Judith Butler

de la psychanalyse, Paris, Puf, Epiméthée, 1985, ch. VI & IX Par ailleurs, dans la sphère psychanalytique : Monique David-Ménard : _Sexualités, genres et mélancolie. S’entretenir avec Judith Butler, _Paris, Campagne Première, 2009 : cf. notamment : « L’institution des corps vivants selon Judith Butler » (et réponse de l’intéressée) pp. 197-218. La Bible : _La _Genèse, premier et surtout second récit = ch. 1, 2, 3 + « Le sacrifice d’Abraham » = ch. 22 (là-dessus, cf. Derrida : Donner la

distinctes, qu’en est-il des genres sexués ? -Nait-on homme/Femme ? Le genre est il une construction socioculturelle ? On retiendra deux auteurs : «On ne naît pas femme, on le devient» Simone de Beauvoir «Le genre est une construction culturelle» Judith Butler Les gender studies comprennent plusieurs type d’études interdépendantes : les études sur les femmes, les études féministes et les études de genre. Le gender marketing est donc un dérivé des études féministes des années 1970, car ce sont les premières

que des enfants en souffrance nourrissent l'illusion d'être toujours en symbiose avec leur mère[13]. Ces cas psychopathologiques semblent ne pas s'inscrire dans le schéma œdipien. Par ailleurs, au sein des Gender Studies, la féministe américaine Judith Butler, tout en reconnaissant l'apport freudien, critique l'unilatéralité sexuelle du complexe d'Œdipe. Dans son ouvrage Gender Trouble (1990)[F 9] elle critique la conception freudienne d'une bisexualité sans véritable homosexualité telle qu'elle est

compte sa contradiction fondamentale. La vie ordinaire offre en conséquence le terrain où l’homme, simultanément, se conforme à des normes qu’il reconnaît comme étant les siennes et qu’il a même été amené à désirer. Ce désir, comme le nomme Judith BUTLER dans son livre ( la vie psychique du pouvoir, éd Léo Scheer 2002 ), « c’est la condition pour qu’il devienne sujet, entre conflit avec ces normes qu’il supporte sans les souffrir totalement ou plutôt en souffrant d’avoir à les supporter (surtout

intelligent, licencié és Lettres, homme des plus intelligents, membre de l’ordre du Mérite ».Cette fonction de votre habillement – la fonction publicitaire – nous semble des plus singulières ».9 Cela fait écho à la philosophe et féministe queer Judith Butler qui, dans son best-seller Trouble dans le genre, déclare en s’inspirant d’une théorie de Simone de Beauvoir : « L’esprit ne se contente pas d’assujettir le corps ; il nourrit même parfois le fantasme de pouvoir totalement échapper à 5 Valentin

: l’espace non-poppérien du raisonnement naturel. Paris : Nathan. Approches constructionnistes et relations entre société et phénomènes individuels BERGER P., LUCKMANN T., (1966), La construction sociale de la réalité, Armand Colin, 1996. BUTLER Judith, Le pouvoir des mots, politique du performatif, Paris, Ed. Amsterdam, 2004 (éd. Or 1997). COULON A., L’ethnométhodologie, PUF, 1987. FOUCAULT M., L’archéologie du savoir, PUF, 1969. FOUCAULT Michel, Les mots et les choses, Paris, Gallimard, 1966

libéré, décomplexé. Il n’est pas rare de voir les rôles s’inverser : la femme utilise son corps comme une arme, sa sexualité devient un pouvoir qu’elle n’hésite pas à utiliser sur les hommes par intérêt : dans l’entretien mis à notre disposition, Judith Butler (biographie en annexe) évoque notamment les rapports ambigus que peuvent entretenir les professeurs avec leurs étudiantes, dans le cadre universitaire par exemple, pour obtenir un «coup de pousse», une dérogation, une bonne note, souvent dans une

aujourd'hui pour des femmes de pays comme la France. Même n effet aujourd’hui l’émancipation de la femme est au cœur des débats, le fait même de continuer à en parler nous renvoie aux inégalités et à la hiérarchie qui subsiste entre les sexes.  Judith Butler qui a eu beaucoup d'influence sur le féminisme, a rédigé un essai sur les troubles dans le genre. Elle affirme que même la dualité sujet/objet, pourtant concept de base dans la pratique féministe qui cherche à redonner aux femmes le statut de sujet

amies les licornes. La création artistique où le sujet femme est au premier plan évolue vers des références culturelles, sociales et politiques qui expriment ce que la théorie féministe appelle le « genre » ou la définition sociale de l’identité (Butler 2005). De sorte que l’art féministe s’apparente à un processus de réappropriation de l’identité qui va de l’affirmation de la féminité à la quête d’une identité de femme dépourvue ou exempte de rapports de subordination et d’infériorité sociale

individus et les groupes dominés se forgent une identité politique à partir de laquelle ils luttent et s'affirment comme sujets de leur propre libération”. Judith Butler : la catégorie des femmes n'est pas d'emblée une identité politique. Pour cette raison elle ne peut pas garantir à priori une solidraité entre toutes les femmes. Selon Butler déconstruire la catégorie de femmes signifie continuer à l'utiliser cette catégorie ne peut devenir une catégorie politique que à condition d'etre devoyée