cyrano pour séduire Roxane. L'espace et le jeu scénique sont déterminants dans l'élaboration de l'action. En effet on note, dès le départ, une barrière physique entre Roxane et Cyrano : le balcon. C'est d'ailleurs de lui dont il profitera, tirant son avantage de ce lieu qui empêche Roxane de la distinguer

soulignent souvent le conflit entre deux personnages. SOLILOQUE est une sorte de monologue intérieur, permet au personnage de s'adresser directement au public à l'insu des autres personnages. III) La didascalie. Indication scénique qui ne fait pas partie du dialogue. Elle fournit des indications sur le déroulement de la scène au lecteur : conditions dans lesquelles se déroule la scène, attitude des personnages,intonations, entrée ou sorite des personnages. IV) De multiples destinataires. Le langage

le théâtre est bien une re-présentation, il fait parler ses hommes, selon un principe de « double communication » : - La communication intra-scénique , entre les personnages : elle est essentielle parce que ce sont les échanges entre les personnages qui structurent et constituent l’action - La communication extra-scénique , qui va de la scène au public : ce public qui est ce vers quoi tout se dirige, il est le destinateur dernier du spectacle,

une pièce de théâtre, c'est aussi avoir accès aux didascalies, dont on connaît l'importance dans le théâtre du XXe siècle. Exemple : l'importance des indications de "Silence" dans Fin de partie de Samuel Beckett. Transition : Mais ces incursions de l'auteur dans notre appréhension du texte se substituent-elles pleinement à la réalisation scénique de l'œuvre dramatique ? Dans ce cas, pourquoi Beckett lui-même a-t-il tenu à faire représenter ses textes sur une scène de théâtre ? II – La force de

direct avec les passages au discours indirect pour s'en persuader) La fonction des fragments de récit : ils agissent comme des pauses dans le flot du discours (par contraste, ils en font ressortir la violence) en même temps qu'ils donnent des indications sur l'attitude du prêtre, sur les réactions des fidèles, ou sur le cadre/décor. Le mélange des discours introduit un jeu subtil autour de la parole dans le texte : deux voix sont présentes et semblent d'ailleurs se superposer à la fin du passage