Kant Pur Mécanisme

danger sa propre survie. Place peu enviable : Les hommes sont les seuls capables de se supprimer. La conscience fait de l’homme une personne, un être singulier capable de dire « je », et un être de dignité, seul sujet de respect : c’est ce que Kant nomme être une fin en soi. A l’inverse, les animaux, dénués de conscience ont le statut de chose, et c’est pourquoi ils sont utilisés comme des moyens, si nous leur devons des égards, nous pouvons aussi les utiliser, les consommer, les échanger ou

un même abus des notions de cause et d'effet. Il ne faut pas concrétiser la « cause » et « l'effet », comme le font à tort tous les savants naturalistes, et tous ceux qui comme eux pensent en termes de nature, en se conformant à la balourdise du mécanisme régnant, qui imagine la cause comme un piston qui pèse et pousse jusqu'au moment où l'effet est obtenu ; il ne faut user de la « cause » et de l' « effet », que comme de purs concepts, c'est-à-dire comme de fictions conventionnelles qui servent

parce que nous disposons de cet espace de contingence, nous pouvons accomplir n’importe quel acte, même immoral. Lire le texte d’André Gide Dans cet extrait, Lafcadio, abuse justement de cette possibilité en décidant gratuitement, selon le fruit du pur hasard et du simple caprice de commettre l’acte le plus immoral qui soit et cela sans raison apparente. On ne peut pas dire qu’il soit inconscient puisqu’ il mesure les possibles conséquences de son fait. Il en calcule les effets. Mais il met justement

dehors d’elle). L’arpentage peut avoir engendré la géométrie, les transactions commerciales le calcul. Mais les mathématiques atteignent la forme qui les caractérise seulement lorsque : 1. on s’y détache de la représentation sensible (cf. texte de Kant, manuel, p. 282) 2. on y poursuit des démonstrations au lieu d’y appliquer des recettes. Elles sont alors exemplaires à la fois par leur objet et leur méthode, mieux par l’exacte convenance de la méthode à l’objet. Or si le raisonnement peut-être ici

transmettant des informations aux protéines. Ainsi, le code génétique est transmis : code général de l’espèce et déterminations propres à chaque vivant (porté par une macromolécule d’ADN). Les lois de la génétique permettent non seulement de comprendre les mécanismes de la transmission héréditaire et de la reproduction, mais aussi de les déterminer de part en part : ainsi on peut dire que l’on a plus ou moins remis sur le devant de la scène le projet d’une mécanique du vivant. Il s’agit d’un réductionnisme génétique

satisfaire. Or « si deux individus désirent la même chose alors qu’il n’est pas possible qu’ils en jouissent tous les deux alors ils deviennent ennemis.» C’est pourquoi l’état de nature est un état de guerre : « L’homme est un loup pour l’homme.»Le mécanisme des passions humaines (le désir, l'orgueil, la peut de la mort) entraîne une guerre de tous contre tous. 2. Cette agressivité est toujours présente en société. Elle est la source de ce que Freud appelle le Malaise dans la civilisation : toute entrée

aboutit à la destruction de la maison de famille. Pour l'opinion, cela semble curieux que ce ne sont pas les mêmes juges qui aient à juger les actions des membres du gouvernement. Il suffit d'examiner la nature du juge, pour rendre de compte des mécanismes de dérogation. On peut tout à fait avoir un même organe qui juge de façon différente. On peut avoir un juge de l'administration qui serait ordinaire mais appliquerait des normes différentes. La séparation des pouvoirs ne conduit pas nécessairement

| | | | | | | |Mécanismes de défense devant un effet déplaisant des | | | |pulsions sexuelles, incompatible avec les idéaux, | | |

Konrad Lorenz. D'après lui, l'instinct d'agression est une donnée du vivant. Chaque animal social (y compris l'homme), peut gérer cette agressivité grâce à des mécanismes régulateurs : la hiérarchie (organisation pyramidale de l'autorité) et la territorialité (répartition de l'espace vital selon les besoins). Lorsqu'une dérégulation de ces mécanismes advient, on observe une agressivité incontrôlée et croissante. ALIENATION : littéralement, "fait d'être étranger à soi-même", donc de ne plus maîtriser son

état dans lequel serait l'Homme indépendamment de toute culture, c'est à dire toute société ) Cet état est un état fictif qui sert de méthode pour expliquer tout ce que l'Homme doit à sa culture. L'homme sans culture n'existe pas. Texte page 218 Kant affirme que l'Homme doit tiré tout de lui-même Thèse : «  Il devait bien plutôt tout tirer de lui-même ». La nature ne donne pas à l'Homme d'instinct suffisant pour lui permettre de vivre et de satisfaire ses besoins alors que l'animal est mieux