Interprétation Des Didascalies

théâtre est une œuvre qui peut être lu mais qui a surtout pour vocation d’être mise en scène, regardée. D’une part le metteur en scène qui a pour but de créer le décor et l’espace théâtrale, va pouvoir selon ses idées, choisir de respecter les didascalies de l’auteur ou changer la mise en scène initiale, c’est-à-dire les décors et la gestuelle des acteurs. Mais le metteur en scène devra tout de même respecter les recommandations et le texte de l’auteur. De plus, la mise en scène va permettre au metteur

ses qualités. Seule la représentation permet de "voir" les choix de mise en scène (décor, costumes, mise en oeuvre des didascalies), d'"entendre" les émotions véhiculées par le texte. En revanche une lecture attentive avant une représentation est recommandée · Pour bien se repérer dans des intrigues complexes, · Pour prendre connaissance des directives scéniques (didascalies), des déclarations préliminaires d'un auteur (son projet dans les préfaces notamment), · Pour analyser des passages clés

un travail d'adaptation scénique. En premier lieu, nous étudierons l'importance des didascalies. Ensuite, nous nous interrogerons sur le rôle du metteur en scène. Nous terminerons en évoquant la multiplicité des moyens d'expression qui fait l'originalité d'une représentation. DEVELOPPEMENT Dans le théâtre classique, celui de Molière ou de Marivaux, l'histoire occupe le premier plan. Les didascalies, internes ou externes, sont discrètes et se limitent en général à indiquer les déplacements

partie, nous étudierons les caractéristiques de la mise en scène, puisées dans le théâtre de l’absurde et appuyées sur des didascalies. Il est possible de définir cet extrait comme un monologue car entre les deux personnages, l’un occupe la quasi-totalité des répliques dans cette scène (18 lignes), Caligula, tandis qu’Hélicon ne dit que quelques mots (1 ligne). Les didascalies reproduisent le même schéma, c’est-à-dire qu’elles caractérisent, presque toutes, le personnage de Caligula. Ce monologue

doit tout de même rester secondaire. 1) Le costume de theatre doit rester secondaire car il n’est qu’un des éléments de la pièce. Au même titre que le décor ou le choix des acteurs. En effet l’élément principal de la pièce est le texte et les didascalies qui révèlent directement les intentions de l’auteur. Le costume doit donc laisser au texte toute son expressivité. Dans la scène six de l’acte deux de britannicus de Racine , lorsque Néron soumet Junie à un dilemme difficile ses paroles sont beaucoup

scène sont entendues du public, elles ne le sont pas toujours des autres personnages. Ce mécanisme se manifeste avec le plus d'évidence dans les apartés. Dans le texte A, la didascalie « bas à Mathurine » indique que les paroles de Dom Juan ne sont pas perçues par Charlotte (et réciproquement avec « Bas à Charlotte »). La didascalie « à part » des textes B et C indique que les propos tenus ne sont entendus que du public. Ceci crée un forme de complicité avec le spectateur, placé dans une position de

procédés stylistiques qui guident le chef d’orchestre d’une pièce de théâtre, le metteur en scène. C'est le cas des didascalies qui sont indispensables pour permettre la représentation de la pièce de théâtre. En effet, le texte de théâtre n’indique pas seulement ce que doivent dire les comédiens : il précise de quelle façon ces paroles doivent être prononcées. Les didascalies, très présentes dans les textes théâtraux, sont des indications qui permettent et facilitent la représentation de la pièce

forme de didascalies. Celles-ci sont très importantes aussi bien pour les comédiens que pour le metteur en scène puisqu'elles donnent des indications utiles pour la mise en scène, le découpage des actes et des scènes avec des didascalies externes qui indiquent qui prend la parole et les liens entre les personnages comme par exemple dans Dom Juan de Molière, avec la didascalie initiale, on apprend qu'Elvire est la femme de Don Juan qui est lui-même le fils de Don Louis. Les didascalies externes sont

aux acteurs des indications pour la mise en scène : Le texte théâtral contient souvent des didascalies, non seulement dans le scène d'exposition, mais également dans la suite, au début ou à l'intérieur des scènes. Les déplacements et les attitudes des acteurs sont donc parfois précisés. Le passage extrait de "En attendant Godot" repose sur un comique de geste qui sont indiqués par les didascalies. Parfois le ton de voix est également suggéré, ou l'état d'esprit du personnage, comme c'est le

passages comme on le souhaite. Ensuite, les didascalies sont aussi un avantage de la lecture. Elles permettent de se représenter la scène, d’imaginer. Les indications de son, de lumière et de décors nous imposent un cadre. Les informations sur les costumes, les actions et les tons empruntés par les personnages nous transportent et permettent de recréer la scène. En effet, dans La Nuit de Valognes de Eric Emmanuel Schmitt, les didascalies mettent un place une atmosphère spéciale, presque lugubre