La Chrétienté Médiévale Au Xi Xii

compagnons, il s’orienta vers une sécularisation de biens de l’Eglise afin de prélever sur celle-ci les terres dont il avait besoin. L’Eglise protesta, mais ne put s’opposer à une initiative qui était la conséquence de la défense victorieuse de la chrétienté, d’autant qu’une solution conciliante put être pratiquée : l’Eglise recouvrait la propriété des terres qui lui avaient été ôtées, mais elle acceptait, à la prière et sous la garantie du roi, de laisser la jouissance viagère à ses occupants, à titre

l’étymologie latine, le mot « fief » provient de feodum, à l’origine du mot « féodal » ■ Ces hommes spécialisés dans l’art de la guerre forment la chevalerie dont les armures mais aussi les mentalités (la littérature courtoise) symbolisent la période médiévale. Autour du château, un système d’exploitation des terres est mis en place où les paysans sont au service du seigneur propriétaire des terres : c’est le système du servage. En échange de la protection seigneuriale, les serfs doivent exploiter les

— Luthérisme et luthéranisme Conclusions Note bibliographique Postface Index méthodique et alphabétique Avant-propos de la première édition Un ami lui disait un jour qu’il était le libérateur de la chrétienté. « Oui, répondit-il, je le suis, je l’ai été. Mais comme un cheval aveugle qui ne sait où son maître le conduit. » Mathesius, VII. Retour à la table des matières Une biographie de Luther ? Non. Un jugement sur

fondamentales 1. La stabilisation des lois fondamentales Ces lois sont d’origine coutumière. Elles fixent le principe de primogéniture et d’indisponibilité de la Couronne en 1316, 1328 et 1420. En 1498 : Charles VIII décède sans enfants donc Louis XII (cousin au 7ème degré) prend la place. Il meurt en 1515 sans fils, François 1er lui succède (cousin au 5ème degré qui appartient à la famille des Valois d’Angoulême) puis son fils Henri II prend place et se marie avec Catherine de Médicis. Ils ont

compagnons, il s’orienta vers une sécularisation de biens de l’Eglise afin de prélever sur celle-ci les terres dont il avait besoin. L’Eglise protesta, mais ne put s’opposer à une initiative qui était la conséquence de la défense victorieuse de la chrétienté, d’autant qu’une solution conciliante put être pratiquée : l’Eglise recouvrait la propriété des terres qui lui avaient été ôtées, mais elle acceptait, à la prière et sous la garantie du roi, de laisser la jouissance viagère à ses occupants, à titre

compagnons, il s’orienta vers une sécularisation de biens de l’Eglise afin de prélever sur celle-ci les terres dont il avait besoin. L’Eglise protesta, mais ne put s’opposer à une initiative qui était la conséquence de la défense victorieuse de la chrétienté, d’autant qu’une solution conciliante put être pratiquée : l’Eglise recouvrait la propriété des terres qui lui avaient été ôtées, mais elle acceptait, à la prière et sous la garantie du roi, de laisser la jouissance viagère à ses occupants, à titre

nous sommes les héritiers parce que, non seulement nous avons repris de Rome le principe du vocabulaire technique mais aussi parce que nous avons repris le vocabulaire romain lui-même. Le sens a parfois été refondu, notamment dans les universités médiévales, mais les mots viennent du latin juridique. Nous avons également repris de Rome un certain style propre au droit. Il ne suffit pas de connaître des mots techniques, encore faut-il savoir les assembler. Le style juridique est fait de concision,

................................................................................... 2 LES DEMARCHES DE TRAVAIL DES HISTORIENS DE LA PENSEE ECONOMIQUE .................................................................. 3 1 LA PENSEE ECONOMIQUE MEDIEVALE : XII ............................................................................................ 6 SECTION 1 : LE PRIX ET LE JUSTE PRIX ..............................................................................................................

Entre le XII et le XIème siècle av Jc, le peuple hébreu est un peuple de pasteurs et de nomades regroupés au sein d’une confédération dirigée par des juges. Ils ont certes le même culte mais ils se réunissent surtout pour leur défense. Au XIème siècle, la nécessité de défendre les tribus contre leurs ennemis communs (en particulier les philistins, un des peuples de la mer) pousse les hébreux a instauré un régime plus fort, une royauté. C’est le royaume d’Israël (qui se développera entre le XI et VIème

d’une interprétation par la théorie du complot, mécanisme interprétatif très en vogue au XIXe puis au XXe siècle (voir R. Girardet, Mythes et mythologies politiques) : la Révolution serait l’aboutissement d’une conspiration née au temps des hérésies médiévales et dont le vecteur de propagation serait la franc-maçonnerie. c. Joseph de Maistre : l’interprétation théologique Le savoyard Joseph de Maistre (1753-1821) donne de la Révolution française une interprétation théologique : selon lui, seule