Institutionnalisme

approches basées sur les compétences, mais de les repenser en revenant sur les apports plus anciens de la théorie de la firme. Dans cette perspective, la remobilisation des « grands anciens », à commencer par Bearl et Means et les auteurs du vieil institutionnalisme, Commons ou Veblen en particulier, apparaît comme un passage obligé. Ce n’est qu’à ce prix, pensons-nous, qu’une théorie « complète » de la firme associant ses dimensions organisationnelles et institutionnelles peut être envisagée. 37

par pays 2. Pour ne citer qu’un exemple, et comme l’explique la contribution de Marc Smyrl dans ce numéro, depuis le milieu des années 1980, les sciences sociales américaines ont « redécouvert » les institutions 3 en se revendiquant d’un « néo-institutionnalisme » au sein duquel les débats sont parfois vifs et souvent stériles 4. Cet engouement tardif pour les institutions fait sourire de nombreux cher1. À cet égard, si les (auto)critiques récurrentes de « la visibilité internationale » de la science

d'acceptable, satisfaisante. Cette décision est toujours délibérative. C'est la décision qui résulte d'un réelle volonté d'agir. Les prinicpaux courants sont l'école historique allemande qu'on appele la vision historicisme. C'est une vision institutionnalisme avec notamment les socialistes de la chaire. En Europe c'est le parti dominant. Ce courant s'est surtout développée. C'est un courant qui privilégie du point de vue méthodologique la démarche inductive, l'observation. Ce courant historique

sont discutables et l’objet de controverses. Histoire des faits économiques A la fin du 19ème et au début du 20ème s. les ouvrages et revues économiques accordaient beaucoup de place à l’histoire économique. Aux Etats-Unis, le nouvel institutionnalisme (T. VEBLEN) inspiré de l’école historique allemande et fondée sur le paradigme des notions de conflit et de pouvoir critiquait déjà l’orthodoxie (paradigme fondé sur la maximisation sous contrainte) pour son incapacité à intégrer dans ses analyses

institutionnels de redistribution, de réciprocité et d’échange de marché. L'analyse institutionnelle polanyienne vise à démontrer, dans la mesure du possible, l'historicité des caractéristiques constitutives de la structure économique. Si le nouvel institutionnalisme et l’approche «substantiviste» de Polanyi insistent toutes deux sur la centralité des institutions, les deux perspectives sont fondamentalement différentes. Concevoir l'économie et les marchés comme des processus institutionnalisés, comme

gestion et de la création des règles qui régissent les échanges. De plus il existe des asymétries d’information qui ouvrent la possibilité de comportement opportunistes. (Poker menteur, montrer une marge différente de la réalité). D. Le Néo institutionnalisme  (90’s) by Dimadgio and Powel. Ils s’intéressent aux dimensions symboliques d’une organisation, c’est à dire la culture, qui est importante. 1 /3 des fusions/acquisitions sont des échecs à cause de la culture. Ils ont mis à jour l’isomorphisme

permanence en train de se préparer à la forme de violence organisée qu'est la guerre, de s'y engager activement ou d'en récupérer" (Morgenthau): vision de la normalité de la guerre; la paix n'est au mieux qu'une trêve entre deux guerres Institutionnalisme libéral et néolibéralisme:  "L'effet naturel du commerce est de porter à la paix" (Montesquieu)  "Les citoyens réfléchiront mûrement avant d'entreprendre un jeu aussi pernicieux" (Kant) Dans les deux cas, le recours à la guerre

Adolf Wagner (cf. loi de Wagner) et Max Weber : au fur et à mesure que les pays se développent, la part de l’état augmente). Précurseurs les mercantilistes du caméralisme (Von Justi, Frederich List (principes d’économie nationale 1840). 2) Institutionnalisme américain : courant influencé par l’historicisme allemand, mais l’induction se réduit à l’abduction (raisonnement intuitif qui se substitue à une exploration systématique de tous les cas) et elle s’accompagne d’un effort de théorisation pour

d’analyse; au contraire il leur paraît important de s’interroger sur le mode d’utilisation des outils les plus souvent utilisés dans le cadre des politiques publiques (en particulier l’approche séquentielle, la path dependence, les réseaux, le néo-institutionnalisme, l’approche cognitive, …) pour les politiques menées au niveau de l’Union européenne ». [85] L’importance de soulever un tel débat n’est pas à minimiser. En effet, les conclusions des différents travaux effectués sur le sujet varient en fonction

l'approche néo-institutionnaliste pour aborder l'étude des conflits en Afrique subsaharienne et plus précisément en Somalie, en Côte d'Ivoire et à la RDC. En ce sens on assiste non seulement au « retour des institutions » sans verser à l'ancien institutionnalisme mais aussi à la redéfinition de la notion d'institution dans le temps et dans l'espace. D'où la nécessité selon Guy Hermet et Bertrand Badie d' « accorder une attention soutenue aux institutions replacées dans leur contexte spatial et temporel »