Jurgen Bey

les dimensions principales que chacun des « pôles » retenus nous permet d’explorer, sans chercher à les opposer (alors que les auteurs concernés peuvent eux-mêmes le faire dans des controverses publiques). Par ailleurs, on a mis de côté un auteur, Jürgen Habermas, qui a pourtant fait de l’actualité des Lumières un de ses thèmes centraux. Pourquoi? Tout d’abord, parce que ses réflexions ne correspondent pas au complexe théorique/empi1. On rejoint [Corcuff, 1999] les critiques d’Alain Caillé [1993]

Le constat d’Habermas du politique des états-nations dans un contexte mondialisé et la solution qu’il entrevoit. Né en 1929, Jürgen Habermas est un philosophe Allemand qui, tout au long de sa carrière, c’est intéressé à la politique, l’histoire et bien sur, la philosophie tout en délaissant l’esthétique et tout ce qui touche l’art. Il a écrit plusieurs livres qui sont très explicatif de sa philosophie : L’avenir de l’état-nation et L’intégration Républicaine. Dans ces deux publications, Habermas

Internationale de Justice (CPI), la Banque Mondiale (BM), le Fonds Monétaire International (FMI), l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) s’est fortement inspirée du projet kantien. Par ailleurs, comme nous le rappelle le philosophe allemand Jürgen Habermas, Kant n'a pas anticipé l'évolution des grandes crises internationales comme les deux grandes guerres mondiales, le terrorisme international, les génocides et les déportations. En son temps, quelque prophète qu’il eut pu être n’aurait jamais

Francfort-sur-Maine en Allemagne, Institut dans lequel est hébergée l'Ecole de Francfort, nom donné à un groupe d'intellectuels allemands fondé en 1923 et ayant pour but d'accomplir une analyse critique de la société et de ses déformations. Élève et disciple de Jurgen Habermas, il est à présent enseignant de philosophie sociale à l'université de Goethe. Axel Honneth est le précurseur d'un projet de relance de la théorie critique amorcé par l’École de Francfort au moyen d’une théorie de la reconnaissance réciproque

définit que par la capacité à composer des régions morales différentes ». C’est grâce à ces interactions différentes dans des régions morales différentes, aux codes et moeurs différents que pourra se créer une opinion : l’opinion publique. Tout comme Jürgen Habermas l’a dit dans sa thèse, les auteurs laissent transparaitre une idée symbolique de l’espace public : un espace dans lequel des publics se rencontrent dans des environnements différents, et tiennent des discours contradictoires, et s’enrichissent

collectifs non étatiques qui forment un « espace public civil transnational »[15]. L’action de ces nouveaux acteurs sur la scène internationale trouve son fondement et sa légitimité dans la pratique de la « publicité », notion kantienne mise en avant par Jürgen Habermas[16] pour définir une ressource et une posture communicatives de promotion transformationnelle et de stigmatisation persuasive. Associée à l’éloge de la transparence, elle a pour but de dénoncer les défaillances de l’Etat dans ses pratiques

particulièrement depuis les années 1980, deux nouvelles figures de la démocratie, la démocratie participative et la délibérative. | •Démocratie délibérative : | Enfin, le principe de la démocratie délibérative, inspiré par les théories de Jürgen Habermas, considère que le vote d’une loi ne doit pas simplement passer par le choix d’entités politiques mais nécessite une discussion au préalable du corps électoral, où s’échangeront points de vue, intérêts et valeurs. L’exemple le plus représentatif

durant la période des Lumières, comme le rappelle Jürgen Habermas dans son ouvrage intitulé L’espace public. Au départ, ce terme désigne l’opinion d’une élite éclairée, cultivée et bourgeoise capable d’entrainer le plus grand nombre, opposée à l’absolutisme royal et qui s’exprime en certains lieux circonscrits comme par exemple, les réunions littéraires (c’est ce qu’on appelle la période des salons). L’opinion publique renvoie aussi, selon Jürgen, à l’archéologie même de l’espace public entendu comme

distorsion des messages, l’adaptation de leur contenu aux attentes et au niveau psychologique des publics, donc la disparition de la dimension rationnelle spécifique aux débats de l’espace public qui ont caractérisé la démocratie traditionnelle . Jürgen HABERMAS déclare dans sa thèse L'espace public : archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la société bourgeoise (1963) :« La grande Presse repose sur le détournement à des fins commerciales de la participation à la sphère publique

Mills, From Max Weber, (Routledge & Kegan Paul, 1967) pp.55-65 Nigel Pleasants, Wittgenstein and the Idea of a Critical Social Theory (Routledge, 1999) pp. 32-51. Antony Giddens, New Rules of Sociological Method (Hutchinson, 1976) pp.146-62 Jurgen Habermas, The Theory of Communicative Action, Vol 1 (Beacon Press, 1984) pp. 56-66. Rick Roderick, Habermas and the Foundations of Critical Theory (St Martins Press, 1986) pp. 117-21 Week 5: Lectures: Going to the other Extreme: ‘All Language