La Beauté Naturelle Rend Elle L Art Inutile

dit « L'art ne peut pas être moderne, l'art est éternel ». L'art a donc été présente dans toutes les civilisations et à toutes les époques ! De plus, le terme "art" renvoie à des pratiques artistiques très différentes mais, ce qui est sûr, c'est que n'importe qu'elle forme d'art est belle, il ne suffit que de trouver le sens de sa beauté « L'art, c'est le reflet que renvoie l'âme humaine éblouie de la splendeur du beau » Victor Hugo. Mais, la véritable question à se poser est : Peut-on trouver une

est-il asservissant ou au contraire libérateur ? Mutilant ou moyen d'accomplissement de soi ? Cause de nos malheurs ou condition de notre bonheur ? Problèmes / paradoxes – Peut-on penser un travail sans technique? Un travail intrinsèque aux processus naturels? Peut-on dire que les animaux travaillent? – Le travail est censé améliorer la maîtrise de la nature par l'homme. Il est donc censé libérer l'homme de la nature. Mais ne crée-t-il pas de nouvelles contraintes, peut-être plus grandes que celles auxquelles

entre les termes "quelconque" et "art" c'est à dire que l'art sort de la banalité. Néanmoins un objet quelconque n'est pas forcément dépourvu d'originalité. Dans notre société l'œuvre d'art est perçue comme inutile. Est-ce là le propre de celle-ci? L'objet quelconque et l'œuvre d'art n'ont pas la même utilité mais cela veut-il dire que l'œuvre d'art n'en a pas? Néanmoins certaines oeuvres atteignent des prix exorbitants. Pour quelles raisons? Qu'est ce qui rend l'œuvre d'art plus précieuse qu'un

bibelot est également un objet artisanal, alors qu'il n'a aucune utilité hormis de décorer. L'objet artisanal est donc un moyen. A l'inverse, l’œuvre d'art ne vise aucune utilité. C'est une fin en soi. Elle ne poursuit à aucune utilité. On oppose alors art et artisanat. Cependant, l'argument n'est pas suffisant mais nécessaire. En effet, on peut trouver quelque chose d'inutile mais qui est quand même artisanal hormis certains cas , comme les bijoux artisanaux (montre, alliance, couronne, croix etc.)

d’observer un peu les autres, on fait le constat si simple et pourtant si juste que l’art se trouve dans une position intermédiaire entre notre sensibilité et l’entendement humain, qui nous laisse penser que la finalité de l‘art ne se trouve que dans la beauté et l‘esthétique. Pourtant Proust lui trouve une autre utilité et reconnaît l’art comme la vérité suprême de la vie. Cependant, vouloir affirmer que l’art est la vérité suprême de la vie reviendrait à supposer que l’art est au dessus de toutes les

de la création et du jugement que nous portons sur ces œuvres. • └> Penser l’esthétique comme ayant pour définition une philosophie de l’art. - L’enjeu de la réflexion et de l’esthétique est la beauté. Penser l’art, c’est penser le beau : il va falloir définir de manière systématique la beauté. - Faire attention au terme d’art qui vient du latin mais l’idée originelle est grecque → technè → pas de différences entre l’art et la technique. • L’art doit être entendu comme une habileté

doué d'un savoir-faire technique : cette virtuosité se traduit par une production d'illusion. L'art est imitation et la condamnation de Platon est sans appel : l'artiste crée des illusions et doit être condamné pour cela. L'imitation est au mieux inutile, au pire nuisible car elle peut tromper en semant la confusion entre l'apparence et la réalité. La leçon sera conservée : l'art ne doit pas imiter, il doit montrer quelque chose de plus que le simple témoignage factuel : ce quelque chose est

théâtre, la photographie, la bande dessinée, la télévision, voire l’art numérique) et les savoirs faires techniques (arts martiaux, art culinaire, …) L’art est partout et personne ne sait vraiment ce que c’est. Présent comme marchandise, nous lui devons aussi quelques unes de nos plus fortes émotions. Nous sommes, à son sujet, dans des idées contradictoires et la beauté, grande affaire des artistes, est à la fois attirante et mystérieuse. Nous croyons la ressentir spontanément, et pourtant il y a des

s’interroger sur la nature de cette éducation, est-elle une formation ou une « dé-formation », une réforme du regard ? Est-elle une acquisition positive de nouvelles données perceptives qui viennent s’ajouter et constituer une nouvelle connaissance ou art (savoir-faire) ou  à une catharsis du regard qui consisterait à se défaire d’une perception donnée ? Enfin, on peut s’interroger sur les limites de cette éducation de la perception par l’art ? Les œuvres d’art ont-elles vraiment cette vertu pédagogique 

" Tout art est parfaitement inutile. " Oscar Wilde, Préface au Portrait de Dorian Gray - 1891 Avant de jouir de l’importance qu’elle connaît aujourd’hui, l’oeuvre d’art, qu’elle soit littéraire, picturale ou encore musicale, a du lutter contre ses nombreux détracteurs. Accusés d’hérésie, d’amoralité, de perversion, de sadisme, les auteurs ont toujours du lui trouver une bonne raison d’exister et de tenir une place importante dans la société. Si l’on pouvait croire que cette