L Approche Keynésienne

elle remplit certaines fonctions : échange, compte, réserve La monnaie n’a aujourd’hui d’autre valeur que celle de ses fonctions La monnaie est-elle un bien comme un autre ? Nous allons distinguer trois approches théoriques de la demande de la monnaie L’approche classique L’approche keynésienne L’approche monétariste I- L’approche classique Pour les classiques, la monnaie est essentiellement transactionnelle Elle n’est pas demandée pour elle-même, mais pour réaliser des échanges La monnaie

Théorie Générale. L’article de Hicks tente de faire une synthèse des analyses keynésienne et classique ; Hansen reprendra et diffusera l’idée plus tard, en 1952, dans son livre Théorie Monétaire et Politique Fiscale. Le modèle IS-LM est considéré comme une version formalisée des idées de Keynes. Cependant, nombreux sont les keynésiens qui réfutent cette idée de synthèse néo-classique dont ils nient le caractère keynésien. Ainsi le débat autour du modèle IS-LM reflète le débat sur l’interprétation

publique et la société dans son ensemble. Être économiste consiste à déterminer le meilleur emploi des moyens en vue d'atteindre les objectifs économiques. Toutefois, les débats sur le choix des moyens sont vifs et les écoles de pensée libérales, keynésienne et marxiste s'opposent sur les réponses à apporter à de nombreuses questions. Entre 1917 et 1989, le capitalisme et le socialisme se sont opposés, chaque système prétendant mieux que l'autre régler les problèmes économiques de la société. L 'économie

différentes approches théoriques 4 IV. Keynésiens et néoclassiques 5 Chapitre 1.2 : Revenus, inégalités, prélèvements obligatoires, redistribution 7 I. Revenus et distribution des revenus 7 II. Principes de redistribution 9 III. Les principes de la fiscalité 9 IV. Le système fiscal français 10 Chapitre 1.3 : L’arbitrage entre la consommation et l’épargne 14 I. Introduction 14 II. L’analyse keynésienne de la consommation 16 III. Les reformulations keynésiennes 17 IV. L’offensive

II- Les classiques A- La théorie de la valeur travail B- Approche macroéconomique C- Le libéralisme économique III- Marx A- Le matérialisme historique B- La théorie d’exploitation C- Baisse tendancielle des taux de profit IV- Les néo-classiques A- De la valeur travail a la valeur utilité B- De le macro à la micro économie C- Théorie de l’équilibre V- Les Keynésiens CONCLUSION -1- INTRODUCTION En économie, il n’existe pas de vérité

permanent », Revue d’Economie Politique, mars-avril 1931, p. 211-250. 80. Rueff J., « L’assurance-chômage, cause du chômage permanent », Revue d’Economie Politique, mars-avril 1931, p. 211-250. 81. Ce point de vue sera critiqué par la Théorie Keynésienne du Chômage. 82. Perrot Anne (1992), Les nouvelles théories du marché du travail, La découverte. 83. Idem, page 55. 84. Rueff J., « Les variations du chômage en Angleterre », Revue Politique et Parlementaire, 1925, tome CXXV, p. 425-435, cité

4 L’école de Vienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.4 La pensée keynésienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.4.1 Une rupture méthodologique avec les classiques . . . . . . . 1.4.2 Une rupture thématique avec les classiques . . . . . . . . . . 1.5 La pensée économique depuis Keynes . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.5.1 Une convergence entre les paradigmes classique et keynésien . 1.5.2 Le maintien d’une orthodoxie néoclassique . . . . . . . . . . 1.5.3 Les détracteurs

du présent chapitre. Les approches théoriques associant diminution des dépenses publiques et accélération de la croissance ne semblent trouver que de rares confirmations empiriques. LES DÉPENSES PUBLIQUES AU SERVICE DE LA STABILISATION CONJONCTURELLE, UNE REMISE EN CAUSE RADICALE... LA CAPACITÉ STABILISATRICE DES DÉPENSES PUBLIQUES... L'utilisation des dépenses publiques en vue d'une stabilisation conjoncturelle se rattache aux théories keynésiennes. Elles ont mis l'accent sur l'éventualité

Parmi les fonctions de l’état (allocation, distribution, régulation) : la fonction de régulation de l’activité économique : il y a ceux qui pensent que l’état ne doit pas participer à ceci (approche libérale : la crise est utile, l’état assure ses fonctions régaliennes), et d’autre part, une approche keynésienne : la crise économique a les conséquences sociales très négatives, donc, l’état doit intervenir à travers la politique budgétaire. Ne pas confondre le déficit public et la dette publique :

entreprises ou de l’état (c’est aussi une composante de la demande) ou bien de la demande extérieure. Lorsque la conjoncture est « morose », les entreprises investissent peu car il s’agit alors d’un risque financier important. Suivant une approche plus keynésienne, on peut considérer aussi que les agents anticipent l’évolution de la demande et que ces anticipations (pessimistes ou optimistes) vont déterminer la décision d’investir, ce qui souligne l’importance de la notion de « confiance » dans les