Isotopie

mouvement =>envie de l’esprit de bouger, s’élever v.6-7 comparaison esprit=nageur eau représente la fluidité, lieu sans restriction : l’esprit doit se mouvoir loin de terrestre -pour accéder au bonheur : isotopie du bonheur « gaiement » « indicible et mâle volupté »=> impression générale d’euphorie qui prévaut dans la description de l’élévation spirituelle II/Dualité (v.9-14)· impératifs verbes d’action = ordre => nécessitée quitter la

1. Allégorie L’allégorie « est une image qui se développe dans un contexte narratif de portée symbolique, selon une isotopie concrète entièrement cohérente, et qui renvoie terme à terme, de manière le plus souvent métaphorique, à un univers référentiel d’une autre nature, abstraite, philosophique, morale, etc. Elle se reconnaît donc à deux caractères principaux : - la continuité de l’expression figurée ; - la coexistence systématiquement maintenue d’un double sens, littéral et symbolique. »

d’aspectualisation L’aspectualisation indique l’aspect de ce qui est décrit en mentionnant ses propriétés et ses parties. D’un point de vue méthodologique il faudra s’attacher à l’étude des catégories suivantes : Les noms : études des champs lexicaux et des isotopies dominants, du registre de langue, des articles employés et de leurs valeurs. Les caractérisants du nom : étude des adjectifs (antéposés/postposés), des compléments du nom, des propositions relatives (déterminatives ou appositives). Les verbes et

« Le Vin des chiffonniers » Baudelaire, Les Fleurs du mal Explication linéaire ( oral des EAF Situation du texte - Présentation succincte de l’auteur et de l’œuvre ( amorce - Présentation du texte : Ce poème intitulé « Le vin des chiffonniers » (poème CV dans l’édition de 1861) est le deuxième d'une courte section des Fleurs du Mal intitulée « Le

elle le principe secret du tumulte et de l'événement" (B. Boie, ibid. p. 1345), selon l'antithèse qui constitue l'enjeu du roman. Ce faisant, il apparaît que de telles pistes lexicales sont régies par une unification thématique, qu'analysent les isotopies, ici /vacuité/ + /dysphorie/. Dès lors qu'est retenue cette optique, un dilemme tenaille l'analyste : soit il choisit de suivre en contexte des mots vedettes dont la pertinence provient de leur haute fréquence (par exemple le niveau sensoriel

l'état d'accablement des personnages figés dans une même posture de recueillement et d'admiration B. Une scène pathétique, tragique - une scène macabre, une atmosphère sinistre, lugubre  - une tristesse poignante chez tous les personnages - isotopie lexicale de la pitié, de la déploration, des sentiments de compassion - béatification de l'héroïne : rôle des superlatifs « la plus respectable innocence » - les hyperboles très nombreuses, figures de l'amplification : « frémir », « horrible injustice

lié un ou plusieurs autres. Comparons à ce propos la description de RASTIER, qui propose que : « Ce n’est pas une métaphore qui est filée pour constituer deux isotopies, mais un nombre indéfini de connexions métaphoriques (dont le contenu n’est pas nécessairement identique) qui sont établies entre des sémèmes relevant de plusieurs isotopies. » Il est donc possible que plusieurs domaines soient impliqués dans une métaphore filée. En exploitant le même domaine source, la métaphore peut impliquer des

et acte de Résistance. Nous verrons dans une première partie la nature particulière de la poésie de guerre ; puis, dans une seconde partie le rôle du poète selon Aragon dans le contexte de la Résistance. I La poésie de guerre : l’ode épique A/ Isotopie de la guerre Les termes référant à la guerre sont légion dans ces six premiers quatrains. Tout d’abord des termes renvoyant à l’armée : les « cuivres » qui sont ceux des militaires en bataille ; le « carabin » qui désigne à l’origine le soldat portant

un rôle profondément politique. Voir le champ lexical de la vision, les termes renvoyant à la politique (notamment la « Cité », « polis » en grec, d’où « politique ») la difficulté pour se faire entendre : mais ce rôle n’est pas aisé. Toute une isotopie définit les adversaires du poète : les « contempteurs », les « insultes », on le « raille »… B/ Un pont entre Dieu et les hommes un élu : s’il est tant méprisé, c’est qu’il est différent des autres hommes. Relever dans le texte tous les termes

Enfin, la thématique du « pont » appuie l’hypothèse selon laquelle il y a passage du monde réel à un monde différent : le pont constitue la construction qui permet de se rendre d’un lieu à un autre lorsqu’on le traverse. En outre, il y a une isotopie de l’art tout au long de ce poème, de sorte que la ville décrite peut en fait être considérée comme une œuvre d’art, un tableau (d’autant plus que le poème est encadré par « ciels » et « comédie », deux mots relatifs à l’art). Les termes afférents