Kant Penser Librement

un individu se trouve au dessus des lois, alors le droit n’est pas juste. C’est, d’après Montesquieu, un despotisme. Pourtant, le droit positif n’est pas par nature dénué de justice. En effet, le principe de justice est un principe régulateur, dit Kant. Si on ne l’atteint jamais, on tend continuellement vers lui. Par ailleurs, le philosophe oppose deux types de politique : le moraliste politique, qui est celui qui d’une fausse morale érige un droit à son avantage, et le politique moraliste qui au

premier c.à.d. la liberté physique, celle de se mouvoir à sa guise dans le monde extérieur sans chaines. La seconde est la liberté de penser. Celle-là, nul ne peut nous la prendre à moins d’un lavage de cerveau ou d’une lobotomie. Si elle ne peut pas s’exprimer, la liberté physique est un leurre. Enfin, la Vraie liberté qui est l’aboutissement de la liberté de penser voir même une des raisons d’être est la liberté d’être Soi en s’élevant spirituellement. Elle permet d’œuvrer avec une conscience renouvelée

spirituelle, la conscience et la vie, oeuvres PUF, page 822. La faculté de choisir. "Si, ..., la conscience retient le passé et anticipe l'avenir, c'est précisément, sans doute, parce qu'elle est appelée à effectuer un choix: pour choisir, il faut penser à ce qu'on pourra faire et se remémorer les conséquences, avantageuses ou nuisibles de ce qu'on a déjà fait; il faut prévoir et il faut se souvenir." 9- Sartre, L 'Être et le néant, Gallimard, page

nous ne pouvons pas [jamais] être libres ? Sauf peut-être si l’on sort d’un état de droit, c'est-à-dire d’un état où des lois sont imposées à tous ? Mais là encore il n’est pas évident que la liberté ne rencontre aucune limite : ne pourrait-on pas penser que les lois de la nature elles-mêmes nous limitent ? Ainsi l’humain ne vole pas autrement que par le biais de moyens artificiels. La liberté humaine n’est-elle pas essentiellement limitée ? Mais ce problème présuppose l’idée que pour pouvoir être

instrument libre, que l’artiste peut manipuler uniformément en fonction de son habileté subjective concernant tout contenu, de quelque genre qu’il soit. L’artiste se trouve donc au dessus des formes déterminées et des configurations consacrées, évoluant librement pour soi, indépendamment d’un contenu et des conceptions où le sacré et l’éternel se trouvaient auparavant face à la conscience […]. Aujourd’hui il n’y a aucune matière qui soit en soi et pour soi au-dessus de cette relativité, et quand bien même

nous-même c’est que nous somme libres- la morale c’est se penser libre ; la conscience de soi est première ; on ne peut rien apprendre sur le monde si on ne s’apprend pas soi-même- exemples : * rêve / éveil : 0 cohérence, 0 logique, on est « spectateur » ; on n’arrive plus à s’orienter dans l’espace et dans le temps * perception : il n’y a jamais 2 choses / expériences pareilles ; la conscience unifie la réalité- être objectif c’est penser qu’il y a des objets dans le monde, c’est être capable de

une seconde nature. Il en est même arrivé à l'aimer, et provisoire­ment il est tout à fait incapable de se servir de sa propre intel­ligence, parce qu'on ne lui permet jamais d'en faire l'essai.” Qu’est-ce que les Lumières , Kant, 1784 III. peut-être = prisonnier de ses opinions, pas d’ouverture d’esprit· éducation est un filtre/prisme, nous voyons la réalité déformée et en tirons nos opinions = opinion est le produit de notre éducation· limités à l’opinion, chacun

l’existence du sujet face au monde extérieur inaugure une tradition que l’inconscient a malmené. La conscience est-elle source de liberté dans la perspective cartésienne ? La contrainte est donnée par la méthode. Le moi qui pense n’est pas libre de penser librement, il est contraint de suivre des règles strictes. Il n’est pas non plus libre de croire, puisque Les Méditations métaphysiques démontrent l’existence de Dieu. La raison et la logique cartésienne sont puissamment contraignants, contraintes de

notion de liberté d'expression pour toute parole publique, comme pour l'incitation à la haine et aumeurtre. Son antithèse est la censure. Pour Kant, la liberté d'expression est nécessaire à la liberté de pensée : « Certes, on dit : la liberté de parler, ou d'écrire peut nous être retirée par un pouvoir supérieur mais absolument pas celle de penser. Toutefois, quelles seraient l'ampleur et la justesse de notre pensée, si nous ne pensions pas en quelque sorte en communauté avec d'autres à qui nouscommuniquerions nos

conjointement le rapport a autrui La copie ce contente alors d’énumérer des cas de figure Introduction Avoir des devoirs est une expression courante qui implique la présence d’un sujet a l’égard duquel nous sommes engages Il est fréquent de penser que nos obligations ont pour destinataire autrui notre semblable Cette idée commune est sensée La vie sociale implique des relations qui ne peuvent fonctionné qu’à la condition d’être organisées par des lois et intériorisées par chacun sous la forme