Kant Les Préjugés

------------------------------------------------- « L'homme ne peut devenir Homme que par l'éducation » Voilà un sujet universel qui ne pourrait être traité sans référence au philosophe allemand Emmanuel Kant, l’un des grands penseurs des Lumières, ni sans rappeler Socrate qui, vingt-deux siècles avant lui, invitait déjà les hommes à se connaître eux-mêmes. Un sujet qui exige aussi, avant tout, une définition de l’éducation, et en quoi l’éducation, dans ce contexte, se différencie de l’enseignement

subjectivité. L’atteinte portée à l’intégrité physique était chez La Boétie une suite prévisible de la gangrène engendrée par la « pourriture » du corps social consécutive à la diffusion du venin de la servitude. De même, dans Qu’est-ce que les Lumières ?, Kant décrypte cet amour de la servitude qui consiste à remettre, en autrui, la charge de diriger nos pensées, à refuser d’assumer soi-même ses propres opinions et jugements : « Les Lumières sont la sortie de l’homme de la minorité où il est par sa propre

soi. Il est possible d'opposer ce qui est en nous conscience spontanée et ce que nous sommes vraiment. C'est ce que fait Descartes. Cherchant méthodiquement à découvrir une vérité "entièrement indubitable", il décide de se débarrasser de tous les préjugés reçus depuis l'enfance. C'est alors qu'il est conduit à opposer ce qu'il a conscience d'être spontanément, avant sa méditation philosophique, et ce qu'il est vraiment, être dont il ne prend conscience qu'au terme de sa méditation.

1) La conscience

philosophie ne consiste pas à apprendre ce qu'on ne sait mais à désapprendre ce que l'on croît savoir, elle ne nous enrichis pas de connaissances mais elle nous appauvris en opinion, à préjugés et ouvre les possibilités de réfléchir au lieu de croire que ce qu'on pense spontanément est vrai. 3. Vaincre ses préjugés La première étape de la philosophie est donc négative, elle consiste à détruire nous propres idées, à penser contre soi-même ce qui est quasiment impossible. Comment pourrions-nous

des lumières pour l'amélioration morale du genre humain et il n’est pas démontré davantage qu’en nous cultivant, nous travaillons à notre bonheur. Mais cela plaide-t-il définitivement contre la culture ? D’où tenons-nous d’ailleurs, demandera bientôt Kant, en reprenant la question là où Rousseau l’abandonne, que la fin de la nature en ce qui nous concerne soit le bonheur ? Tout ne se passe-t-il pas plutôt comme si la fin de la nature à notre égard était de nous libérer de la nature, de nous mettre

TT.HLPPartie1 : la recherche de soi Chapitre1 : éducation, transmission et émancipation Question2 : Qui éduque-t-on ?Texte2 Rousseau : Connaître l’enfant avant de l’éduquer, p.28 Texte Le texte est construit autour d’un conseil (§1), suivi d’une objection (§2).§1. Le conseil est « Commencez donc par mieux étudier vos élèves ; car très assurément vous ne les connaissez point.»(9) C’est un conseil de méthode. Cette méthode fait d’abord table rase des « fausses idées » (1), celles-ci sont résumées

activité productrice et l’œuvre est l’expression d’une individualité qui a mis dans l’objet la marque d’un certain talent. L’œuvre d’art est le résultat de la démarche artistique. L’art est un universel sans concept et une finalité sans fin. Comme l’a dit Kant, « Le beau est ce qui est représenté sans concept comme l’objet d’une satisfaction universelle. ». Ici, la question que nous nous posons est, est-ce qu’une œuvre d’art peut être immorale ? Pour répondre à cette interrogation, nous verrons dans un premier

-Il développe dans ses oeuvres une philosophie empiriste, qui déduit tous les principes de la raison humaine à partir de l'expérience et de la sensation. Il ramène les lois de la nature à des habitudes de l'homme, ce qui devait profondément troubler Kant. Ses Essais moraux et politiques inspireront les théories économiques de Adam Smith et celles des économistes libéraux : il est le 1er à formuler la théorie classique de la répartition de l'or entre les nations. - Traité de la nature humaine

croire que tout ce qui était étrange ou étonnant étaient dangereux. Dans Zadig de Voltaire, on peut voir ces préjugés, car les affirmations de Zadig pousse les eunuques à croire qu'il a vu « le chien » et « le cheval » alors qu'il n'a que déduit. Dans les phrases »c'est une chienne » et « c'est une épagneule », cela peut prêter à confusion II) La citation est extraite de Kant ; et lui-même dira de Königsberg qu'elle est une ville "adaptée au développement de la connaissance des hommes

paradoxalement, lorsqu'on pense par soi-même, on ne pense justement pas tout seul. Car il faut sortir des préjugés, des évidences, s'extraire de ses habitudes et certitudes. Pour sortir de soi il faut justement passer par d'autres pensées, ou bien nous restons prisonniers de nos pensées premières qui sont peut-être, sans qu’on le sache, une forme d’aliénation car nous sommes alors peut-être victimes de préjugés. Il s'agit de penser avec les autres, et non par les autres.  Par ailleurs, nous pouvons remarquer