L éternité Rimbaud

Alphonse de Lamartine - « elle avait pris ce pli dans son âge enfantin » Victor Hugo - « la cloche fêlée », « Harmonie du soir » « la servante au grand cœur » Charles Baudelaire - « Il pleure dans mon cœur » Paul Verlaine - « enfance » Arthur Rimbaud - « complainte amoureuse » Alphonse Allais - « les passantes » Antoine Pol - « Soleil couchant » José Maria de Heredia - « Les pas » Paul Valéry POESIE DIONYSIAQUE, POESIE REVOLTEE,POLITIQUE ET SOCIALE - « Le nuage ou l’ivrogne » Pierre de

composé de 4 syllabes : un tétrasyllabe ou quadrisyllabe (vers tétrasyllabique ou quadrisyllabique) - le vers composé de 5 syllabes : un pentasyllabe (vers pentasyllabique) : ex. Je chante aussi, moi : Multiples sœurs ! voix Pas du tout publiques ! (Rimbaud) - le vers composé de 6 syllabes : un hexasyllabe (vers hexasyllabique) : ex. A vous troupe légère, Qui d’aile passagère Par le monde volez (…) (Du Bellay, Jeux rustiques) - le vers composé de 7 syllabes : un heptasyllabe (vers heptasyllabique) ex

l’idéal, aux sentiments, à l’exotisme, au mystère et à l’imagination. On recherche la communion avec la nature avec son aspect sauvage et parfois mystérieux. C'est dans la nature et la poésie que l'âme blessée trouve un réconfort et l'espoir d'une éternité. Les thèmes sont le sentiment amoureux, le moi souffrant, la nature, le mal de vivre, la solitude, les tonalités lyrique, et le pathétique. On distingue que les auteurs de ce mouvement littéraire écrivent des poésies ou proses lyrique (méditation

son poème de synthèse que l’univers n’est pas délimité : tout possèdent le potentiel de l’autre et tout est en étant perpétuel de transition. Une note finale sur le monde nervalien, et ce qui le rend différent des poètes comme Baudelaire, Rimbaud et Mallarmé, c’est que le « je » poétique est ultime. Selon sa parole célèbre au bas d’un portrait de lui-même « Je suis l’autre », le ‘je’ nervalien ne subisse au cours de tous ses transferts mythologiques aucune mutation, aucune métamorphose. Il

nous de la même vitesse Que les jours de malheur ? Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ? Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus ! Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus ! Éternité, néant, passé, sombres abîmes, Que faites-vous des jours que vous engloutissez ? Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes Que vous nous ravissez ? Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous, que le temps épargne ou qu'il

doigts, et dans mon coeur il n'y a que toi. [ Inconnu ] En bonne arithmétique, un plus un égale tout et deux moins un égale rien. [ Ninon de Lenclos ] Et si moi je suis barge ce n'est que de tes yeux, car ils ont l'avantage d'être deux. [ Renaud ] Eternité est l'anagramme d'étreinte. [ de Montherlant ] Il n'y a rien au monde et sur cette terre que mon coeur ne puisse te donner. [ Inconnu ] Il y a un proverbe qui dit que les jours passent et ne se ressemblent pas. Mais c’est faux, car les jours passent

nous de la même vitesse Que les jours de malheur ? Hé quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ? Quoi ! passés pour jamais ? quoi ! tout entiers perdus ? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus ? Éternité, néant, passé, sombres abîmes, Que faites-vous des jours que vous engloutissez ? Parlez : nous rendrez vous ces extases sublimes Que vous nous ravissez ? Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous que le temps épargne ou qu’il

donc filée du début à la fin du texte, tandis que l'auteur répète que la mort est le destin promis à tous. Cependant ce destin n'est nullement tragique: le port évoque aussi le repos après l'activité, la retraite paisible, image que renforce le mot "Eternité", qui renvoie à la notion chrétienne d'espérance. Ainsi l'auteur nous présente-t-il le destin des hommes, créatures aux relations et à la vie éphémères. oui bien BIEN : précis et riche

grands succès au même titre que comment faire l’amour à une nègre et l’énigme du retour nous allons suivre le narrateur sans nom, du moins jusqu’à la dernière page, au cours de ses derniers instants sur sa terre natale, instants qui semblent durer une éternité. Nous verrons également ce style binaire adopté par Laferrière qui aime tout mettre en comparaison : le jour et la nuit, Gasner et Ezekiel, la politique et le journalisme, la bible et le vaudou, etc. Ce style particulier va nous amener à voir l’évolution

Les illuminations1Les illuminations Arthur Rimbaud Oeuvre du domaine public. En lecture libre sur Atramenta.net 2Préface de Paul Verlaine Le livre que nous offrons au public fut écrit de 1873 à 1875, parmi des   voyages   tant   en   Belgique   qu’en   Angleterre   et   dans   toute l’Allemagne. Le mot Illuminations est anglais et veut dire gravures coloriées, – colored  plates :   c’est  même  le   sous­titre  que  M.  Rimbaud  avait donné à son manuscrit. Comme on va voir, celui­ci se compose de courtes pièces