Kant Insociable Sociabilité

Le principe responsabilité de Hans Jonas et la responsabilité socialeUNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL LE PRINCIPE RESPONSABILITÉ DE HANS JONAS ET LA RESPONSABILITÉ SOCIALE MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTlELLE DE LA MAÎTRlSE EN PHILOSOPHIE PAR FANCHON SOPHIE BÉRUBÉ FÉVRIER 2007 UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL Service des bibliothèques Avertissement La diffusion de ce mémoire se fait dans le respect des droits de son auteur, qui a signé le formulaire Autorisation de reproduire

passion native ? C’est à travers l’anthropologie (de type l’homme est liberté) que naît la question de la chute dans la servitude ! La Boétie est en fait scandalisé à chaque page par cette servitude qui va à l’encontre de la nature de l’homme. Chez Kant, un texte célèbre Qu’est ce que les lumières ? : « les lumières se définissent comme la sortie de l’homme hors de l’état de minorité où il se maintient par sa propre faute ». L’homme est naturellement majeur car il a la capacité de penser par lui-même

Berlinische Monatsschrift, qui est dirigée par J.E. Biester, un ami d’Emmanuel Kant (1724-1804). Parmi ces réponses figurent celles de Moïse Mendelssohn et de Kant. L’article de Kant est un texte court, paru dans le numéro de septembre 1784. Ce n’est pas un catalogue d’idées, mais l’analyse d’un comportement à adopter : s’affranchir d’une tutelle, sortir d’un état de dépendance intellectuelle en se servant de son entendement. Kant voit les obstacles à cet affranchissement : la paresse, la volonté de pouvoir

lequel la fin justifie les moyens ou pire encore dans le terrorisme qui en est la forme la plus extrême en ce qu’il a recours à la violence aveugle pour la faire triompher ce qui est en contradiction avec l’action morale qui nous fait le devoir selon Kant de ne jamais utiliser autrui comme un pur moyen en vue de nos fins. Pour être bonne l’action doit être morale et non pas efficace si l’efficacité aboutit à trahir nos principes moraux, dans ce cas il faut s’abstenir d’agir. Cependant comme le remarque

comme en mal. Même si celle-ci est susceptible de nous faire éprouver du remords ou de la «  mauvaise conscience  », elle fait pourtant notre dignité. La conception kantienne de la morale pose la question du devoir  : « Que dois-je faire? ». Kant énonce le principe de l’impératif catégorique qui se présenterait tel une loi universelle d’actions, guidée par des impératifs moraux. C’est ce qui détermine sa formule : « Agis de façon telle que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne

actions en bien comme en mal. Même si celle-ci est susceptible de nous faire éprouver du remords ou de la « mauvaise conscience », elle fait pourtant notre dignité. La conception kantienne de la morale pose la question du devoir : « Que dois-je faire? ». Kant énonce le principe de l’impératif catégorique qui se présenterait tel une loi universelle d’actions, guidée par des impératifs moraux. C’est ce qui détermine sa formule : « Agis de façon telle que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que

........................................... 74 Pour mieux comprendre le texte .............................................. 75 Texte 21 : « Tu dois, donc tu peux », E. Kant (1724-1804) ....... 76 Pour mieux comprendre le texte .............................................. 77 Texte 22 : La liberté est autonomie, Kant (1724 Ŕ 1804) .......... 77 Pour mieux comprendre le texte .............................................. 78 Texte 23 : La responsabilité devant autrui, E. Lévinas (19061995)

261-269. << La différenciation sociale », in Sociologie et épistémologie, pp. 207-222. « La mode », in La tragédie de la culture et autre essais, pp. 89-127. « L'art pour l'art », in La tragédie de la culture ef autres essais, pp. 247-255. « La sociabilité », in Sociologie et épisfémologfe,pp. 121-136. La tragédie de la culture et autres essais, trad, S. Comille et Ph. Ivernel, Paris, Rivages, 1988. « L'aventure », in Philosophie de In modemiré, Tome 1, pp. 305-325. « Le but de la vie dans les

d’inconscient – ou, plus exactement, de ses antécédents philosophiques depuis le début du XVIIe  siècle. Vaste voyage dans le temps, avec visite obligatoire de quelques monuments qui ont pour nom Descartes, Pascal, Malebranche, Spinoza, Leibniz, Hume, Kant, Fichte, Schelling, Schopenhauer, Nietzsche, Husserl, MerleauPonty et Heidegger. La question du sujet Ce n’est pas le genre de balade qu’on fait en un week-end, fleur à la boutonnière et Guide vert sous le bras. Mais, pourvu qu’il dispose

marmite, un linge, des couverts, une miche de pain) en les plaçant sous une lumière qui en fait jaillir la singularité : ils sont uniques et irréductibles à ceux qu’on a coutume de voir. Parce qu’elle se situe par-delà tout concept ou idée générale (Kant), l’œuvre d’art nous apprend à percevoir ce qu’aucune éducation d’ordre intellectuel (savante) ou empirique (sensibilité ordinaire) nous eût appris. Daniel Arasse peut ainsi faire remarquer que les grandes œuvres se définissent par leur capacité à