Kant Juge Intérieur

quelqu’un que personne ne connaît, mais qui voudrait être cru en affirmant que celui qu’il invoque comme témoin est un honnête homme. Reproche absolument fondé, mais la solution du problème en question est totalement impossible pour tout le monde. Emmanuel Kant, Logique (1800) B. La vérité-cohérence 1. Exposition On retrouve ici l’idée qu’il n’y a pas de « fondement » absolu pour la vérité, mais qu’elle se meut dans une circularité essentielle : nous cherchons à donner une cohérence interne à nos expérience

ses idées, nous ne connaissons que très peu de choses, il ne nous reste que l'exemple d'une méthode de réflexion fondée sur le dialogue et ayant pour but, non pas d'inculquer telle ou telle idée, mais de faire en sorte que chacun devienne son propre juge. Ainsi Socrate examine les thèses de ses interlocuteurs et met en évidence leurs insuffisances et leurs faiblesse. A la différence des orateurs politique et des sophistes Socrate ne cherche pas à défendre une thèse par tous les moyens, son but n'est

de suite l'idée d'un cercle vicieux. En vain, nous dira-t-on, vous prétendez aller plus loin que l'intelligence: comment le ferez-vous, sinon avec l'intelligence même? Tout ce qu'il y a d'éclairé dans votre conscience est intelligence. Vous êtes intérieur à votre pensée, vous ne sorti¬rez pas d'elle. Dites, si vous voulez, que l'intelligence est capable de progrès, qu'elle verra de plus en plus clair dans un nombre de plus en plus grand de choses. Mais ne parlez pas de l'engendrer, car c'est avec

pouvoir lui être associés. Le premier détermine la philosophie selon sa forme et le second selon sa visée. a) Dans les différentes versions de la Doctrine de la Science, Fichte reproche à Kant de n’avoir pas mené à son terme la « déduction » qui était censée reconduire la connaissance à son fondement. Si pour Kant, en effet, déduire signifie justifier un concept en montrant comment il rend possible un objet, pour Fichte, c’est la possibilité du concept philosophique lui-même qui doit être restituée

une projection imaginaire de l’homme sur les êtres vivants, l’ordre des causes finales étant le produit de cet anthropomorphisme inévitable tant que l’homme fait passer ses propres intérêts avant la pure connaissance. C'est-à-dire tant que l’homme juge de tout ce qui l’entoure en fonction de lui-même, de son intérêt, de son utilité, l’homme se croyant le centre de l’univers et croyant ainsi faussement que les choses existent, sont faites pour lui. Or la situation pourrait changer si l’homme devait

siècle, les philosophes s'opposent directement a un certain art de communiquer dans les assemblées ou les tribunaux, s'opposant aux rhétoriques et aux sophistiques (=art de tromper ou de frater le public dans l'exercice de la démocratie ou devant un juge) Voir le texte de Platon: République VII, Allégorie de la caverne Allégorie de la caverne: T'as vu, j'fais arts plastique ! C'bô 1er problème: Emprise de l'imaginaire, perception sensible, emprise des fictions → Mythes, épopés, légendes

expliquons la nature. » En conséquence, pour Dilthey, c’est le sentiment vécu qui est rédigé en tant que principe, c’est-à-dire qu’il faut s’appuyer sur la psychologie parce que « la compréhension est un processus par lequel nous connaissons un intérieur à l’aide de signes perçus à l’extérieur perçus par nos sens. » C’est dans cette compréhension donc interprétation qu’on peut trouver des dérives et tenter de justifier l’injustifiable. Face aux multiples interprétations, qui détermine la vérité

la liberté de conscience de l’individu, penser librement et agir librement. L’enfant est chez lui le destinataire de l’éducation ; entant que telle, l’éducation vise l’autonomie et le développement intégral de l’enfant dans la liberté. 4. Emmanuel Kant Chez lui, en plus du fait d’être sujet de l’éducation, l’homme est en même temps objet de l’éducation. L’éducation vise l’humanisation de l’homme. Nous retenons de lui que « l’homme ne peut devenir homme que par l’éducation ».18Dans ce contexte, l’éducation

forces reproductives (manger, sexualité) et les jouissances de l’irritabilité (voyages, guerre). Autrement dit, l’homme normal se fuit, il vit en dehors de lui-même. Pour l’homme intellectuel, la vie est une solitude choisie, source d’enrichissement intérieur, il se « suffit à lui-même » et n’a rien à attendre d’autrui. Ses activités sont celles de la sensibilité : penser et contempler font que « son centre de gravité tombe en lui-même ». - Ce que l’on a : L’homme intellectuel doit avoir très peu de

Cive et Le Léviathan (*) ✓ Charles de MONTESQUIEU, L’Esprit des lois ✓ Jean Jacques ROUSSEAU : Du Contrat social (*) ✓ John LOCKE, Du gouvernement civil (*) ✓ Baruch de SPINOZA, Tractacus politicus (*) ✓ Emmanuel KANT, Projet de paix perpétuelle (*) ✓ Georg Wilhelm Friedrich HEGEL, Philosophie de l’Histoire ✓ Karl MARX, Le Capital ✓ Alexis de TOCQUEVILLE, De la démocratie en Amérique (*) ✓ Raymond ARON, Démocratie et totalitarisme