Kant Juge Intérieur

Emmanuel KANT (1785) Fondements de la métaphysique des mœurs Traduit de l’Allemand en français par Victor Delbos (1862-1916) à partir de l’édition de 1792. Un document produit en version numérique par Philippe Folliot, professeur de philosophie au Lycée Ango de Dieppe en Normandie Courriel: philippefolio@wanadoo.fr Site web: http://perso.wanadoo.fr/philotra/ Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://classiques.uqac.ca/ Une collection développée

d'universalité et de nécessité absolue. Une proposition apodictique est nécessairement vraie, où que vous soyez. (# contingent). A priori (# a posteriori) : connaissances logiquement antérieures à l'expérience, qui existe avant toute expérience. Chez Kant, l'espace et le temps sont les formes a priori de la sensibilité, c'est-à-dire que les concepts d'espace et de temps ne sont pas construits à partir de l'expérience, ils sont indépendants de l'expérience. Argumentation : ensemble de jugements, parmi

est voisin du dualisme à l'échelle du monde. Corps → Matière ; âme → Dieu. Se pose la question de la nature humaine. Beaucoup de philosophes spiritualiste regimbe à parler de nature humaine, comme Sartre (il ne se dit pas spiritualiste), Descartes, Kant. ♦ Politique : Le sujet c'est le sujet du Roi. Il est assujetti. L'esclave est un sujet. Mais pour son maître il n'est pas forcement un sujet pensant. 2 - La conscience Niveau étymologique, la conscience c'est avec science. Donc c'est

concentre sur les principes du droit. Kant propose une digotomie à la fin du XVIIIeS dans les principes métaphysiques de la philosophie du droit, il considère que le droit fait l’objet de deux types de question : - Quid iuris ? Quelle est la solution du procès, que dit le droit ? - Quid ius ? Qu’est ce que le droit, qu’est ce que l’essence du droit ? Kant considère que les juristes n’ont toujours pas trouvé de définition pour leur concept de droit. Kant considère qu’il y a deux réalités qui s’opposent

d'authenticité comme une voit intérieur morales qui nous dit que ce qu'il faut faire est juste étant donné que l'humain possède la perception du bien et du mal. Il conclut en disant que la notion d'authenticité est "un état que l'on doit atteindre si l'on veut être humain au sens plein et véritable du termes". B- l'identité individuelle forme dialogique de la construction du soi La notion d'authenticité présentée ici conduit directement à la notion du moi intérieur. Qui est définit par l'auteur

tolérance est une valeur de la raison, non de la religion. Ainsi, quand Jean Paul II avait proposé, de manière très raisonnable, une réunion de prière des représentants de plusieurs religions, des voix de croyants se sont élevées contre ce qui était jugé comme une aberration. On entendait à cette époque des discours de ce genre : « C’est une honte pour l’Eglise. Comment le Pape peut-il oser faire une chose pareille, on nous a enseigné qu’il n’y a ait qu’une seule religion catholique et universelle

synthétiques a posteriori mène inévitablement au scepticisme et fait de la science une croyance. On ne peut pas prévoir assurément que le phénomène va se répéter mais on ne fait que croire qu’il va se répéter de la façon dont on l’a jugé dans l’expérience. De là, Kant exprime la nécessité de jugement synthétiques a priori que l’expérience viendrait confirmer. Le principe de prudence, de même que l’étude des probabilités ne fonctionnent donc plus, ce sont des jugements a posteriori de l’expérience

que je choisisse de ne pas suivre un certain plaisir, cela peut être pour un autre plaisir ou pour éviter une douleur. Par exemple, je peux être honnête par peur du gendarme. Dès lors, je suis déterminé à agir. On peut prendre le cas que propose Kant dans la Critique de la raison pratique. Si on demandait à quelqu’un s’il accepte de se faire pendre après avoir satisfait sa passion, il répondrait qu’il le pourrait. Pourquoi ? Parce qu’un tel pouvoir s’explique suffisamment par le plaisir de vivre

vers la clarté se poursuivant, commence à se fonder une forme de pensée qui peut avec le temps transformer la grossière disposition naturelle au discernement moral en principes pratiques déterminés. » Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique. Commentaire : Kant parle des dispositions naturelles des hommes, de leurs capacités intellectuelles essentiellement. Il soutient que le développement des dispositions des hommes est rendu compatible avec l’ordre social (l’organisation

au droit du seul fait de son intériorité Car certains systèmes sanctionnent juridiquement l’intention de commettre un crime, la non-adhésion aux principes de l’Etat Idée oublie que le droit positif considère souvent les motifs de l’acte, le for intérieur du S.- Ce qui importe c'est qu'une norme juridique ne saurait devenir une règle morale alors que cette dernière peut être érigée règle juridique si l'autorité publique décide de lui conférer cette valeur en l’assortissant d'une sanction Sanction