Kant Un Commandement Qui

Ici encore il faut distinguer une conception dans laquelle la vertu est le moyen d’atteindre le bonheur de la conception dans laquelle la vertu est la fin et le bonheur quelque chose qui s’ajoute à elle, qui en est la conséquence. C’est ainsi que Kant écrit que la morale n’est pas la doctrine qui nous apprend comment nous rendre heureux mais comment nous rendre dignes du bonheur. Les origines de la notion de devoir « Extrêmement rare est l'espèce de ceux qui, grâce à une grande supériorité

dépassée par la force de nos désirs. L’Homme, dans sa nature, est doté d’une capacité à se reconnaitre à travers la douleur d’autrui par un sentiment inné nommée la pitié. Rousseau place ce sentiment, plus naturel et plus spontané, au-dessus des commandements moraux réfléchis, en le jugeant plus utile et efficace. La pitié serait alors une sorte d’équilibre inné face à l’égoïsme des hommes. La raison nous pousserait-elle à nous conduire convenablement ou bien serait-ce notre sentiment naturel de pitié

Le texte que nous allons étudier est un extrait du Traité de Pédagogie d’Emmanuel Kant, philosophe moderne allemand et grand pédagogue par ses activités de préceptorat puis de professorat. Le Traité de pédagogie est un assemblage des notes des cours de pédagogie professés par Kant à l’université de Königsberg du semestre d’hiver 1776-1777, du semestre d’été 1780 et des semestres d’hiver 1783-1784 et 1786-1787, recueillies et publiées en 1803 par Theodor Rink, un de ses élèves. Malgré son appellation

exprime un besoin . Dans ce sens , l'ordre exprime t-il un besoin , est ce une nécessite pour l'homme ? L'ordre a plusieurs significations selon les thèmes , nous nous intéresserons , pour répondre à ces questions , à l'ordre dans le sens de commandement qui peuvent prendre la forme de lois général, de règlement ; l'ordre sous forme d'impératif qui peuvent venir des parents , des autorités et autres. Nous ajouterons aussi l'ordre qui désigne la paix social , la tranquillité , la discipline .

s’oppose aussi à la sensibilité et la contrôle, mais elle en a quand même besoin pour la connaissance ( la connaissance a besoin d’une part la raison et d’une autre les sens ). Les sens collaborent avec la raison pour produire une connaissance Selon Kant, il faut allier un concept rationnel et une intuition sensible. On ne peut pas se fier toujours à nos sens. On est passé de la représentation du géocentrisme( théorie qui place la Terre au centre de l’Univers ) à la représentation de l’héliocentrisme(

droit (naturel) rectifie le fait (le droit positif). De ce point de vue, les critiques adressées à l'idée de droit naturel (cf. par exemple Hans Kelsen*, _Théorie pure du droit_, 1934) ont tout à fait raison de refuser qu'il se réduise aux simples commandements de la nature ou de Dieu, mais n'éliminent pas la question de savoir ce qui fonde le droit, sauf à courir le risque de réduire la norme* au fait (les systèmes de droit positif et leur logique interne). -Les conditions de légitimité du droit S'interroger

fait appel à notre foi ou à notre raison, elle est une question de société et de morale. En effet, les religions fixent des règles de conduite, des interdits, entendent organiser l’espace social, formuler des principes moraux (cf. par exemple les commandements divins). C’est sur ces terrains que la philosophie entend surtout discuter le rôle de la religion, souvent dans le sens d’une critique. Pour autant, c’est peut-être aussi sur ces terrains, mais de façon cette fois-ci privée, que, quelles que soient

hiérarchie entre les trois classes indispensables les unes aux autres : les gouvernants, les guerriers ou gardiens, les artisans producteurs. V Morale de Socrate Première morale rationnelle que nous connaissions. Auparavant, il y avait eu des commandements religieux, des ordres donnés par les chefs ou les groupes, des coutumes qui s’imposaient aux individus. Cette fois, il s’agit de se gouverner soi-même, de faire seulement ce que la raison approuve, ce qu’elle commande. Dans cette morale, on trouve :

considérée dans sa dignité, dans son humanité. Par conséquent l’interdit du meurtre demeure un impératif. Car tuer, c’est se servir de l’Autre comme un objet. Pour Levinas, l’Autre ne doit pas être traité comme une chose, et pour emprunter les termes à Kant, mais il doit être considéré comme « une fin en soi ». Cela implique alors pour Levinas de respecter l’Autre dans son altérité et enfin de l’aimer dans un amour inconditionné. Tels sont les conditions nécessaires à l’établissement d’une société plus

(droit positif). III. Droit et morale sont liés (Kant) Pour Kant la société n’est pas la perversion de notre nature originelle (Rousseau) ni un mal nécessaire pour éviter le pire (Hobbes). Mais elle suppose un équilibre dynamique toujours instable et en perpétuelle évolution d’une double tendance de l’homme. * La nature humaine est contradictoire (la raison, la liberté ou la morale face aux instincts, à l’irrationalité et l’égoïsme). Kant parle « d’insociable-sociabilité » Repli sur soi