La Cathartique Au Théatre

littérature semble prendre le relais, en faisant du mal un objet privilégié de représentation. Il semble ainsi que le mal se raconte plus qu’il ne s’analyse. 1) Fonction cathartique de l’écriture du mal La représentation du mal (mimésis en grec) a tout d’abord une fonction purgative, ou curative essentielle, tout particulièrement au théâtre. C’est ainsi qu’Aristote, dans la Poétique (texte 3), a montré que la fonction de la tragédie était la catharsis, c’est-à-dire l’épuration ou la purgation des passions

poésie à l'Académie en 1827 avec la Découverte de l'Imprimerie. Il fut, en 1847, chargé d'un cours gratuit au Collège de France, fit de nombreuses conférences, écrivit des poèmes, des brochures sur la femme, la famille, la lecture, l'escrime, le théâtre. Comme auteur dramatique, ses meilleurs ouvrages sont ceux qu'il fit en collaboration avec Scribe : Adrienne Lecouvreur et Bataille de Dames. En 1881, il fut nommé directeur des études de l’École normale de Sèvres et inspecteur général de l'Instruction

représentations misogynes de son temps. De fait, Molière choisit bien de faire une satire de la société par l’intermédiaire de son tyran domestique. L’école des femmes met donc en évidence la conception de Molière selon laquelle la comédie revêt une fonction cathartique et répond au principe du « castigare ridendo mores ». C'est une image beaucoup plus grave du despote que met en scène Racine dans Britannicus : un tyran politique, Néron dont les ordres entraînent irrémédiablement le personnage éponyme vers son

journal trouvé par hasard dans la cellule de la prison entre la paillasse et le sommier, que l’accusé lit, selon ses déclarations, « des milliers de fois » et qui, de plus, renvoie, au-delà du récit, à une autre oeuvre de l’auteur, une pièce de théâtre au thème identique. Camus l’intitule : Le malentendu - un sarcasme, en considération du contenu, que Meursault reprend à son compte dans son commentaire sur la coupure de journal. Je retranscris ici ce texte dans son intégralité, conscient de l’importance

> Le théâtre, Objet d’étude : Objectifs : d’Eschyle aux Deschiens - Théâtre : genres et registres (comique et tragique) - Approche de l’histoire littéraire - Étude des effets sur les destinataires histoire littéraire et culturelle Perspective dominante : Perspective complémentaire : Textes et œuvres : Lecture cursive : groupement de textes étude des genres et registres Antigone, Jean Anouilh La séquence suivante illustrera les acquis sur le théâtre par la lecture analytique de

Objectifs du cours : à la fin de la leçon l’apprenant devra être capable de le définir et d’en énoncer particularités. Corpus : I. Définition et histoire du théâtre Le mot théâtre vient du Grec « teatron » qui signifie « scène » ou « représentation ». Il apparaît en Grèce au VIe siècle Av. JC. A cette époque-là le théâtre est un spectacle en plein air qui se joue lors des fêtes en l’honneur de Dionysos, le dieu du vin, de la vigne et de l’ivresse. C’est une représentation au cours

vouloir ». Autrement dit, la contemplation d’une œuvre d’art entraîne d’emblée le spectateur dans un état de suspension de sa croyance au monde. L’ensemble des choses environnantes — la foule, le public, le bruit, la salle du musée, le fauteuil du théâtre, le décor, le temps qu’il fait — tout cela est mis entre parenthèses, c’est-à-dire n’est plus pris en considération par la conscience qui se polarise sur le monde de l’œuvre et s’y installe pour jouir seulement de ce qui apparaît et se donne immédiatement

elle quitte le domaine de la perception quasi quotidienne, pour entrer dans celui de la conscience abstraite ; son efficacité, on la demande à sa fatalité, non à son intensité visible ; la certitude d’être puni, c’est cela, et non plus l’abominable théâtre, qui doit détourner du 8 crime ; la mécanique exemplaire de la punition change ses rouages ». 6 7 8 FOUCAULT M. (1975), Surveiller et punir, p. 9 à 12 Ibid. Ibid. p.16 8 Salaun Sophie - 2008 Chapitre premier : La culture en milieu carcéral dans

joueurs ne sont pas assis devant une table mais incarnent leurs personnages à la façon d’une pièce de théâtre ou ils sont costumés et accessoirisés. [pic] Grandeur nature de la Faille en 2001 Nous étudierons ici le jeu de rôle sur table. Le jeu de rôle sur table ou « role playing game » comme l’anglais nous le dénomme est un jeu de simulation basé sur l’expression oral. On peut le comparer à du théâtre car les joueurs adoptent des attitudes, des expressions différentes des leurs. En ceci les joueurs

fait de changer de langue peut être bien souvent associé à l’exil de son pays et de soi-même. Cela peut être vécu à la fois comme une deuxième naissance ou, du moins, permettre de rompre avec une partie de sa vie, ce qui peut avoir des effets cathartiques. Néanmoins, il peut être vécu aussi de façon plus sombre, comme un déchirement, une trahison, voire un « matricide » dans le fait d’abandonner sa langue de naissance et son pays natal. Dans tous les cas, le choix de la langue est l’un des problèmes