L Imbécile Heureux

beaucoup moins en l' Eglise Catholique Romaine qui rejette l'idée de la réincarnation qui me paraît logique pour expliquer que Dieu n'est pas un Père injuste qui favoriserait les uns à la naissance en leur donnant toutes les possibilités d'être heureux et de s'épanouir et fairait naître les autres dans des conditions très désavantageuses : handicapés, malformés, pauvres, malades, avec parfois comme parents des gens très malhonnêtes ou des criminels, pourquoi deslors ces enfants qui n'auraient

que le mot « patriotisme » semble aujourd’hui être devenu un vilain mot ; d’après l’analyse qu’en fait Tzvetan Todorov dans son livre Nous et les autres, il est nécessairement porteur d’exclusion : Georges Brassens ne parlait-il pas des « imbéciles heureux qui sont nés quelque part » ? Le mot « nation » semble lui aussi avoir perdu toute signification positive : de la nation il ne resterait que les massacres engendrées par le nationalisme, ou les blessures infligées à la mémoire de ceux que

déchéance du corps préparent la présence de la mort : Exemple : « Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés, Et arraché la barbe et les sourcils. » Villon, La Ballade des pendus, vers 1460. Dans ses poèmes, François Villon évoque à la fois les moments heureux de son existence, marqués par les plaisirs de la nourriture et de l’amour, et en même temps les épreuves de la pauvreté, du temps qui passe et de la mort. 2 – Les personnages de l’univers réaliste. Aux héros hors du commun, le registre réaliste

parlait ces jours passés d’une princesse allemande 5 qui se lève à cinq heures du matin pour travailler à rendre ses sujets heureux, qui dirige toutes les affaires, répond à toutes les lettres, encourage tous les arts, et qui répand autant de bienfaits qu’elle a de lumières. Son courage égale ses connaissances ; aussi n’a-t-elle pas été élevée dans un couvent par des imbéciles qui nous apprennent ce qu’il faut ignorer, et qui nous laissent ignorer ce qu’il faut apprendre. Pour moi, si j’avais un État

ineptie aussitôt qu’ils y sont parvenus. Le peuple se trompe bien moins sur ce choix que le prince ; et un homme d’un vrai mérite est presque aussi rare dans le ministère qu’un sot à la tête d’un gouvernement républicain. Aussi, quand, par quelque heureux hasard, un de ces hommes nés pour gouverner prend le timon des affaires dans une monarchie presque abîmée par ces tas de jolis régisseurs, on est tout surpris des ressources qu’il trouve, et cela fait époque dans un pays. Pour qu’un État monarchique

vous trouverez sans problème, elle est la même, vous allez vous trouver. Ne lui serre pas la main, embrasse-la. Catherine. ANTOINE. ─Suzanne, ils se voient pour la première fois ! LOUIS. ─Je vous embrasse, elle a raison, pardon, je suis très heureux, vous permettez ? SUZANNE. ─Tu vois ce que je disais, il faut leur dire. LA MERE. ─En même temps, qui est-ce qui m’a mis une idée pareille en tête, dans la tête ? Je le savais. Mais je suis ainsi, jamais je n’aurais pu imaginer qu’ils [27] ne

maître Bentham considérait le bonheur lié à la quantité des plaisirs). Il nous dira qu’il existe plusieurs espèces de plaisirs, et que certaines sont  plus désirables que  d’autres ; certes il faut tenir compte de la quantité des plaisirs pour être heureux, mais il faut aussi en considérer la qualité. Dès lors, un plaisir sera plus désirable qu’un  autre en tant qu’on le préfèrera et l’on y tendra sans aucune obligation morale. Confronté aux deux modes de vie que sont celui du corps et celui de l’esprit

âmes neuves, ignorantes des accommodements politiques et des lâchetés quotidiennes de la vie ? Allez-vous redresser un tort social, mettre la protestation de votre vibrante jeunesse dans la balance inégale, où sont si faussement pesés le sort des heureux et celui des déshérités de ce monde ? Allez-vous, pour affirmer la tolérance, l'indépendance de la raison humaine, siffler quelque sectaire de l'intelligence, à la cervelle étroite, qui aura voulu ramener vos esprits libérés à l'erreur ancienne

âmes neuves, ignorantes des accommodements politiques et des lâchetés quotidiennes de la vie ? Allez-vous redresser un tort social, mettre la protestation de votre vibrante jeunesse dans la balance inégale, où sont si faussement pesés le sort des heureux et celui des déshérités de ce monde ? Allez-vous, pour affirmer la tolérance, l’indépendance de la raison humaine, siffler quelque sectaire de l’intelligence, à la cervelle étroite, qui aura voulu ramener vos esprits libérés à l’erreur ancienne,

fin du texte (« sujet interdit dans la nuit ») et à la culpabilité que révèle l’ensemble du Livre de ma mère : n’est-ce pas sacrilège d’évoquer la figure sacrée de la mère morte ? n’est-ce pas un « péché de vie » (voir p. 141) de continuer à être heureux (notamment par l’écriture) malgré sa mort ? Les différentes alliances de mots mettent justement en lumière l’ambivalence du bonheur : « bonheur triste et boitillant », « morosement me délecte », « tristement je me complais », « fausse paix »...