Islam Et Laicité

au candidat socialiste Jean-Claude Bois[18]. Sa stratégie de « dédiabolisation » du Front national commence à déranger au sein du parti. C'est dans cette optique qu'elle déclare par exemple sur LCI le 30 avril 2003 : « Il faut faire émerger un islam français, parce que l’islam de France, on a l’impression que c’est une notion territoriale ». Sur la question de l'avortement, elle a une position beaucoup plus souple que la ligne traditionnelle du FN, ce qui est également source de critiques en interne

(ASFR) de 1992 à 1998. Il rejoint le CNRS en 1993 et, en 1995 se lie au groupe mixte de EPHE (École pratique des hautes études : développement de la recherche et de la formation par la pratique de la recherche) en sociologie des religions et de la laïcité fondé par Jean Baubérot, se spécilisant dans l'évolution des croyances et pratiques religieuses et établit des outils de recherche et de comparaison afin de mesurer cette évolution. Introduction Dans les années 1960 et 1970 , la thèse de la

Les apports des 3 grandes religions monothéistes (judaïsme, christianisme, islam) à la culture occidentale. Durant cette étude nous allons chercher de répondre a deux grand axes majeures : Quel rapport y a t’il entre la religion et la culture ? Qu’en est t’il de la religion dans notre propre culture ? I. Quel rapport y a t’il entre la religion et la culture ? Dans toutes les cultures, la religion occupe une place privilégiée. La culture occidentale se caractérise par la religion judéo-chrétienne

En 2001, sur 53 pays africains, 35 étaient en guerre. Années 90 Décennie noire pour l’Afrique. Aujourd’hui 4 conflits (RDC, Ethiopie ≠ Somalie, Tchad ≠ Soudan, Libye), dits « de basse intensité ». Quelques pays d’Afrique ont été Marxistes (- laïcité) : Somalie, Guinée, Mali, Soudan, Madagascar. Mais entrée dans la guerre froide avec la révolution éthiopienne (1974), et les conflits consécutifs à la décolonisation portugaise de l’Angola et du Mozambique (1975) armés par les deux grands. Ehrlich

femmes soumises à leur mari). Le CCIS, Conseil Central Islamique Suisse, présidé par le Biennois Nicholas Blancho, est également mis en avant par les médias. Ce mouvement agace ou effraie le Suisses et même les musulmans parce qu’il prône un islam radical et qu’il donne une mauvaise image des musulmans. Il souhaiterait par exemple, que les musulmans puissent vivre dans une société parallèle où ils auraient leurs propres écoles. A l’intérieur, on enseignerait le Coran. Les femmes pourraient porter

origines et croyances. a. Le judaïsme. b. Le christianisme. c. L’islam. 4. Le judaïsme, le christianisme et l’islam : développement et ruptures. a. Le judaïsme. b. Le christianisme. b. L’islam. c. Judaïsme, christianisme et islam dans le monde actuel. 5. L’organisation de la séquence 1. Qu’est-ce que la religion ? Les références religieuses sont omniprésentes dans notre société, le tour de France des vins et des fromages, les prénoms de la classe et leur origine

de « citoyenneté autre que celle de la foi islamique, selon laquelle l’Arabe, le Byzantin, le Perse sont égaux sous la bannière de Dieu ». L’islam, suivant une logique binaire ami/ennemi, ne reconnait que l’existence de deux mondes : le Dar al Islam (monde de l’Islam) et le Dar al Harb (monde de la guerre). Cette conception conflictuelle du monde est le moteur de son expansion et de son organisation unitaire. Si l’umma rejette le principe de l’Etat comme finalité ultime, elle ne peut être cependant

- Londres soutient face aux turcs les kurdes puis cesse son aide en raison des réserves pétrolières et hydrographiques (Kirkouk et Mossoul) 2 L’islam et les minorités religieuses La coexistence des monothéismes (judaïsme, christianisme et islam) est source de tensions entres les minorités (juive, chrétienne) et la majorité musulmane. Cette mosaïque multi-confessionnelle, source de tension et de conflit d’intérêt entre états, pousse les gouvernements de la région à jouer sur les différences

1. Margot Badran, ≪ Islamic Feminism on the Move ≫, dans M. Badran, Feminism in Islam: Secular and Religious Convergences, Oxford, Oneworld Publications, 2009, p. 323-338. Ce texte avait pour origine une contribution a la conference sur le feminisme islamique organisee par Islam & Laicite et par l’Unesco ; il a ete publie en francais sous le titre ≪ Le feminisme islamique en mouvement ≫, dans Islam & Laicite, Existe-t-il un féminisme musulman ?, Paris, L’Harmattan, 2007, et traduit dans

récupérer l’héritage perdu et de nouveau cultiver et faire progresser.  * Al – Kawakibi  * Le réformisme musulman défend l’idée que les sociétés islamiques traversent une période de décadence, dont elles pourront sortir qu’en acceptant un islam rationnel ouvert aux sciences. * L’ijtihâd : Comme de nombreux penseurs réformistes, Al Kawakibi rejette le taqlîd (reproduction servile de la jurisprudence des Anciens) et soutient l’ijtihâd (travail d’interprétation de la loi religieuse guidé