Kant Tu Dois Donc Tu Peux

une aspiration, une tension vers quelque chose, cette aspiration étant la plupart du temps consciente. Et l’impossible, qui désigne ce qui ne peut être, ce qui ne peut être réel, ni réalisable, parce cela est contradictoire, par exemple. Il désigne donc ce qui est inacessible. Or tout désir vise la réalisation d’un événement. Je désire qu’autrui m’aime, que je puisse manger à ma faim, que je devienne médecin. Autrement dit, je désire que l’événement « manger à sa fin » se réalise, qu’il prenne la

contrario, le savoir qui rend savant sur soi ou l’autre est objectif, comme l’indique l’exemple du malade dont la maladie est appréhendée par le médecin de manière neutre, de l’extérieur, en mettant à distance tout ce que l’être souffrant peut en dire, donc tout ce qu’il y a d’humain en elle (le médecin n’attend pas de son patient une « une parole porteuse de sens » mais le « pur cri » qui figure la réaction mécaniquement déclenchée par les palpations) ; il est également médiat, théorique, discursif

pense. Ce savoir est la base de toute connaissance possible mais ce n'est pas une connaissance à proprement parler. Savoir que je pense n'est pas savoir ce que je pense. Cette distinction entre conscience et connaissance apparue au 18ième siècle avec Kant est essentielle. L'inconscient, notion récente, fixe les limites de cette conscience et l'ensemble détermine notre statut de sujet. Conscience et humanité : L'homme a un statut unique dans le monde du fait qu'il possède une conscience. Seul l'homme

inhérente au mensonge. Celui-ci n’a de consistance que parce que son sujet est un être capable de vé- rité et de liberté�; il est un signe en creux de la liberté d’une conscience humaine – ou mal-angélique – adulte. Dans La Métaphysique des mœurs, Kant fait cette observation : « Il est remarquable que la Bible date le premier crime par lequel le mal est entré dans le monde, non du fratricide (de Caïn), mais du premier mensonge (parce que la nature même s’élève contre ce crime) et qu’elle désigne

avoir l’autorisation, la permission, de faire ou d’exiger quelque chose, conformément à une règle écrite (règle sociale) ou non écrite (règle morale). Mentir consiste à déformer ou dissimuler volontairement ce que l’on pense être vrai. Le mensonge est donc le contraire de la véracité. Il implique un abus de confiance et fait l’objet d’une condamnation morale sévère. La société le sanctionne également lorsqu’il porte atteinte à la communauté tout entière (fausse déclaration lors d’un procès, sur une déclaration

beaucoup de philosophes ont longtemps regardé avec le dédain qui sied devant une démarche qui, loin des purs concepts de l'éthique, s'intéresse à leur fonctionnement chez des hommes existants. Exemplaire d'un tel état d'esprit, le fameux "Tu dois, donc tu peux" kantien semble ainsi interdire a priori le développement d'une psychologie morale riche, ou du moins un peu plus que descriptive, puisque l'obligation morale cesserait d'être morale si l'on tenait compte de facteurs empiriques causalement efficaces

extérieur á nous?   Nous n’avons pas le choix d’agir autrement ? Mais, comment arrive á agir bien ignorent la conséquence des mes actes ? Le principe de casualité n’est il pas une aide (voir condition nécessaire) pour atteindre mon but donc de faire ce que je veut, donc d’être libre ? Les déterminismes nous limitent, ou bien sont ils un utile pour atteindre la liberté ? Il y a de l’endroit dans un monde détermine pour la liberté ? ? Autrement dit, est ce que affirme le déterminisme est nié la liberté 

pleinement homme, ce n’est pas un besoin vital. Toutes les facultés innées de l’homme ont un besoin d’un apprentissage (socialisation). Un être qui n’a pas besoin de la société c’est soit Dieu soit les animaux. Or l’homme se trouve entre les deux. ( On a donc besoin d’autrui I – Par quels moyens peut-on connaître autrui ? Remarques préalables : • La question présuppose que l’on peut connaître autrui, on cherche juste le moyen. • Qu’est ce que connaître l’autre ? On peut envisager 2 types

Sens 2 : L’ensemble des connaissances acquises me permettant de développer mon sens critique, mon jugement et mon goût.Sens 3 : Ensemble des usages, des représentations, des valeurs communes à un groupe donné. Sens 4 : Être un homme de culture qui est donc civilisés, par conséquent, cela s’oppose à l’idée de nature. La Culture désigne l’état de civilisation (par opposition à l’état de nature) atteint par l’ensemble de l’humanité, elle se réalise dans des formes particulières et propres à des groupes

d’altérité, c’est dans un autre sens. La philosophie contemporaine, suivant en cela les inquiétudes présentes dans l’attitude naturelle, a mis en évidence une seconde altérité, celle qui oppose non pas le sujet à l'objet, mais le sujet à un autre sujet, donc comme un autre moi en face de moi et qui se différentie de moi. En effet, à l’intérieur de la relation à autrui, le problème de l’altérité devient plus difficile. Prenons nos relations immédiates : il y a une proximité, une chaleur entre deux