Iphigénie Dénouement

hypocrites, les ambitieux, les naïfs, les bavards, etc. Racine dénonce les excès de la passion amoureuse: de la mère pour son beau-fils (Phèdre**) ; de la mère pour ses enfants (Andromaque**) ; de deux amants (Bérénice**) ; du père pour sa fille (Iphigénie**) Les genres littéraires : Lethéâtre avec l*a comédie* et la tragédie Le roman LA HIÉRARCHIE DES GENRES : Le genre noble est illustré par : –la tragédie* (*théâtrale*)* ; Les genres moyens sont représentés par *- la comédie

extraits d’opéra, Iphigénie en Tauride et Paride ed Elena (Paris et Hélène), Mme de Tourvel à Händel avec « Ombra mai fu ...» (« Aucun ombrage ne fut jamais plus doux... »), aria extraite de l’opéra Xerxes et un air pastoral, « Le coucou et le rossignol ». Exemple : Iphigénie à l’Opéra (TC.00 :14 :15 à TC.00 :15 :30) Dans cet extrait, on passe du parc de Mme de Rosemonde à l’Opéra, où se déroule une représentation (live, ou « en direct » dirions-nous aujourd’hui) d’ Iphigénie en Tauride. La musique

est riche et célèbre. 1673-1674 Mort de Molière en 1673. Suréna, dernière tragédie de Corneille. Publication de l’Art poétique de Boileau en 1674. 1674 Campagne de Turenne en Alsace. 1674-1676 Le 18 août 1674, Racine donne à Versailles Iphigénie en Aulide qui émeut encore. La même année, il est nommé trésorier de France en la généralité des Finances de Moulins, ce qui lui assure de confortables subsides. Il est anobli et sa noblesse est transmissible. Enfin, il est le grand vainqueur de

littéraires et mondains (il rencontre La Fontaine, Molière, Boileau, …) et devient dramaturge. Il connaît son premier grand succès avec Andromaque (1667). Les années suivantes les succès s’enchainent avec Bérénice et en suite, Bajazet, Mithridate et Iphigénie. D’autres grandes tragédies se succèdent, parmi lesquelles, Phèdre, l’une de ses pièces les plus célèbres, Esther et Athalie, (aux sujets bibliques), etc. ainsi qu’une unique comédie, Les Plaideurs. Il est reçu à l’Académie française en 1673 et il

Dans les tragédies de Racine, les liens familiaux sont encore plus étroits. ▪ Dans Britannicus, l’action se joue entre un fils (Néron), sa mère (Agrippine) et son demi-frère (Britannicus). ▪ Dans Iphigénie, le drame se noue entre une mère (Clytemnestre), un père (Agamemnon) et leur fille (Iphigénie). Dans ce cadre familial, les assassinats surpassent en horreur tous les crimes : ce ne peut être que des Infanticides, des fratricides ou des parricides ! La tragédie doit comporter cinq actes

1666. 2. Le succès d'Andromaque en 1667 ouvre une décennie de grande création où l'on trouve au côté d'une unique comédie (Les Plaideurs en 1668) six grandes tragédies : Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677). Auteur à succès mais ébranlé par les cabales et ayant renoué avec le jansénisme, Racine abandonne le théâtre, devient Historiographe du Roi et entre à l'Académie française en 1672. C'est pour répondre à la demande de Madame

andromaqueAndromaque est une femme optimiste et pacifiste. En effet, elle ne veut pas et ne pense pas que la guerre aura lieu : « La guerre de Troie n’aura pas lieu, Cassandre ! » (scène 1, acte I). De plus, nous voyons dans la scène d’exposition qu’elle ne contre-attaque pas par rapport à ce que lui dit Cassandre. Andromaque est donc douce et sensible comme nous le voyons dans la scène 3 de l’acte I avec Hector, son mari qu’elle aime et admire. Dans cette scène, elle parait un peu naïve, notamment

l'auteur dépeint le Roi-Soleil sous les traits d'Alexandre. Mais son véritable succès arrive en 1667 avec "Andromaque". Suivent alors d'autres coups de maître, avec notamment et successivement, en 1670, 1673 et 1674, "Bérénice", "Mithridate" et "Iphigénie".  En 1677, Jean Racine interrompt ses créations dramatiques avec "Phèdre". Il se consacre dès lors à l'historiographie et se met, avec Boileau, au service de Louis XIV, appuyé par Madame de Montespan, alors maîtresse du roi. Il exerce cette activité

classique, au contraire marquera le triomphe de l’émotion tragique proprement dite, Racine incarnant l’idéal du tragique pur, distinct du pathétique comme du dramatique. Le dramatique (tragicomédie ou drame romantique) repose sur l’attente anxieuse du dénouement, tandis que les péripéties fortuites d’un conflit violent font alterner l’espoir et la crainte. Le tragique comporte des éléments pathétiques (pitié) et dramatiques, mais il les dépasse et se fonde sur la lutte éternelle de l’homme contre le destin

à l’époque classique, les deux dramaturges les plus importants sont Jean Racine et Pierre Corneille. Quand sa pièce, Bérénice, a été critiquée parce qu’elle ne contenait pas de dénouement fatal, Racine a répondu en contestant le traitement "conventionnel" de la tragédie. Corneille pratiquait aussi une tragédie à dénouement non fatal, ou tragi-comédie, genre apprécié auparavant mais sorti des mœurs du public depuis. À la même époque, Jean-Baptiste Lully met au point avec Philippe Quinault une forme