Kant Penser Librement

l’immortalité ni en désaccord avec la béatitude”. Or c’est le cas si on les considère ainsi. Descartes (1596/1650) La méthode est la condition même de toute recherche de la vérité, elle débute par le doute et s’accomplit par des règles précises pour bien penser, exposées dans le Discours de la méthode ( règle de l’évidence, « Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ; c’est-à-dire, d’éviter soigneusement la précipitation et la prévention,

être une sorte de position intellectuelle peu efficace lorsqu’il s’agit d’agir. Pourtant, refuser le doute c’est bien souvent aussi faire preuve de naïveté ou de crédulité. En ce sens, le doute peut paraître bien des fois nécessaire. Ici, vous pouvez penser aux analyses de Descartes dans les Méditations métaphysiques ou dans le Discours de la méthode à propos du doute méthodique. Ces deux textes sont à votre disposition sous la rubrique « Textes » de notre espace terminale. C’est bien parce qu’il a douté

s’est penché sur la question de libre-arbitre dans L’éthique à Nicomaque. Il a par la suite étudié le concept de liberté en passant par d’autres concepts tels que l’ignorance, la contrainte qui s’oppose à la liberté. Il parle également d’actes faits librement (par soi). Platon, quant à lui, raconte dans un mythe comment les âmes choisissent leur futur incarnation. Selon lui, cela peut-être interprété comme une conception métaphysique de la liberté. En philosophie moderne, ils sont plusieurs auteurs

défaire de son état de tutelle (le fait que l’on pense et agisse non pas par soi-même mais sous la direction de quelqu’un d’autre), on observe que, selon Emmanuel Kant, l’homme se plaît et est lui-même responsable, en partie, de son incapacité à se servir de son entendement. L’Homme est quelque part la cause de sa minorité. En effet, Kant dans Qu’est ce que les Lumières ?, nous montre qu’il est difficile pour l’Homme (la majorité des hommes) de se détacher de cette sorte de soumission aux tuteurs

propres lois et qui les suit par pur respect parce qu'il en reconnaît le bien fondé? "S'il faut obéir par force, on n'a pas besoin d'obéir par devoir" disait Rousseau. Ne peut-on pas éduquer à l'idéal plutôt que d'imposer l'idéal ? Une règle qui est librement acceptée de tous est bien plus efficace qu'une règle imposée à tous. Chacun a tendance de prime abord, à rejeter ce qui lui est imposé de force. C'est ainsi que la justice pourrait être vue par certains comme un moyen d'oppression alors qu'elle devrait

la politique et notre capacité de penser librement en nous dégageant de toute forme de responsabilité il nous faut certes reconnaître les multiples déterminismes qui pèsent sur l'homme comme les préjugés absurdes pour la morale et la politique. Le poids enfin du passé refoulé mais agissant qui nous aliènes psychologiquement. Mais il ne serait être question pour autant de céder au fatalisme nous pensant bien plutôt comme l'ont aperçu avec acuité Rousseau ou Kant que l'homme naît libre c'est-à-dire

contradictoire avec notre nature de s’abandonner à des désirs eux déraisonnables. En effet, si le désir est impossible, c’est qu’il n’est pas contenu dans le réel, en accord avec ses lois, « le réel ne contenant pas plus que le possible », comme le dit Kant, le possible est de l’ordre du réel (soit effectif soit envisageable). Or il n’est pas réaliste de désirer l’ubiquité, l’immortalité, une apnée d’une journée, un voyage dans le temps, un acte gratuit car c’est contraire aux lois de la nature ou à la

peut choisir d'exprimer sa liberté en passant outre les lois pour devenir un hors la loi. Pourtant, l'homme est-il totalement 'libre' de faire ce qu'il veut sans empiéter sur les valeurs fondamentales de la société? L'homme est certes, 'libre' de penser et d'agir ou d'interagir avec autrui. Cependant, force lui est de composer avec la société et avec son propre déterminisme. De ce fait, l'utopie n'a pas cours sur ce chapitre de la liberté. En effet, l’homme se sent libre lorsqu’il peut faire ce

lien entre l’histoire et la philosophie de l’éducation. 3 étapes dans le développement historique : 1. La réflexion philosophique à proprement parlé : de l’antiquité jusqu’au 18éme siècle.  Grands penseurs : Platon, Aristote, Montaigne, Rousseau, Kant. Ils sont restés à la pensée spéculative, pensée purement abstraite, théorique. On s’intéresse à l’éducation dans la réflexion pure, il n’y a pas forcément d’application pratique.  On s’intéresse à l’homme, à son rapport au savoir, dimension éthique

moyen pour apprendre a se connaître,c’est de chercher a comprendre autrui »andré Gide Rapports avec autrui « le devoir et le bonheur consistent également a vivre pour autrui » « Il (l’homme)abuse a coup sur de saliberté a l’égard de ses semblables »Kant « l’homme est non seulement un animal social,mais un animal qui ne peut s’individualiser que dans la société »Marx Le sujet La conscience ***/** 1. Conscience morale, conscience psychologique [pic]  Le terme "conscience" peut sembler simple