Jacqueline De Romilly

l'aède pouvait alterner à son gré formes archaïques et modernes : « la langue homérique est un mélange de formes d'époques diverses, qui n'ont jamais été employées ensemble et dont la combinaison relève d'une liberté purement littéraire » (Jacqueline de Romilly). Mieux encore, la langue homérique combine différents dialectes. On peut écarter les atticismes, transformations rencontrées lors de la fixation du texte. Il reste deux grands dialectes, l'ionien et l'éolien, dont certaines particularités

» sont-ils, votre lecture des chants V à XIII de l’Odyssée, absolument différents ? (manuel Bréal) • « Non seulement les dieux ressemblent aux hommes, mais c’est pour eux qu’ils se passionnent ». Commentez et discutez cette affirmation de Jacqueline de Romilly. • Comment les relations entre les hommes et les dieux apparaissent-elles dans les chants V à XIII ? (Profil Hatier, Programme en un seul volume) SUJETS PORTANT SUR UN THEME OU UN MOTIF (PLUTOT 8 POINTS) • Quel traitement particulier de l’espace

La liberté, un sujet vaste. Les Grecs, aux environs du 5e siècle, avaient leur idée bien fondé sur ce que représente exactement cette liberté. C’est ce dont parle ce texte, qui ressort uniquement les idées de l’auteur Jacquelinne de Romilly. Tout d’abord, parlons un peu des Perses. Ils vivent sous un régime de monarchie absolue, c’est-à-dire qu'ils vivent sous le règne d’un roi, pour lequel ils ont une obéissance absolue envers lui. Tout le peuple est un esclave, à l’exception du roi, qui lui

deux personnages et le public en affirmant d'elle-même : « Je vais te suivre, et parce qu'il le faut, et parce que je désire la mort[45] » ; la surprise souligne l'héroïsme du personnage[46]. On pourrait multiplier les exemples, puisque selon Jacqueline de Romilly, « [Euripide] possède si bien l'art de tendre l'action, de faire peur, de faire palpiter ! C'est déjà, on peut le dire, l'art d'un écrivain de métier, d'un homme de lettres[47]. » Reconnaissance et péripétie sont pour ces raisons, d'après Aristote

Elle porte encore un sens à l’histoire et à la vie. Elle est enfin un médiateur essentiel permettant la communication et la compréhension de deux interlocuteurs. Le monde rend hommage à l’ouvrage Sa majesté des mouches de Jacqueline de Romilly dans l’un de ses articles parus le 28 octobre 2008. Ce qui pose problème, c’est finalement la difficulté de comprendre l’autre. Comment saisir sa pensée avec profondeur, comment saisir sa pensée au final ? Si les mots construisent des phrases

oppositions, et surtout de celle de la loi de la Justice et de la vie sociale : Créon et Antigone ne favorisent toujours l’une que par rapport à l’autre ; ainsi, l'un comme l'autre sont-ils responsables de la tragédie. De plus, comme l'a montré Jacqueline de Romilly, Créon ne pense que par opposition et évidences (hommes/femmes, opposants/alliés) qui le conduisent à la tyrannie, quitte à contredire ses beaux discours initiaux. Il veut la cohésion et tout se détruit, sa famille comme l’État, car il souille

l'entreprise que dans la sphère politique, les inégalités subsistent. I Un combat féministe lancé par les suffragettes. Édith Cresson, nommée Premier ministre en mai 1991, fût la première femme en France à atteindre ce niveau de responsabilité. Jacqueline Bauchet 1ère femme nommée au conseil d'état en 1953. En 1959, Jeanne Lévy 1ère titulaire d'une chaire de médecine à la faculté de Paris et l'école des pont et chaussée s'ouvre aux filles. En 1961, Marcelle Claverie devient la première femme

cette période de gloire et d’omnipotence, celle-ci marque la naissance du théâtre et l’âge d’or de sa production et la période la plus frappante de son modelage telle qu’un siècle plus tard Aristote ait pu en définir les règles le régissant. Jacqueline de Romilly dit à ce propos : « La tragédie grecque, avec sa moisson de chefs-d'œuvre, dura en tout quatre-vingts ans ». A cette époque le théâtre fut un facteur normatif pour la société entière l’audience étant quasi-totale. Ne serait-ce que la construction

sujette à débat : le nom employé, πρόσωπον / prósôpon, désigne le visage, mais le fait est que les hermai sont ornés d'unphallus dressé, en ronde-bosse, constituant une cible facile pour le vandalisme. Certains historiens, comme Jean Hatzfeld, Jacqueline de Romilly ou Eva C. Keuls, estiment donc qu'il s'agit d'une manière pudique de désigner le phallus. Ils s'appuient notamment sur un passage de Lysistrata, une comédie d'Aristophane : alors que le chœur entre, doté d'une formidable érection, il est apostrophé

directe où tous les citoyens votaient directement les lois. Or, Aristote a aussi connu la période où Athènes pouvait jouir d’une certaine autonomie politique tout en étant sous domination macédonienne. Voir à ce sujet les nombreux écrits de Jacqueline de Romilly ou de Pierre Vidal-Naquet. 11Aristote : l’homme, animal politique Grégory Vatin titulaire d’un mastère en philosophie DR Bibliographie Aristote - La Politique - L’Éthique à Nicomaque Gustave Glotz - La Cité grecque, Albin Michel