Kant Un Homme Peut Travailler Avec Autant D Art Qu Il Le Veut

« Voir avec des yeux de peintre, c’est voir mieux que le commun des mortels » selon Bergson. « L’homme a-t-il besoin de l’art ? ». Dans cette question le terme homme signifie que l’homme est un être vivant appartenant à l’espèce animale la plus évoluée de la Terre. C’est un mammifère de la famille des hominiens, il est caractérisé par une intelligence développée. C’est un « animal politique », selon Aristote. Ce serait en effet pour qu’il puisse s’entendre avec ses semblables sur le bon et le juste

Introduction Technique et art : 2 activités humaines; la 1ère vise l’utile, la 2nde s’épuise dans la contemplation ou la création de belles formes. Problématique : l’homme nécessite de 2 activités contradictoires : art et technique ne nous ouvrent-ils pas à la compréhension de la complexité humaine ? Apparition de l’art et activité esthétique : « que nous enseigne cette activité superflue ? » Préambule : A la recherche d’une justification de l’art : Art et humanité naissante

Définition générale de l’art : D’abord, rappelons que la définition de l’art est double. (1) Originairement, le mot « art » ne se distinguait guère de la technique (activité de transformation du donné naturel ; l’art a d’abord désigné le métier, la maîtrise des procédés visant à atteindre une fin. Cf. fait que Arendt a placé l’art dans le domaine de l’œuvre : tout ce que fabrique l’homme, tout ce que l’homme ajoute à la nature. (2) Aujourd’hui on entend par là les « beaux-arts », activité

Kant, Critique de la faculté de juger, Formation continue Académie de Nantes Critique de la faculté de juger de Kant FORMATION CONTINUE 2005-2006 © Académie de Nantes 2008 1 FORMATION CONTINUE 2005-2006 Lecture collégiale de la critique du jugement esthétique dans la Critique de la faculté de juger de Kant Première séance : jeudi 11 janvier 2006, 14 h – 17 h. Découpage des séances de formation : Bien entendu, ce découpage ne peut être respecté « à la lettre », et le déroulement

opérer un jugement ? » Qu’est ce que la beauté ? Chaque sujet peut avoir un avis différent sur la question. Je peux trouver telle ou telle chose belle ou non, cela variera selon chaque individu. Le jugement peut par une preuve concrète se vérifier, mais la validité du jugement esthétique, quant à lui, ne saurait totalement exister car elle pose la question du point de vue : pouvons nous réellement discuter des goûts et des couleurs ? Peut-on définir ce qu’est la beauté ? Faut-il la considérer par un

FORMATION CONTINUE 2005-2006 Lecture collégiale de la critique du jugement esthétique dans la Critique de la faculté de juger de Kant Première séance : jeudi 11 janvier 2006, 14 h – 17 h. Découpage des séances de formation : Bien entendu, ce découpage ne peut être respecté « à la lettre », et le déroulement effectif de la première séance illustre déjà cette salutaire « résistance du réel » à nos projets les plus ambitieux… Le schéma suivant est donc susceptible de quelques variations : Première

Est-il légitime qu’une œuvre d’art fasse l’objet d’un échange marchand ? Corrigé Travail préparatoire ■ Notions et repères Notions : l’art, le travail et la technique, les échanges, la justice et le droit, le devoir Repères : objectif / subjectif – universel / général / particulier / singulier – principe / conséquence ■ Remarques générales Le sujet porte à la fois sur les échanges, sur l’art et sur le travail. Une analyse superficielle pourrait faire penser que la question porte sur le rapport

satisfaction durable ; mais peut être seulement réductible au bien être éphémère, suppose un art de vivre. Dignité : Valeur de l’être humain, critère qui lui confère le droit au respect, caractère quasi sacré de l’homme, lié à sa conscience, son esprit. Y a-t-il un bonheur dont nous n’aurions pas à rougir ? Un bonheur respectable ? Le sujet présuppose que les hommes recherchent le bonheur. Pour certains, il y a peut-être même un devoir d’être heureux, mais c’est d’ailleurs peut être impossible à tenir

L'art introduction : le mot art est ambigu, il peut renvoyer à la technique, aux beaux-arts, au travail de l' artisan ou à celui de l' artiste. Dans tous les cas il a le sens d'une production humaine ; quelque chose qui s'ajoute à la nature (Bacon dira : « l'homme ajouté à la nature ») mais qui ne vise pas traditionnellement parlant l'utilité ou en tout cas qui est sensé viser une valeur spécifique qui serait le beau. La tradition veut donc que l'art ou les arts désignent une production

*** Première partie : l’art et la technique Si l’art renvoie à bien à une technique, tout ce qui est un produit de la technique n’est manifestement pas de l’art. C’est pourquoi il convient dans un premier temps d’éclaircir le rapport entre art et technique. Ce rapport doit être examiné selon deux points de vue : (1) Du point de vue de l’objet produit : y a-t-il lieu de distinguer les créations artistiques des productions techniques ? Page 2 sur 19 (2) Du point de vue de la méthode