Institution oratoire

religion. (L.33-36 question oratoire finale). Il pose clairement les limites de la religion. Il feint d’interroger pour affirmer avec plus de force que c’est la religion qui gouverne les hommes, sinon, ce serait le chaos. La loi à elle seule serait trop fragile pour gouverner les hommes, car il faut tenir compte des athées qui, ne craignant pas le châtiment divin, n’hésiteraient pas à bafouer les lois. Les dangers de l’athéisme sont cités (L.32). Il compare des institutions sociales au flocon de neige

savoir agencer les arguments ou faire preuve d’élégance dans le style. Quintilien définit l’art oratoire comme l’art de bien dire ce qui inclut aussi bien le fait de répondre correctement à des questions précises que de pouvoir capter son auditoire par la manière de s’exprimer. La vertu de l’orateur appellera plus tard l’idée de l’honnête homme, qui est un modèle pour tous. Une telle vision de l’art oratoire a été la source de l’humanisme qui a marqué l’histoire intellectuelle et l’éthique de l’Occident

également, comme un couple de chevaux attelés à même timon6. Et, à l’ouïr, semble-t-il pas prêter plus de temps et de sollicitude aux exercices du corps, et estimer que l’esprit s’en exerce quant et quant4, et non au rebours. Au demeurant, cette institution se doit conduire par une sévère douceur, non comme il se fait. Au lieu de convier les enfants aux lettres, on ne leur présente, à la vérité, que horreur et cruauté. Otez-moi la violence et la force : il n’est rien à mon avis qui abâtardisse7 et

supérieures, ainsi que notables locaux[59]. Les conférencières se recrutent pour l'essentiel parmi les avocates, déjà familières de la prise de parole en public. Les plus inexpérimentées se forment via des ateliers qui enseignent la technique de l'art oratoire et affinent la rhétorique suffragiste[60]. Certaines considèrent que ces modes d'action sont insuffisants pour toucher un public plus large, qui n'a pas accès aux « idées nouvelles » concernant les femmes. C'est ainsi que Marthe Bray organise en

cours (7 modules + des enseignements de français et de langue vivante) et de stages. horaire hebdomadaire 1ère année 2ème année ENSEIGNEMENTS cours TD TP cours TD TP Français 2 1 - 2 1 - Langue vivante étrangère 1 1 - 1 1 - Institutions et réseaux 2,5 2 - - - - Publics 1,5 2 - 2 - - Prestations et services 0.5 - - 2,5 2 - Techniques d’information et de communication professionnelle 0,5 - 4 - - 2 Ressources humaines - - - 1,5 - 1,5 Techniques

- Résurrection-Réorganisation des institutions culturelles d’Etat (l’Académie française, etc.)- La censure, de plus en plus tatillonne- La restriction de la publication (imprimés et surtout journaux et théâtres : les 2/3 des journaux supprimés ; à peu près 50 salles de th à Paris pendant la

postambule 1e extraitOlympe de Gouges, DDFC, Postambule 1e extrait, (1791) Intro : Les femmes s’impliquent activement dans les actions révolutionnaires mais continuent, après la chute de l’Ancien Régime, d’être exclues de la vie politique, des institutions, des assemblées législatives… Deux ans après la DDHC de 1789. Olympe de Gouge, dramaturge, essayiste et femme de lettres dont l’oeuvre est marquée par le combat contre les inégalités (elle milite notamment pour l’abolition de l’esclavage)

est issue de la religion ou de l’_« infâme » _que le philosophe veut « écraser » ; et il ne se contient pas dans ce dialogue. Le blâme de la religion est évident. En effet, on retrouve divers moyens déployés par l’auteur pour dévaloriser les institutions religieuses, leurs hommes, leurs lois, … Tout d’abord, relevons une périphrase satirique à la ligne 68, où pour signifier une église, l’auteur écrit : « une espèce de grange qui est près d[’un] […] poulailler ». Ensuite, il ajoute : « un homme

religions, « le crucifix » pour la première, « la Bible » pour la seconde. Il met ainsi en évidence un double paradoxe. Le christianisme s’est fondé sur la fraternité mais ne l’a pas lui-même pratiquée, contradiction que rappelle l’interrogation oratoire : « Et de qui ? de nos frères ». Nous relevons une seconde contradiction dans la dernière phrase du texte : le christianisme s’est d’abord trouvé opprimé par les « païens », pour preuve ses « martyrs », mais n’a pas hésité lui-même ensuite à opprimer

Le 7 vendémiaire, on impose au clergé de reconnaître la souveraineté du peuple et de promettre obéissance aux lois. La liberté des cultes est restreinte, cependant les réfractaires célèbrent des offices dans des couvents, des chapelles et des oratoires privés. Les prêtres émigrés rentrent en France où les cloches recommencent à sonner… Cependant, les royalistes inquiètent de plus en plus le Directoire : le 18 fructidor an V ( 4 septembre 1997) a lieu un véritable coup d’Etat, préparé avec les