Juste Milieu Aristote

tyrans sont les plus heureux car ils font tout ce qu’ils veulent => Mythe de l’anneau de Gygès : Gygès trouve un anneau qui est un anneau d’invisibilité, il va donc tuer le Roi et épouser la reine et vivre en tyran jusqu’à sa mort => « Nul n’est juste volontairement mais par contrainte. » ns obéissons à la loi non pas par amour de la justice mais par contrainte de la sanction. Personne n’a l’âme assez pure pour ne pas être tenté par le pouvoir. La justice n’est pas un bien personnel, c’est un bien

son autobiographie intellectuelle que Temps et récit lui a permis de porter à un plus haut niveau de réflexion l’intuition contenue dans ce qu’il appelle « ses galops d’essai » sur le temps et la narrativité (Réflexion faite, Esprit, 1995, p. 63). A juste titre, dans Temps et Récit, Paul Ricœur tient l’hypothèse fondamentale selon laquelle le récit n’achève sa course que dans l’expérience du lecteur dont il « refigure » l’expérience temporelle. Parmi les raisons qui sous-tendent cet intérêt pour la

méchants ». La notion fait intervenir l'idée d'une inégalité ou, plus exactement, d'une proportionnalité dans la « distribution » des biens, des récompenses ou des honneurs qui tient compte de la valeur de chacun. Particulièrement mise en évidence par Aristote, qui, reprenant l'analyse de la vertu de justice, à laquelle s'était attaché son maître Platon, la considère comme le respect de la loi et la poursuite de l'égalité ; la justice dans son acception la plus générale est donc légale et égale. C'est

Si
nous
portons
notre
regard
dans
l’Antiquité,
on
s’aperçoit
que
dès
cette
époque,
il
y
a
 un
certain
nombre
de
très
grands
philosophes,
dont
deux
grands
figures
:
Platon
et
 Aristote.
Chacun
de
ces
deux
philosophes
a
écrit
des
textes
dont
au
moins
un
de
nature
 esthétique.
Sauf
que
cette
esthétique
en
question
n’est
pas
encore
née,
et
que
en
outre,
 ces
philosophes
que
sont
Platon
et
Aristote,
lorsqu’ils
essayent
de
réfléchir
à
des
 questions
de
nature
esthétique,
n’ont
pas
du
tout
comme
centre
d’intérêt
la
sensibilité.
 Ce
n’est
pas
pour
autant
qu’ils
n’en
ont
jamais
parlés


contenter de satisfaire le sentiment du juste et de l'injuste ? La justice évoque souvent cette statue de Thémis aux yeux bandés avec une balance dans la main. La justice est voulue et désirée par tous comme aveugle donc neutre car nul n’a envie de faire les frais de l’injustice. Néanmoins il arrive que les institutions représentants la justice se trompent. La justice est un mot à plusieurs sens : la notion abstraite définit ce qui est idéalement juste, conforme à l'équité et à la raison. En ce

------------------------------------------------- Aristote (384 — 322 av. J.-C.) : ------------------------------------------------- Les Constitutions ------------------------------------------------- La Politique ------------------------------------------------- 1.2. Le vocabulaire politique Les termes que nous employons quotidiennement pour désigner les régimes politiques, aussi bien que les acteurs de la vie de la cité, dérivent du vocabulaire politique grec. Aristote définit le citoyen

processus autobiographique. Car si Sarraute effectue une analyse rétroactive de son enfance en servant de cette seconde voix critique, il est possible de dire qu’elle cherche à recréer ses souvenirs, à redéfinir l’enfant qu’elle a été de façon plus juste. Comme si elle cherchait à défier le tremblé de sa mémoire, comme si en se justifiant elle-même elle parvenait à une identité plus vraie. Elle retrouve peut-être ainsi l’équilibre absent lors de son ballottement entre ces deux pays, ces deux langues

l'orateur, ses vertus et ses mœurs exemplaires, même si c'est avant tout une image que donne l'orateur de lui-mêmenote 4. Cette notion est davantage romaine, mise en avant par Cicéron notamment, alors que le pathos et le logos sont des acquis grecs. Pour Aristote en effet le logos est premier, a contrario de Platon pour qui « le pathos, et non la vérité, commande le jeu de langage »16, la raison étant l'apanage de la philosophie, discipline maîtresse pour Platon. La linguistique et la sémiotique modernes

pouvoir suprême édicte les lois qui visent directement le bonheur ». Dans une vision plus ancienne des choses, Aristote soutient, dans Politiques, l’idée que l’homme, un « animal politique » ne peut s’épanouir qu’au sein de la cité. En effet, l’homme est un être naturellement sociable, il est le seul qui possède une raison qui lui donne la capacité de distinguer le bien du mal, le juste de l’injuste, le vrai du faux. Comme il le précise, l’homme n’est pas autosuffisant et il a donc besoin d’une communauté

évolution au travers de quatre périodes : 1ER -La fondation romaine (-753 -> 565) 2ème- Le temps des coutumes (Vème S -> 11ème s) 3ème - Le retour du roi et des juristes (12ème, 13ème, 14ème + partie du 15ème (1453) 4ème - Le triomphe de la loi moderne (milieu 15ème -> 1789) 1er PARTIE : LES FONDATIONS ROMAINES C’est à Rome qu’est inventée notre tradition juridique. On continue à vivre aujourd'hui sur ces fondations-là. Les romains était un peuple du droit occidental. Cela signifie qu’ils l’ont inventé