Kant Mineurs Tuteurs

entoure. »La raison considérée comme innée + présente de manière égale chez tous les individusrationalistes (se réfèrent tous à la raison comme autorité incontestable pour connaître quelque chose de vrai) = Platon / Aristote / Descartes / Pascal / Kant / Rousseau. Rationaliste = « rien n’est inconnaissable car rien n’existe ou ne se produit sans certaines causes déterminées »Par conséquent → le monde réel obéit à des mécanismes objectifs que l’humanité est capable de découvrir progressivement

doit mener au bonheur de l’humanité.  Méfiance à l’endroit du rationalisme pur et dur, à la Descartes.  La raison doit être assistée, contrôlée et validée par l’expérimentation = Rationalisme expérimental. Les Lumières selon le philosophe Emmanuel Kant «  L’Aufklärung (les Lumières) permet à l'homme de sortir de l'immaturité dont il est lui-même responsable. L'immaturité est l'incapacité d'employer son entendement sans être guidé par autrui. Cette immaturité lui est imputable non pas si le manque

des enfants mineurs incapables de décider de ce qui leur est vraiment utile ou nuisible, sont obligés de se comporter de manière uniquement passive, afin d'attendre uniquement du jugement du chef de l'État la façon dont ils doivent être heureux, et uniquement de sa bonté qu'il le veuille également – un tel gouvernement, dis-je, est le plus grand despotisme que l'on puisse concevoir (constitution qui supprime toute liberté des sujets qui, dès lors, ne possèdent plus aucun droit). » Kant Pour expliquer

vies. Qu’est-ce que les Lumières ? est une œuvre de Kant Pour Kant, les Lumières désignent le fait pour les hommes de penser par eux-mêmes et il oppose cela à ce qu’il appelle un état de minorité, dans lequel d’autres pensent à notre place. Dans une situation de minorité, on est sous la dépendance de tuteur qui peuvent être par exemple des prêtres ou des médecins. Kant montre que les mineurs (les dépendants) sont complices des tuteurs, parce qu’ils renoncent à leurs libertés par peur ou par

intelligible, autonome, alors bonheur et vertu sont a priori incompatibles (Kant). Avec Kant, le souverain Bien est d’abord un problème. Pour résoudre ce problème il faut postuler un Dieu juge de nos actions et une âme immortelle : ce Dieu garantira, après notre vie, pour notre âme immortelle, un bonheur proportionné à notre vertu. Remarque : dans l’eudémonisme antique, bonheur et vertu sont analytiquement reliés (ils s’incluent). Avec Kant, ils sont synthétiquement reliés (ils sont extérieurs l’un à l’autre)

esprit ne lui appartient plus, il devient aliéné à ses propres pensées. Il accepte d’être sous la tutelle de ses tuteurs et par la même occasion accepte de fonder sa connaissance sur le oui-dire et non sur des expériences personnelles. Je ne peux pas me distinguer en tant qu'individu, j'appartiens à une masse de personne qui accepte tout comme moi d'utiliser sa raison et qui laisse ses tuteurs décider de tout. Nous passons donc au statut d'esclave puisque nous sommes incapables d'utiliser notre raison

d’éclairer leurs contemporains comme le montre le texte de Kant « Qu’est-ce que les lumières ? ». L’extrait important : «La paresse et la lâcheté sont les causes qui expliquent qu’un si grand nombre d’hommes, après que la nature les a affranchis depuis longtemps de toute direction étrangère, restent cependant volontiers, leur vie durant, mineurs, et qu’il soit si facile à d’autres de se poser comme leurs tuteurs. Il est si commode d’être mineur. Si j’ai un livre qui me tient lieu d’entendement, un directeur

Mais les lois d’un Etat - institué en vue justement de mettre fin à cet état de guerre qu’est l’état de nature - empêchent les individus de se nuire les uns aux autres. L’autre sens du mot liberté n’est réservé qu’à l’homme, et caractérise ce que Kant appelle l’autonomie : obéir, à la loi dont on est, en tant qu’être raisonnable, l’auteur, ou encore, obéir à sa propre raison. Obéir à sa raison, c’est être pleinement responsable de sa conduite. Etre libre, c’est s’obliger soi-même à une conduite

Comme le dit Kant «  les hommes ne sont pas libres á cause d’eux-mêmes » ils aiment suivre un tuteur et resté dans leur position de mineurs. Kant montre clairement que les tuteurs vont dans le sens naturel de l’homme, ils renforcent l’homme dans sa manière de pensée et les empêchent de pensé par eux-mêmes. Clairement en s’appuient sur cette pensée, on peut dire que l’homme aime être sous un état de soumission permanant, il n’aime pas pensée par lui-même. L’homme se sent bien ayant un tuteur (le plus

leurs désirs et ignorants des causes qui les déterminent. » * Rousseau: “La liberté est obéissance à la loi qu’on s’est prescrite“. * Kant: « Les Lumières c’est la sortie de l’homme hors de l’état de tutelle dont il est lui-même responsable. L’état de tutelle est l’incapacité à se servir de son entendement sans la conduite d’un autre. » * Kant: « Tu dois, donc tu peux. » * Sartre: « Je choisis non mon être, mais manière d’être. » Descartes, « L’indifférence est le plus bas