L Homme Seul Peut Bien Penser

Il est si commode d'être mineur ! J'ai un livre qui a de l'esprit pour moi, un di recteur qui a de la conscience pour moi, un médecin qui juge pour moi du régime qui me convient, etc. ; pourquoi me donnerais-je de la peine ? Je n'ai pas besoin de penser, pourvu que je puisse payer ; d'autres se chargeront pour moi de cette en nuyeuse occupation. Que la plus grande partie des hommes (et avec eux le beau sexe tout entier) tiennent pour difficile, même pour très-dangereux, le passage de la minorité

le problème est que si être libre, c'est faire ce que l'on veut, chacun empiètera sur la liberté de l'autre, et à terme, seul le plus fort sera libre. Nous pouvons ainsi nous poser la question suivante : Nous avons pu observer que la liberté prend des formes diverses. La liberté physique représente le fait que l’on fasse ce que l’on veut dans les limites de ce que l’on peut. L’esclave et le prisonnier ne sont pas par exemple des hommes libres physiquement. Un problème se pose alors : être libre

Aristote commence son analyse de La Politique par définir ce qu'est une citée. C'est un fait de la nature, pas un fait de la société ( comme on pourrait le penser ) formée de plusieurs villages, de "plusieurs communautés" qui forme donc un plus grosse communauté politique, qui vise un bien, inhérent à chaque homme ( bien apparent, ou bien réel ). Elle est aussi antérieure à la famille, car la cité est un tout, et la famille qu'une partie de ce tout. Si on détache une partie du tout, le tout existe

question « Exister est- ce simplement vivre ? », est de savoir si l’on peut réduire la notion d’existence à simplement celle de la vie ou si au contraire exister s’élargit au delà de celle-ci. Ces deux verbes désignent deux réalités proches et pourtant de nombreuses nuances sont à établir. Dans un premier temps, nous verrons que, selon la définition, exister et vivre ont le même sens, le même enjeu, ensuite qu’exister est en réalité bien plus que vivre car il enveloppe des critères relatifs à la conscience

Ainsi, on pourra définir l'arithmétique comme science des nombres, la géométrie comme science des figures spatiales, l'histoire comme science du passé et ainsi de suite. En revanche, il ne semble pas possible de réduire la philosophie à l'étude d'un seul objet. La lecture de la liste des notions au programme en témoigne: s'il y a une unité de la philosophie, elle ne procède pas de son objet. La philosophie ne tire pas son unité de son contenu, qui est au contraire multiple, mais plutôt de sa forme

1 LA PHILOSOPHIE EN QUESTION 2 QU’EST-CE QUE PENSER ? 1/ Penser, ce n’est pas croire que l’on sait L’Apologie de Socrate est la relation faite par Platon (son « disciple ») du procès de Socrate et de la défense du philosophe devant ses juges athéniens. Au terme du procès, Socrate sera condamné à mort : il boira la ciguë, poison mortel, s’il en est. Que lui reproche-t-on ? D’avoir corrompu la jeunesse athénienne en se réclamant d’une fausse sagesse. Dans ce passage, Socrate cherche à montrer que

relatif : Fukushima et ttes les grdes catastrophes naturelles | La médecine, la technique… | | Rousseau | L’homme se différencie de l’animal en ce que celui-ci est ce qu’il est définitivement, alors que l’homme est perfectible. C’est à dire qu’il peut évoluer… | L’homme évolue, change physiquement, biologiquement et évolue culturellement. L’animal non. | Les macaques de KoshimaLes singes médecins | Nous sommes différents des premiers hommes. | | Sartre | Pour lui, il n’y a pas de nature humaine

collection Delaplane, Les Philosophes. Je me suis longtemps demandé pourquoi je n'aimais pas ce résumé exact et bien sage. Le ton me semblait en être tout à fait étranger à l'étonnante entreprise de Spinoza. Oui, il me semblait que je trahissais ce grand homme en l'exposant tout au niveau du bon sens. Cela me semblait trop professeur. La philosophie est certes une grande chose ; on peut en faire tout ce qu'on veut, excepté quelque chose de plat. Il en est de même pour la Raison, pour la Sagesse, lesquelles

Explication de texte : Extrait des Pensées, de Blaise Pascal. | On pourrait penser que les hommes recherchent constamment le bonheur ; qui est la réalisation de leurs désirs, de leurs rêves. En effet, ce bonheur serait source de repos, donc l’homme ayant réalisé tous ses désirs, pourrait jouir d’une vie paisible et sans encombre. Pourtant, le philosophe français, du XVIIe siècle, Blaise Pascal, dans cet extrait des Pensées, affirme tout le contraire. Pour lui, le pire vice de l’homme

all. Du coup, on peut distinguer, d’une part la culture personnelle de tel homme qui développe ses qualités intellectuelles et son goût, sans forcément être un savant. D’autre part, la culture au sens où depuis la fin du XIXe siècle on entend : « un tout complexe que l’homme acquiert comme membre d’une société », la civilisation, que traduit alors l’allemand kultur, mot qui représente cette vie spirituelle, religieuse, littéraire, artistique aussi bien que les mœurs et le