La Cloche Felee Conclusion

Pages 1-3X. L'Ennemi Pages 4-6XIII. Bohémiens en voyage Pages 7-9XXI. Hymne à la Beauté Pages 10-12XXX. De profundis clamavi Pages 13- 15XXXVI. Le Balcon Pages 16-18XLVII. Harmonie du soir Pages 19-21LVI. Chant d'automne Pages 22-24LXXIV. La Cloche fêlée Pages 25-27LXXXV. L'Horloge Pages 28-30XCIII. À une passante X. L'ennemiMa jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,Traversé çà et là par de brillants soleils ;Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,Qu'il reste en mon jardin bien peu de

comme le font souvent les sonnets de la Renaissance : le lyrisme baudelairien est comme éclairé par la fable de cette larme devenue encre. Il est alors question de savoir en quoi cette image renouvelle le rôle du poète. + voir p 298 Les chats En conclusion, on constate que la fécondité de l'animal, tel qu'il est ici décrit par un observateur qui se rapproche de lui et l'approfondit, est d'ordre à la fois sensuel et spirituel (notion qui regroupe la science, la mythologie et la religion). Mais aussi

craindre et me taire" (vers 7), "Pleurer, crier"(vers 8) et "Sentir au fond de mon âme un combat inégal"(vers11) évoquent explicitement la souffrance du poète. Les vers 14 et 15, qui insinuent que souffrir par amour est une normalité, jouent un rôle de conclusion : "Si cela c'est aimer, furieux je vous aime." ;"Je vous aime, et sais bien que mon mal est fatal". Comme Ronsard, André Breton, poète du XVIIIème siècle, dans un poème extrait de Clair de Terre, évoque un amour impossible. Le poète déchiré par

lui est promise. C’est un poème très réaliste . ( Même idée chez Ronsard , tradition de la playade : carpe diem . 3)La poésie comme défi au temps dernière strophe . Il pensera à elle et ne l’oubliera pas , à travers la poésie et l’art . Conclusion : ( éloge paradoxale et une définition de la poésie qui est une alchimie (voir l’épilogue « tu m’as donné ta boue , j’en ai fais de l’or ») il s’agit de sublimer le mal et la laideur par le travail poétique . L’art va transformer le réel et

naît parfois de sa difficulté à créer, des affres de l’inspiration. Et ce sont les nuits blanches ou l’inspiration perdue qui ont dicté à Baudelaire quelques-uns de ses plus beaux poèmes : dans « La cloche fêlée», il exprime son impuissance douloureuse à créer et à vivre: «Mon âme est ainsi fêlée […] Il arrive souvent que sa voix affaiblie Semble le râle épais d’un blessé qu’on oublie Au bord d’un lac de sang…» De même les angoisses métaphysiques – de la poésie chrétienne par exemple – qui

Stéphane Mallarmé, avec son Sonnet en yx qui a été travaillé pendant 20 ans : les rimes ne se font qu’en yx ou or. De plus, Charles Baudelaire, comme beaucoup d’autre, se pliera aux règles strictes du sonnet (deux quatrains, deux tercets) dans La Cloche Fêlée, ou Amours de Marie, de Ronsard, ou encore le Mal de Rimbaud. Les surréalistes se plieront aussi à des règles très strictes comme Desnos qui fera l’expérience de l’écriture sous sommeil hypnotique dans Rrose Sélavy (1922-1923) à la suite de quoi

Dans cette partie du recueil, Baudelaire se livre sur son malheur en utilisant le ton mélancolique. Beaucoup de poèmes faisant partie de cette rubrique sont connus, comme par exemple « Le cygne », « A une passante », « Elévation » ou encore « La cloche fêlée » et « Correspondances ». Mais certains de ses poèmes sont des allégories où Baudelaire décrit son malheur à travers des masques comme dans « L'albatros » où il se compare au "prince de l'azur" "gauche et veule" exilé dans le monde et humilié par

des objectifs différents. Aucun commentaire sur le chapitre de la douleur, du souvenir, du regret, de l’angoisse, de la sensibilité de Baudelaire au spleen.Aucune conclusion solide vers un élargissement vers les poèmes intitulés spleen  ou d’autres très célèbres faisant état de la mélancolie et de la fêlure de Baudelaire : »La cloche fêlée », « L’Albatros », «  Quand le Ciel bas et lourd », «  J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans », »Spleen », « Réversibilité », ou «  Le Port » dans Les

timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris ; Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. - Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement

lequel il s’apostrophe lui-même et dialogue avec son « esprit » (« Heureux celui qui… »). Plus inquiétant encore : les vers 13 et 14 résonnent comme des échos aux poèmes les plus sombres de la section « Spleen et Idéal », tels que « Spleen » ou « La Cloche fêlée ». Baudelaire réunit dans ces deux vers les mots-clés du spleen : « ennuis », « chagrins », atmosphère « brumeuse » qui écrase l’individu ou l’enferme comme dans un cachot. C’est ce que cherche sûrement à suggérer l’emploi étrange de l’expression