Juge d'instruction

en garde à vue puis en détention provisoire pour sa présumée implication dans un trafic de stupéfiants, elle reproche à la justice française de ne pas lui avoir laissé le choix de son avocat et de ne pas avoir pu être entendue immédiatement par un juge avant sa détention provisoire (art 5 § 3 et 6 de la ConvEDH : droit à la liberté et à la sûreté et droit à un procès équitable). La CEDH a une nouvelle fois condamné la France pour violation du droit à la liberté, Mme Moulin ayant passé 4 jours et

légale : se soumettre et respecter la loi qui préserve l’intérêt général. - justice sociale  justice commutative (Aristote) : c’est le fait d’appliquer, les mêmes règles et les mêmes sentences à tous les individus dans une situation identique. Ex : un juge applique la loi donc la justice sociale. - justice individuelle  justice distributive : elle consiste de donner à chacun selon son mérite du point de vue des récompenses et des sanctions. La justice doit maintenir l’ordre public : elle autorise donc

de la poursuite du délinquant et elle doit apporter la preuve des faits. Selon le principe du contradictoire, celui qui est accusé de l'infraction bénéficie des mêmes droits que son accusateur et peut en conséquence se défendre librement. - Le juge a un rôle passif car l'intérêt de la société n'est pas protégé, il ne met pas en oeuvre l'action publique qui est l'action pour l'application de la peine. Il ne joue aucun rôle dans la recherche des preuves de l'infraction. Il est seulement un arbitre

adaptés à une société sans grande complexité d’organisation. De ce modèle accusatoire, peut être dégagé quatre grands traits caractéristiques. Le premier relevé au travers de cette réflexion est celui de l’élément politique discriminant. En effet, il est jugé important car c’est qui a donné son nom à la procédure accusatoire. Cette procédure est dite comme telle parce que l’Etat exige que les poursuites pénales soient déclenchées par un accusateur et uniquement par celui-ci. Ceci engendrant donc deux conséquences

connues mais deux remarques sont à faire : -les échos médiatiques qui les rendent très connus n’engendrent qu’une connaissance superficielle de ces institutions. Rapport de 2007 : 69% des personnes interrogées étaient incapables de différencier un juge et un procureur de la République. -ce tapage est assez trompeur car il pourrait nous faire oublier que ces institutions ne représentent que l’aspect pathologique du droit. Dans la vie de tout les jours, dans l’immense majorité des cas, on ne fait

divers titres du Code peuvent être ainsi analysées:Dispositions préliminaires Action publique et action civileLes délais de prescription de l'action publique (art. 4) et de la peine (art. 689 à 691) sont désormais unifiés. Les actes de poursuite et d'instruction interrompent la prescription de l'action publique en toutes matières (art. 5) , donc même en matière de contravention. Quel que soit l'auteur du dommage, l'action civile peut être portée devant la juridiction répressive saisie de l'action publique

parties en ce sens que celles-ci peuvent s’en prévaloir et doivent s y conformer. L’opposabilité de la chose jugée signifie que ce qui a été jugé peut être opposable à tout le monde, personne ne peut revenir sur ce qui a été jugé (il existe malgré tout la grace), en principe aucune autorité administrative ou politique ne peut revenir sur la décision, le juge lui-même ne peut pas car en prononçant son jugement il épuise sa compétence et est dessaisi de l’affaire. Deux points doivent être soulignés

jugement) Révolution : action populaire, jury d’accusation au stade de l’instruction, puis jury de jugement qui se prononce sur la culpabilité/innocence Système changé sous le Directoire : création des juges d’instruction, déclenchement des poursuites par le MP 1811 : Code d’instruction criminelle. Autoritaire, retour des conceptions d’ancien régime auxquelles la révolution avait voulu mettre un terme. Création des chambres d’accusation, principe de l’unité de la justice civile et pénale, principe

juridictionnelle pour personnes disposant de revenus insuffisants Principes généraux du procès collégialité : collège d’au moins 3 juges : rempart contre risques d’erreurs ou pressions. Sf : Conseil des Prud’hommes (4), juges uniques par tradition au T.I., juge de l’exécution et juges aff. familiales du T.G.I. … aujourd’hui, pour désengorger justice pratique multipliée. double degré de juridiction : juges d’appel vont infirmer ou confirmer la décision des premiers juges. Sf : l’appel d’une décision de Cour

concernent particulièrement les étrangers. Dans ce cas, leur mise en œuvre suppose la constatation d'éléments objectifs faisant présumer la qualité d'étranger (Cass. crim. 25 avr. 1985), ce qui laisse place à une grande part d'arbitraire. Il a été jugé qu'un dialogue en langue étrangère ne constitue pas un élément d'extranéité justifiant un contrôle (Cass. crim. 10 nov. 1992 ), non plus que la lecture d'un journal en langue étrangère (CA Paris, 18 juill. 1991). B. - Violation des règles relatives