L'Être et le Néant

compassion, n’accède pas Au vrai, qui n’est qu’une confiance, ne sent pas Dans son désir crispé sur sa différence La dérive majeure de la nuée. Il veut bâtir ! Ne serait-ce, exténuée, Qu’une trace de foudre, pour préserver Dans l’orgueil le néant de quelque forme, Et c’est rêver, cela encore, mais sans bonheur, Sans avoir su atteindre à la terre brève. Non, ne démembre pas Mais délivre, et rassure. « Écrire », une violence Mais pour la paix qui a saveur d’eau pure. Que la beauté, Car

ouvrage majeur. Le terme Existenz désigne l'expérience indescriptible de la liberté et de la possibilité qui constitue l'être authentique de l'homme, qui prend conscience de l'englobant en faisant face aux situations limites comme le hasard, la souffrance, le conflit, la faute et la mort. Il emploie le terme das Umgreifende («l'englobant») pour désigner les limites ultimes de l'être, horizon indéfini de toute expérience possible, subjective et objective, mais qui ne peut jamais être appréhendé rationnellement

raison sur toute chose, humaine ou animale. Dans son livre, «Discours de la méthode» où il expose sa philosophie, Descartes prône que l'être humain est en fait une substance qui pense et raisonne uniquement. Est-il cependant juste de dire que l'homme n'est en aucun cas un corps? René Descartes fonde sa pensée sur la souveraineté de la raison individuelle. Selon lui, l'être humain est: «une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser et qui, pour être, n'a besoin d'aucun lieu, ni ne

ses conduites, l'être libre et doué d'une valeur relative. C'est la toute la différence avec les animaux qui ne sont pas des sujets et qui peuvent être utilisés comme des moyens. Au contraire, la personne est caractérisée par cette fin-en-soi. On voit donc qu'autrui, l'"alter ego" est partie prenante dans cette construction qui réclame l'apprentissage du langage et donc l'éducation. "Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même" affirme Sartre dans L'Etre et le Néant. Autrui est l'

donc la base de l’existence, du Moi, alors pourquoi la percevoir avec douleur? « Seuls et condamnés les hommes sont. » Mal à l'aise devant l'existence des choses, devant sa propre existence Roquentin semble la considérer comme une faiblesse de l'être. Puisqu'il n'y a pas de Dieu pour concevoir, pour lui donner une âme prédéterminée, puisqu'à la naissance, l'homme n'est rien, son avenir lui appartient entièrement, ce qu'il est, ce qu'il deviendra. L'homme détermine alors, lui-même, son essence

pourtant seul à porter le poids de soi-même. » Commentez en vous appuyant sur Les Mains sales et d’autres écrits de Sartre, cette phrase de l’écrivain. Introduction Sartre s’oppose à la philosophie classique qui avait une conception statique de l’être et cherchait la nature du réel en la regardant comme immuable. Son œuvre, aussi bien philosophique que littéraire, considère le présent comme un processus transitoire qui est à la fois un produit du passé et une esquisse de l’avenir. N’est-ce pas

Au delà des multiples reniements, la pensée de Sartre se caractérise par une réflexion sur la subjectivité et la liberté La subjectivité Il est nécessaire de supposer la conscience pour rendre compte de l'être humain et de ses productions. La subjectivité est un dépassement (transcendance). Elle est créatrice de ses propres normes. L'homme n'est pas prédéfini. Il se définit par ses actes et ce qu'il fait de sa vie. L’homme n’est rien d’autre que son projet, il n’existe que dans la mesure

adjectif et pronom signifiant « l'autre ». Nous avons donc dès le début, la présence d'une altérité en moi et autrui. Dans son œuvre L'Être et le Néant, Sartre donne la définition suivante à la notion d'Autrui : « Autrui c'est l'autre, c'est à dire le moi qui n'est pas moi, Autrui c'est celui qui n'est pas moi et que je ne suis pas. Ce « ne-pas » indique « un néant » comme élément de séparation entre autrui et moi-même ». Sartre définit aussi Autrui comme « le médiateur indispensable entre

chaque Personne aussi est l’Un et le même Un qui est leur nature. La distinction entre l’être et l’essence est saisie comme Un et est Un. C’est seulement là où cet Un n’est plus en lui-même qu’il reçoit, possède et produit une distinction. C’est pourquoi dans l’Un on trouve Dieu et celui qui veut trouver Dieu doit devenir un. "Un homme partit", dit Notre-Seigneur. Dans la distinction on ne trouve ni l’Un ni l’être, ni Dieu, ni repos, ni béatitude, ni satisfaction. Sois un, afin que tu puisses trouver

fin de sa démonstration. Nous allons nous demander comment Pascal voit l'Homme. En premier lieu comment le place-t-il par rapport à l'univers qui pour Pascal a des proportions infinies. En deuxième temps, nous allons nous pencher sur la place de l'être humain sur Terre par le biais d'un voyage dans l'infiniment petit. Et enfin nous analyserons comment Pascal traduit la disproportion de l’homme. 1. Pascal définit d’abord la place de l'Homme par rapport à l'univers. 1er argument. L'auteur nous