Kant Les Préjugés

prouver l'existence de ce dernier, bref, à en faire un objet de science au sens propre ? I. La croyance objectivement insuffisante 1. Persuasion, savoir, opinion Croire, avons-nous dit, c'est tenir pour vrai, ajouter foi à. Or, comme l'a montré Kant, l'acte de tenir pour vrai est lui-même susceptible d'être divisé : je peux tenir un jugement pour vrai parce que j'en suis persuadé ou parce que j'en suis convaincu, et ce n'est pas du tout la même chose ; la différence se fait du point de vue de

entoure. »La raison considérée comme innée + présente de manière égale chez tous les individusrationalistes (se réfèrent tous à la raison comme autorité incontestable pour connaître quelque chose de vrai) = Platon / Aristote / Descartes / Pascal / Kant / Rousseau. Rationaliste = « rien n’est inconnaissable car rien n’existe ou ne se produit sans certaines causes déterminées »Par conséquent → le monde réel obéit à des mécanismes objectifs que l’humanité est capable de découvrir progressivement

La vérité est par définition universelle (valable pour tout esprit), sinon ce n'est pas la vérité mais une hypothèse ou un préjugé ou une erreur. Un préjugé est une affirmation acceptée par un certain nombre (ce peut être une majorité) mais qui ne cherche pas à vérifier si elle est universellement acceptable. Il peut être vrai ou faux. Une hypothèse, c'est un préjugé consciemment utilisé comme tel. On sait qu'il s'agit d'une affirmation non fondée, mais qui semble acceptable. On cherchera

même Tout préjugé relève du mensonge à soi Le mensonge à soi peur prendre essentiellement deux formes : soit on fait passer pour vrai ce que l'on sait être faux, comme lorsque l'on prétend, par exemple, qu'un événement que l'on sait devoir arriver n'arrivera pas. Soit on fait passer pour certain quelque chose que l'on sait être subjectivement incertain, comme lorsque l'on se convainc d'avoir pour autrui un sentiment que l'on est pas sûr d `éprouver. Ainsi dans tous les cas préjuge-t-on, à proprement

savant moderne devrait s'effacer totalement dans l'observation des phénomènes naturelles ou sociaux. Cet idéal est présenté par Bachelard. Il y a un esprit scientifique et celui-ci se forme selon deux phases 1° un phase négative: se libérer de ses préjugés, de son imagination, et de tous ce qui signe mon appartenance à un monde, culture, éducation cf le Descartes du discours de la méthode. 2° phase positive, adopter un tour d'esprit, des procédures et des méthodes qui garantissent une distanciation

Nietzsche a surtout souligné la nécessité, pour tout homme, de s’approcher de la vérité. Il a voulu dénoncer une conception uniforme et passive du vrai. La faire sienne peut alors signifier, à l’inverse de ce qui précède, la débarrasser de tous les préjugés, afin d’accéder à un univers de sens plus authentique. La vérité devient du coup une affaire personnelle, non plus au sens où « c’est mon opinion et je la partage », mais au sens où il n’est de vérité personnelle que celle que le sujet s’est approprié

La beauté artistique parfaite est celle qui rejoint la beauté vivante. Tous les artistes se sont inspirés de la nature. Et pourtant, nous nous proposons de démontrer que cette confusion entre beauté naturelle et beauté artistique n'est qu'un préjugé, le préjugé fondamental qu'il nous faut détruire avant d'être réellement introduit dans le domaine authentique de l'art. Sans doute, certaines formes d'art prêtent plus aisément que d'autres à la confusion entre beauté naturelle et beauté artistique. Les

leur naïveté : notamment le côté « primitif » du personnage (un étranger, un enfant éduquée loin des coutumes habituel, etc.) avec l'innocence et la pureté d'une âme non touchées par tous les préjugés (avec comme citation de l'ingénu p 105 « n'ayant rien appris de son enfance, il n'avait point appris de préjugés ») mais aussi le mélange d'ignorance d'esprit, de bêtise, avec tout de même des lueurs d'intelligence et de raison. On peut donc considérer le personnage ingénu de « grand enfant » car son

confondre l'agréable("ce qui fait plaisir") et le beau ("ce qui plaît") ? 1) La sensibilité esthétique ne peut être confondue avec la simple faculté de percevoir. La réception des œuvres d'art, si elle convoque les sens, ne saurait s'y limiter. 2) Kant montre ainsi qu'il y a une spécificité du jugement esthétique: le beau est ce qui fait l'objet d'une satisfaction désintéressée et libre. Les œuvres d'art suscitent ainsi une émotion esthétique qui adressent autant à la pensée qu'aux sens. A ce titre

19.01.11 ESTHETIQUE Thème : Analytique du beau La révolution du gout : Replacé l’apport Kantien dans son texte esthétique. Certes Kant est le fondateur de l’esthétique du gout il n’empêche que sa réflexion s’inscrit dans un héritage, la révolution du gout effectué par l’école anglaise/écossaise du gout. Les points de son analyse doivent être éclairés en les replaçant dans un contexte esthétique. * L’invention du gout : L’origine du terme, du sens métaphorique du sens second du